Site politique sur le Centre et le Centrisme
mardi 8 avril 2008
Actualités du Centre. François Bayrou exclut de faire revivre l’UDF en invoquant son combat personnel
"Je ne reviendrai en rien en arrière" et "je ne céderai rien", a prévenu dimanche François Bayrou à l'adresse notamment de Jean Arthuis, qui entend "faire revivre l'UDF". "Je ne reviendrai en rien en arrière. Je ne céderai rien. Ceci est l'engagement de ma vie. C'est l'attente de millions de Français", a déclaré le président du Mouvement Démocrate dans le cadre du "Grand Rendez-Vous"Europe 1-TV5 Monde-Le Parisien-Aujourd'hui. "Si je renonçais à ce grand engagement devant les Français que j'ai porté à l'élection présidentielle, alors, pour des décennies, il n'y aurait plus que deux propositions politiques en France, l'UMP d'un côté, le PS de l'autre", a-t-il expliqué. "J'ai beaucoup aimé cette famille, mais l'UDF a trouvé son terme quand, en 2002, les 9/10e de ses élus sont partis avec Jacques Chirac pour faire l'UMP. Ce jour-là, on a vu que cette UDF-là, ce n'était pas une famille politique de solidité, c'était une famille politique de ralliement", a dit François Bayrou. Le sénateur de la Mayenne Jean Arthuis a annoncé dans Le Journal du Dimanche son départ du MoDem et affirme son intention de "faire revivre l'UDF". "On ne gouverne pas un parti comme une secte. Le MoDem, ce n'est pas le Temple solaire", dit-il. "C'est une phrase que j'ai entendue mille fois à mon propos", a répliqué François Bayrou. Pour Jean Arthuis, "l'UDF n'est pas morte". "Si nous ne pouvons retrouver notre liberté 'à l'amiable', nous étudierons les voies juridiques de le faire", prévient-il.
Actualités du Centre. Italie Grande coalition après les élections ?
Silvio Berlusconi, en tête des sondages pour les élections des 13 et 14 avril en Italie, et son adversaire de centre-gauche Walter Veltroni ont échangé des accusations concernant la situation à Naples, aux prises avec une accumulation d'ordures qui a entraîné une contamination de la mozzarella. Les ordures malodorantes accumulées dans la ville, dont on a pu voir les images sur les télévisions du monde entier, ont été déblayées juste à temps pour les élections, ironisent les Napolitains, qui dénoncent le caractère superficiel de l'opération. Berlusconi, s'exprimant sur une place du centre ville battue par une pluie torrentielle, a promis qu'il transfèrerait son gouvernement de Rome à Naples jusqu'à ce que la crise des ordures soit complètement réglée. "Je prends cet engagement devant vous", a déclaré sous les applaudissements de la foule le magnat des médias, qui fut à deux reprises président du Conseil. "Le premier conseil des ministres de mon gouvernement se tiendra à Naples et le lieu de travail du président du Conseil restera Naples jusqu'à ce qu'une solution de retour à la normale à Naples et en Campanie soit bien établie". Berlusconi a rejeté la responsabilité de la crise sur l'administration de centre-gauche qui a gouverné l'Italie et la Campanie, qui englobe Naples, ces deux dernières années, jusqu'à la chute du gouvernement de Romano Prodi, en janvier.
Veltroni a rétorqué que le problème est vieux de quatorze ans et existait donc à l'époque où Berlusconi était au pouvoir. "Chacun porte une part de responsabilité, y compris le centre-gauche", a déclaré Veltroni, ancien maire de Rome, attendu à Naples samedi, au lendemain de la visite de son rival. Le traitement inadéquat des déchets, une activité dans laquelle était fortement impliquée la Camorra, la mafia locale, est rendu responsable de maladies et de la découverte de traces de dioxine dans la mozzarella, fleuron de la gastronomie locale. Le tourisme à Naples s'est tari et de nombreux restaurants ont fermé leurs portes, aggravant encore la situation d'une ville dont la réputation est déjà ternie par les violences imputées à la Camorra. Vendredi encore, un jeune homme de 19 ans a été tué et son frère a été attaqué dans la rue. Selon un récent sondage d'opinion, la crise devrait inciter les électeurs à mettre fin au pouvoir exercé depuis dix ans en Campanie par le centre-gauche, en dépit des succès enregistrés par l'ancien chef de la police Gianni De Gennaro, nommé par Romano Prodi pour débarrasser Naples des ordures qui s'y étaient accumulées. Berlusconi est crédité d'une avance de cinq à neuf points sur Veltroni dans les sondages sur les intentions de vote pour la chambre basse, mais au Sénat, les résultats pourraient être si serrés que l'on parle d'une grande coalition après les élections.
Veltroni a rétorqué que le problème est vieux de quatorze ans et existait donc à l'époque où Berlusconi était au pouvoir. "Chacun porte une part de responsabilité, y compris le centre-gauche", a déclaré Veltroni, ancien maire de Rome, attendu à Naples samedi, au lendemain de la visite de son rival. Le traitement inadéquat des déchets, une activité dans laquelle était fortement impliquée la Camorra, la mafia locale, est rendu responsable de maladies et de la découverte de traces de dioxine dans la mozzarella, fleuron de la gastronomie locale. Le tourisme à Naples s'est tari et de nombreux restaurants ont fermé leurs portes, aggravant encore la situation d'une ville dont la réputation est déjà ternie par les violences imputées à la Camorra. Vendredi encore, un jeune homme de 19 ans a été tué et son frère a été attaqué dans la rue. Selon un récent sondage d'opinion, la crise devrait inciter les électeurs à mettre fin au pouvoir exercé depuis dix ans en Campanie par le centre-gauche, en dépit des succès enregistrés par l'ancien chef de la police Gianni De Gennaro, nommé par Romano Prodi pour débarrasser Naples des ordures qui s'y étaient accumulées. Berlusconi est crédité d'une avance de cinq à neuf points sur Veltroni dans les sondages sur les intentions de vote pour la chambre basse, mais au Sénat, les résultats pourraient être si serrés que l'on parle d'une grande coalition après les élections.
Actualités du Centre. Jean Arthuis quitte le Mouvement démocrate et se veut «viscéralement centriste»
Le sénateur de Mayenne Jean Arthuis, président de la Commission des Finances du Sénat, annonce sa décision de quitter le Mouvement démocrate, aujourd'hui "inaudible", dans un entretien au Journal du Dimanche. "Je ne reviendrai pas sur ma décision. Je quitte le MoDem. Je n'y ai plus ma place. Et la plupart des sénateurs du groupe pensent comme moi", dit-il. Il estime qu'"aujourd'hui, le MoDem est inaudible. Il ne dit plus rien sur rien". Le président du conseil général de Mayenne ne rejoint pas pour autant le Nouveau Centre, créé entre les deux tours de la présidentielle par les ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy. "Il n'en est pas question", dit-il. "Je n'irai pas au Nouveau Centre, pas plus qu'à l'UMP. Je suis centriste, viscéralement attaché à l'existence d'un centre indépendant en mesure de nouer des alliances dans la clarté." "L'UDF n'est pas morte, contrairement à ce que certains tentent de faire croire", ajoute-t-il, demandant de nouveau "que soit rapidement convoqué le comité directeur de l'UDF". M. Arthuis fait partie des élus qui avaient pris leurs distances avec le président du MoDem François Bayrou ces derniers mois. Au lendemain des municipales, il avait jugé que ces élections montraient "l'échec de la stratégie d'autonomie" du MoDem et réaffirmé sa volonté de "faire revivre" l'UDF. "J'ai plusieurs fois tiré la sonnette d'alarme: on ne gouverne pas un parti comme une secte", dit-il au JDD. "Le MoDem, ce n'est pas le Temple solaire. Un parti doit avoir une ligne politique claire assumée. Ne pas être ballotté au gré des humeurs des uns et des autres." Evoquant la "crise financière mondiale qui nous menace", il dit attendre "une expression publique forte sur le sujet". "Je ne l'entends pas chez François Bayrou. Cela ne peut plus durer", juge-t-il. Le groupe centriste au Sénat, présidé par Michel Mercier, est composé de trente membres. Après le départ de M. Arthuis, ils ne sont plus que dix (dont M. Mercier) à faire partie du bureau exécutif du MoDem. Cinq sont membres du Nouveau Centre, les autres ne s'étant pas clairement déterminés.
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