Alors que le Nouveau Centre a déjà des maires réélus comme André Santini à Issy-les-Moulineaux, Francis Vercarmer à Hem, Jean-Christophe Lagarde à Drancy ou Hervé Morin à Epaignes (à noter, tout de même, que Gilles de Robien est en ballotage défavorable à Amiens), le Mouvement démocrate n’a guère dépassé les 4% des voix au niveau national. Mais il est dans la position des «faiseurs de roi» dans de nombreuses villes même s’il n’obtient pas les scores espérés. Ainsi, à Paris, le Mouvement démocrate n’a guère percé et tente de s’allier avec Bertrand Delanoë qui se tourne plutôt vers les écologistes. A Marseille, Jean-Luc Benhamias sera courtisé par la gauche mais son score ne lui permet guère de troubler le jeu droite-gauche. Sans parler de François Bayrou qui prend une gifle à Pau où il n’arrive qu’en seconde position derrière la candidate socialiste et dont l’élection pourrait dépendre du bon vouloir de… l’UMP ! Mais le président du Mouvement démocrate semble ne vouloir aucun accord national. De leurs côtés Jean-Marie Bockel (en ballotage favorable) et Eric Besson (réélu au premier tour), ont réussi leur examen de passage du PS au centre-gauche «sarkozyste ». Jean-Louis Borloo, du Parti radical, a été réélu à Valenciennes en compagnie de Valérie Létard du Nouveau Centre. Quant à Jean-Marie Cavada, son passage du Mouvement démocrate à candidat soutenu par l’UMP n’a pas donné les résultats escomptés puisqu’il est en ballotage défavorable dans le XII° arrondissement de Paris.
Au niveau des défaites emblématiques, il faut évidemment parler en premier de celle de Pierre Albertini à Rouen, sévèrement battu par la candidate du Parti socialiste qui a été élue dès le premier tour avec 55,79% et qui pourrait signifier la fin de la vie politique de l’ancien auteur du projet politique de l’UDF. A Lyon, la «ville centriste» par excellence, a élu le socialiste sortant, Gérard Collomb, au premier tour, ce qui n’était arrivé à aucun candidat depuis 60 ans. Dans d’autres villes «centristes» comme Strasbourg ou Toulouse, les centristes sont également à la peine.
Site politique sur le Centre et le Centrisme
lundi 10 mars 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton voudrait Barack Obama comme colistier…
Hillary et Bill Clinton poussent Barack Obama, dont ils ont naguère pointé du doigt l'inexpérience, à accepter d'être le colistier de l'ex-première dame des Etats-Unis, si tant est que celle-ci remporte les primaires démocrates. En voyant dans Barack Obama un possible candidat à la vice-présidence, les Clinton lui tendent la main et, aspect peut-être plus important, se tournent vers ses partisans, dont la sénatrice de New York aura grandement besoin pour battre le candidat républicain John McCain lors de la présidentielle du 4 novembre. "Les Clinton sont dans une position difficile", estime Dennis Goldford, professeur en sciences politiques à l'université Drake dans l'Iowa, qui suit de près la course à la Maison blanche. "Si elle (Hillary) remporte les primaires démocrates, elle aura besoin des partisans d'Obama. Mais elle se doit d'être prudente. Si les tractations pour l'avoir sur le ticket (démocrate) sont perçues comme une manœuvre cynique, cela pourrait se retourner contre elle", estime Goldford. Certains ténors du Parti démocrate, comme l'ancien candidat à la présidence John Kerry, ont tourné en dérision la volonté de Clinton de constituer un ticket avec Obama. D'autres, comme le gouverneur de Pennsylvanie Edward Rendell, voient dans une telle perspective la chance d'aboutir à "un grand ticket".
Actualités du Centre. Municipales 2008 L’UMP veut un accord global avec le Mouvement démocrate pour le second tour mais pas François Bayrou
L'UMP, par la voix de son secrétaire général, a émis le souhait de négocier au niveau national avec le Mouvement démocrate de François Bayrou avant le deuxième tour des élections municipales."Mon souhait c'est qu'il y ait une négociation avec le MoDem parce qu'effectivement, dans un certain nombre de villes, la position du MoDem est très importante et peut décider du résultat", a déclaré Patrick Devedjian sur RTL. "Pau est dans cette problématique générale", a-t-il souligné à propos de la capitale du Béarn, où le président du Mouvement démocrate François Bayrou est arrivé dimanche en deuxième position derrière la candidate socialiste Martine Lignières-Cassou, devant le maire sortant Yves Urieta, qui était soutenu par l'UMP. Patrick Devedjian a placé la balle dans le camp du député centriste. "Ça dépendra de lui. A lui de négocier. C'est lui qui est en situation de demandeur à Pau, eh bien nous l'écoutons", a-t-il dit. Interrogé sur LCI, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'est montré plus réservé à l'idée d'un rapprochement avec le président du MoDem. "Je n'ai pas souvenir une seule fois que François Bayrou ait dit du bien du gouvernement actuel", a-t-il fait remarquer. François Bayrou a fait savoir dimanche soir qu'il ne donnerait aucune consigne nationale de vote pour le second tour des élections. Sur France Info, le maire sortant UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin - qui a rassemblé 41% des voix dimanche contre 39% à son adversaire socialiste Jean-Noël Guérini - a dit souhaiter négocier avec le MoDem, qui a rassemblé un peu plus de 5% des suffrages. "J'avais déjà des élus du MoDem sur ma liste, alors si ceux qui se sont présentés et qui ont totalisé un peu plus de 5% veulent venir sur ma liste, ils seront les bienvenus", a-t-il déclaré sur France Info. "Ils seront sans doute mieux traités que chez mon adversaire, qui pilote tout de manière très brutale". "Je serais bien sûr désireux, s'il me le demandait, de donner un coup de main à M. François Bayrou", a-t-il aussi déclaré.
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