lundi 1 septembre 2008

Actualités du Centre – France Le Parti radical veut se positionner au centre modéré et républicain

Le numéro deux du gouvernement Jean-Louis Borloo a affiché dimanche son ambition de placer le Parti radical à "l'avant-garde" du débat politique en France et au delà des frontières, tout en promettant "loyauté" à la majorité présidentielle. Son "rôle", c'est d'"ouvrir le débat au reste du monde", car "ce qui se passe à Kinshasa ou à Fontainebleau c'est le même combat", a-t-il déclaré, en clôturant l'université d'été de Montélimar, qu'il avait voulue très internationale. Ses homologues sénégalais et congolais, Djibo Leity Ka et José Endundo, l'économiste américain Jeremy Rifkin, l'ambassadeur d'Afghanistan en France Assan Omer, et le conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino, conviés à cette réunion "valoisienne", ont participé samedi à une table ronde pour "penser le XXIème siècle". Souhaitant que le plus vieux parti de France, à la tête duquel il a succédé à André Rossinot, maire de Nancy, en novembre dernier, redevienne celui "de l'accompagnement des grandes réflexions sociales, politiques et économiques", M. Borloo a invité les militants à "animer" le débat, "pour arriver dans dix huit mois au nouveau manifeste radical". Ce débat "n'a fait que commencer et en même temps il y a urgence", a-t-il déclaré devant plus d'un millier d'élus et de militants". "J'ai besoin que là où vous êtes, dans vos syndicats, vos entreprises, vos commerces, vos écoles (...) vos villes, départements, régions, vous soyez porteurs de ce débat, de ces choix absolument cruciaux", a-t-il poursuivi. "Nous sommes probablement le premier pays industriel qui peut démontrer que le développement durable est possible", a ajouté le ministre de l'Ecologie, rendant hommage au "président de la République française, qui a été le premier au monde à avoir créé ce ministère du futur". Et d'ajouter que le Parti radical "est fier de sa loyauté à la majorité présidentielle (...): il accompagnera la révolution industrielle". "C'est le parti de la justice sociale (...) aujourd'hui nous sommes dans ce rôle d'humanisme et d'universalisme". La "mission historique" du Parti radical "c'est pas d'exercer le pouvoir forcément (...) c'est d'être à l'avant-garde des grandes évolutions (...) Il doit être ce pont, cette main tendue, ce nouveau regard", a ajouté M. Borloo.
"Le vrai coeur battant du centre est ici au Parti radical", avait lancé un peu plus tôt à la tribune Thierry Cornillet, revenu au bercail radical après une incursion au MoDem. "Nombre d'élus (...), orphelins de l'UDF vont nous rejoindre", a assuré l'eurodéputé, avant de plaider pour un "centre fort, modéré et républicain". Au nom de l'UMP, le grand partenaire au sein de la majorité, son porte-parole Dominique Paillé a déclaré: "nous comptons sur les radicaux pour défendre les valeurs de la laicité, la solidarité, et le développement durable, une idée que nous devons aussi porter à l'UMP" Le Parti radical "n'est pas qu'un parti associé mais un moteur, un promoteur d'idées", a ajouté M. Paillé, lui aussi issu des rangs de l'UDF.

Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielles: 2008 Hillary Clinton rappelle son soutien à Barack Obama

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Hillary Clinton a appelé les électeurs samedi à soutenir Barack Obama, insistant sur les différences importantes entre lui et le candidat républicain John McCain. "Pendant notre convention, nous, les démocrates, avons esquissé des solutions claires, audacieuses, pour répondre aux deux plus grands défis de notre nation: le marasme économique sur le plan intérieur et le déclin de la puissance américaine et de ses soutiens dans le monde", a observé à la radio la sénatrice de New York. "Le contraste entre les républicains et nous ne pourrait être plus absolu". "Avec Barack Obama à la Maison Blanche et les démocrates majoritaires au Congrès, nous devrons revitaliser l'économie, créer des emplois, retrouver des frais de scolarité plus abordables et permettre aux Américains qui travaillent dur de (...) payer leurs factures", a poursuivi Hillary Clinton. "Les démocrates continueront à se battre pour obtenir une baisse des prix du gaz, comme nous le faisons actuellement au Congrès, même si John McCain et le camp républicain se sont rangés du côté" des grandes compagnies. Enfin, elle a redit son soutien à une réforme du système de santé. "J'ai hâte de voir le président Barack Obama, avec le soutien d'un Congrès démocrate, signer le décret instaurant une couverture médicale universelle pour chaque Américain", a-t-elle affirmé. "John McCain ne pense pas que ce soit une crise lorsque 47 millions de personnes n'ont pas de couverture santé. John McCain veut privatiser la sécurité sociale et il a promis des baisses d'impôts pour les plus grandes entreprises au lieu des familles de classe moyenne. Et en 2008, il continue à juger normal que les femmes n'aient pas un salaire égal pour un travail égal", s'est insurgée l'ex-First Lady.

Actualités du Centre. France - Le Nouveau Centre organise le « séminaire des centres » le 18 septembre

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Hervé Morin, le ministre de la Défense et président du Nouveau Centre a décidé d’organiser à Epaignes, ville dont il est le maire, le 18 septembre prochain, un «séminaire des centres» qui sera l’occasion du lancement d’une plate-forme du «pôle de rassemblement du centre droit». Ouvert par l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, ce rassemblement aura pour objectif de redonner corps à l'ancienne famille UDF «assassinée, affirme Hervé Morin, un soir de décembre dans un hangar à Villepinte», où François Bayrou a officiellement lancé le MoDem. «Notre famille politique a été abandonnée, souligne le président du Nouveau Centre. Il est urgent de la faire renaître.» Pour organiser son rassemblement d'Épaignes, Hervé Morin se met à l'œuvre avec Hervé Novelli, son collègue du gouvernement et chef de file des Réformateurs à l'UMP. Le 18 septembre, ce nouvel axe centro-libéral recevra de nombreux leaders politiques. Et pas uniquement du centre. Jean-Pierre Raffarin sera «le grand témoin» de ce premier rendez-vous consacré à l'Europe. «Nous sommes la seule formation à avoir une vraie vision européenne», a affirmé valoir Hervé Morin.