Hillary Clinton remporterait assez facilement la Pennsylvanie, et Barack Obama la Caroline du Sud. Il est aussi en tête dans l'Indiana, où la situation est toutefois plus indécise. La candidate doit gagner largement en Pennsylvanie et en Indiana pour espérer être investie. La candidate à l'investiture démocrate, Hillary Clinton, est donnée gagnante de la primaire de Pennsylvanie (est) le 22 avril, tandis que son rival Barack Obama serait vainqueur des scrutins du 6 mai en Caroline du Nord (sud-est) et dans l'Indiana (nord), selon des sondages publiés mardi 15 avril. Selon un sondage de l'université de Quinnipiac, la sénatrice de New York est créditée de 50% d'intentions de vote en Pennsylvanie contre 44% pour Barack Obama. Son avance est plus étroite (46% contre 41%), selon un autre sondage publié sur le site internet du Los Angeles Times. D'après ce même sondage, le sénateur de l'Illinois mène largement en Caroline du Nord (47% contre 34%) et a 5 points d'avance dans l'Indiana (40% contre 35%).
Si une victoire de Barack Obama en Caroline du Nord est presque acquise pour la majorité des commentateurs, la situation est toutefois plus indécise dans l'Indiana. De nombreux experts estiment que le candidat qui remportera cet Etat aura de grandes chances de remporter l'investiture démocrate.
Hillary Clinton est ainsi condamnée à gagner avec une large marge la Pennsylvanie et l'Indiana si elle veut conserver intactes ses ambitions présidentielles.
Il ne reste qu'une dizaine de primaires d'ici le 3 juin pour départager les deux rivaux démocrates. Pour le moment, Barack Obama a gagné dans plus d'Etats, il compte davantage de délégués que sa rivale et a engrangé plus de voix que la sénatrice de New York. Une victoire de Hillary Clinton en Pennsylvanie et dans l'Indiana ne lui permettrait pas de rattraper son retard en nombre de délégués, surtout si l'écart avec son rival est faible, mais pourrait inciter les "super délégués" indécis à se prononcer en sa faveur. Les "super délégués" sont des responsables et des élus du parti démocrate qui sont libres de leur choix. Quelque 800 "super délégués" siègeront à la convention qui choisira formellement le candidat démocrate destiné à affronter le républicain John McCain en novembre. Leur choix sera déterminant. Si Hillary Clinton gagne la Pennsylvanie avec une marge faible, ses chances de convaincre les "super délégués" qu'elle ferait une meilleure candidate sont faibles, estime le Los Angeles Times en présentant son sondage. "Une marge (de 5%) ne lui donnerait pas l'élan nécessaire pour la bataille en vue de l'investiture", écrit le quotidien.
Cependant, souligne le journal, la situation est encore loin d'être fixée. 12% des électeurs démocrates de Pennsylvanie se déclarent indécis ainsi que 19% des électeurs de l'Indiana et 17% des électeurs de Caroline du Nord.
Sondage de Quinnipiac réalisé du 9 au 13 avril, auprès de 2.103 personnes, avec une marge d'erreur de plus ou moins 2,1%.
Sondage du Los Angeles Times réalisé du 10 au 14 avril, auprès de 623 électeurs de Pennsylvanie, 687 dans l'Indiana et 691 en Caroline du Nord, avec une marge d'erreur de plus ou moins 4 points.
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mercredi 16 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Le candidat Républicain, John McCain, en tête des sondages à la présidentielle
Le candidat républicain à la Maison blanche John McCain est à égalité avec le démocrate Barack Obama et devance légèrement Hillary Clinton dans la perspective de duels en novembre, selon un sondage Reuters/Zogby publié mercredi. McCain est considéré dans l'ensemble comme un meilleur pilote de l'économie que les deux démocrates bien que ceux-ci aient mis en doute à plusieurs reprises ses compétences en ce domaine. Il devance Obama de trois points et Clinton de cinq sur le point de savoir qui gérerait le mieux l'économie du pays. Dans la course à l'investiture démocrate, Obama renforce nettement son avantage national sur Clinton (51% contre 38% des intentions de vote), qui n'était que de trois points en mars.
Les deux démocrates qui se disputent le droit d'affronter McCain ont tous deux gagné du terrain par rapport au sénateur de l'Arizona durant le mois écoulé mais Obama tire un peu mieux son épingle du jeu dans l'optique de duels en tête à tête.
Obama, qui avait six points de retard sur McCain le mois dernier, se retrouve au même niveau que lui à 45%. Clinton est cinq points en dessous du républicain (46%-41%), mais cet écart était de huit points en mars.
"Obama fait mieux que Clinton contre McCain, mais c'est une course serrée dans les deux cas", note le sondeur John Zogby. "Obama et Clinton se nuisent l'un à l'autre à mesure que leur rivalité se prolonge, et McCain a la voie libre." Alors qu'une primaire démocrate est prévue mardi prochain en Pennsylvanie, Obama s'est attiré de virulentes critiques de Clinton et de McCain pour avoir dit que les "Américains moyens" étaient remplis d'amertume du fait des problèmes économiques, qu'ils se rabattaient sur les armes à feu, la religion et l'hostilité à l'égard des immigrants.
Le sondage national, effectué de jeudi à samedi derniers, était quasiment terminé avant qu'éclate la polémique sur les propos tenus par Obama le 6 avril à San Francisco et rendus publics le 11. L'impact de ces déclarations sur la campagne est encore incertain. Obama creusé l'écart avec Clinton le mois dernier après avoir surmonté une controverse provoquée par des propos incendiaires de son pasteur Jeremiah Wright, tandis que Clinton était fustigée pour avoir déclaré à tort qu'elle avait fait face à des tirs isolés en Bosnie en 1996. "Obama a rebondi sur l'affaire Wright et Clinton a été examinée de près à son tour", commente Zogby. "A présent, on revient à Obama avec les propos sur l'homme moyen. C'est une course très cyclique." D'après le sondage, Obama supplante Clinton auprès des électrices (48%-42%) et auprès de l'électorat blanc (46%-41%). Le sénateur de l'Illinois arrive aussi en tête parmi les hommes, les Noirs, les jeunes électeurs et les personnes à hauts revenus. Clinton, sénatrice de New York, le devance chez les personnes âgées, les Hispaniques et les électeurs qui n'ont pas achevé leurs études secondaires. Obama a creusé l'écart avec Clinton en Pennsylvanie, où l'avantage à deux chiffres dont disposait la seconde se réduit à un seul chiffre dans les enquêtes les plus récentes.
Une victoire d'Obama en Pennsylvanie pourrait évincer Clinton de la course, alors qu'une grande victoire est nécessaire à la sénatrice de New York pour rattraper et dépasser son rival dans les scrutins régionaux et rallier des délégués pour la convention nationale. A dix scrutins de la convention démocrate, Obama détient une avance quasi insurmontable en ce qui concerne les délégués acquis. Mais aucun des deux candidats n'est susceptible d'obtenir assez de délégués pour l'emporter sans le secours des quelque 800 superdélégués (personnalités et responsables de parti) qui sont libres de soutenir qui ils veulent.
Le sondage national, réalisé auprès de 532 démocrates susceptibles de voter aux primaires, a une marge d'erreur de 4,3 points. Le sondage axé sur la course entre McCain et les deux démocrates rivaux a été effectué auprès de 1.049 électeurs potentiels et sa marge d'erreur est de 3,1 points.
Les deux démocrates qui se disputent le droit d'affronter McCain ont tous deux gagné du terrain par rapport au sénateur de l'Arizona durant le mois écoulé mais Obama tire un peu mieux son épingle du jeu dans l'optique de duels en tête à tête.
Obama, qui avait six points de retard sur McCain le mois dernier, se retrouve au même niveau que lui à 45%. Clinton est cinq points en dessous du républicain (46%-41%), mais cet écart était de huit points en mars.
"Obama fait mieux que Clinton contre McCain, mais c'est une course serrée dans les deux cas", note le sondeur John Zogby. "Obama et Clinton se nuisent l'un à l'autre à mesure que leur rivalité se prolonge, et McCain a la voie libre." Alors qu'une primaire démocrate est prévue mardi prochain en Pennsylvanie, Obama s'est attiré de virulentes critiques de Clinton et de McCain pour avoir dit que les "Américains moyens" étaient remplis d'amertume du fait des problèmes économiques, qu'ils se rabattaient sur les armes à feu, la religion et l'hostilité à l'égard des immigrants.
Le sondage national, effectué de jeudi à samedi derniers, était quasiment terminé avant qu'éclate la polémique sur les propos tenus par Obama le 6 avril à San Francisco et rendus publics le 11. L'impact de ces déclarations sur la campagne est encore incertain. Obama creusé l'écart avec Clinton le mois dernier après avoir surmonté une controverse provoquée par des propos incendiaires de son pasteur Jeremiah Wright, tandis que Clinton était fustigée pour avoir déclaré à tort qu'elle avait fait face à des tirs isolés en Bosnie en 1996. "Obama a rebondi sur l'affaire Wright et Clinton a été examinée de près à son tour", commente Zogby. "A présent, on revient à Obama avec les propos sur l'homme moyen. C'est une course très cyclique." D'après le sondage, Obama supplante Clinton auprès des électrices (48%-42%) et auprès de l'électorat blanc (46%-41%). Le sénateur de l'Illinois arrive aussi en tête parmi les hommes, les Noirs, les jeunes électeurs et les personnes à hauts revenus. Clinton, sénatrice de New York, le devance chez les personnes âgées, les Hispaniques et les électeurs qui n'ont pas achevé leurs études secondaires. Obama a creusé l'écart avec Clinton en Pennsylvanie, où l'avantage à deux chiffres dont disposait la seconde se réduit à un seul chiffre dans les enquêtes les plus récentes.
Une victoire d'Obama en Pennsylvanie pourrait évincer Clinton de la course, alors qu'une grande victoire est nécessaire à la sénatrice de New York pour rattraper et dépasser son rival dans les scrutins régionaux et rallier des délégués pour la convention nationale. A dix scrutins de la convention démocrate, Obama détient une avance quasi insurmontable en ce qui concerne les délégués acquis. Mais aucun des deux candidats n'est susceptible d'obtenir assez de délégués pour l'emporter sans le secours des quelque 800 superdélégués (personnalités et responsables de parti) qui sont libres de soutenir qui ils veulent.
Le sondage national, réalisé auprès de 532 démocrates susceptibles de voter aux primaires, a une marge d'erreur de 4,3 points. Le sondage axé sur la course entre McCain et les deux démocrates rivaux a été effectué auprès de 1.049 électeurs potentiels et sa marge d'erreur est de 3,1 points.
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