Après les "primaires du Potomac", remportées par Barack Obama, les deux présidentiables démocrates partent à la conquête d'un électorat ébranlé par la crise économique au Texas et dans le Wisconsin avant d’aller dans l’Ohio. Barack Obama est désormais auréolé de 7 larges victoires d'affilée depuis le week-end, et il mène en nombre de délégués du parti démocrate chargés de désigner officiellement le candidat à la présidentielle de novembre (1.260 contre 1.221 à Hillary Clinton, selon le site internet RealClearPolitics, avec un seuil nécessaire de 2.025).
Le sénateur noir de l'Illinois tente de capitaliser sur ses gains électoraux chez les foyers modestes, une base essentielle aux chances électorales de Hillary Clinton. "Aujourd'hui j'expose un programme complet pour reconquérir notre rêve et restaurer notre prospérité", devait-il dire dans le Wisconsin dans une usine de General Motors, au lendemain de l'annonce de pertes colossales chez le leader mondial de l'automobile. Cet accent sur la thématique économique vise à ébranler ce qui a jusqu'à présent été un point fort de l'ex-Première dame. Barack Obama a annoncé un programme de grands travaux financé par un fonds de 60 milliards de dollars sur 10 ans, avec les fonds dégagés par la fin de la guerre en Irak, qui devrait selon lui générer "près de deux millions d'emplois". Il a promis une "loi des employeurs patriotes" pour lutter contre les délocalisations, et précisé que son plan énergétique permettrait d'investir 150 milliards de dollars en dix ans pour créer un "secteur de l'énergie verte".
Hillary Clinton, qui n'est attendue dans le Wisconsin qu'en fin de semaine, a préféré se concentrer sur le Texas, où un sondage vieux d'une dizaine de jours la créditait d'une avance de dix points pour le scrutin du 4 mars. "J'ai été mise à l'épreuve et je suis prête", a-t-elle assuré. Le responsable adjoint de sa campagne Mike Henry a démissionné, selon les médias, poursuivant un remaniement de son équipe déclenché après les échecs du week-end en Louisiane (sud), dans le Nebraska (centre) et l'Etat de Washington (nord-ouest). Des victoires décisives le 4 mars au Texas, qui compte un fort électorat hispanique qu'elle peut espérer favorable, et en Ohio (nord), touché de plein fouet par la crise, sont considérées comme indispensables si l'ex-Première dame veut espérer briguer la présidentielle du 4 novembre.
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jeudi 14 février 2008
Actualités du Centre. Italie Législatives 2008 La droite de Berlusconi en tête dans les sondages devant le Parti démocrate
Walter Veltroni a démissionné mercredi de son poste de maire de Rome pour mener le centre gauche à la bataille électorale qui l'opposera les 13 et 14 avril au chef de file de la droite, l'ex-chef de gouvernement, Silvio Berlusconi. Etoile montante de la gauche cet ancien journaliste féru de cinéma et professionnel de la politique est devenu en octobre dernier le chef du nouveau Parti démocrate (PD), fusion des Démocrates de gauche (ex-communistes) et des catholiques de gauche de la Marguerite. Rompant avec une longue tradition de coalitions dont les Italiens sont las après les vingt mois chaotiques du gouvernement de Romano Prodi, le PD se présentera "seul" aux législatives et a refusé une alliance avec la gauche radicale (communistes et Verts). Walter Veltroni a toutefois accepté de conclure mercredi un accord avec le petit parti Idv (Italie des valeurs, 2,3% des voix en 2006) d'Antonio Di Pietro, ministre et ex-juge anti-corruption de l'opération "Mains propres" menée contre les élus dans les années 1990. "Nous avons conclu un accord qui n'est pas seulement électoral mais également politique", a souligné M. Di Pietro, évoquant notamment l'interdiction pour les candidats condamnés par la justice de se présenter.
Selon un sondage diffusé mercredi par la chaîne de télévision Sky TG 24, l'écart entre le PD et le nouveau parti dirigé par Silvio Berlusconi, "Peuple de la liberté" (PDL), s'est réduit à 11,5 points contre les 16 points d'une enquête du 31 janvier. Selon ce sondage de l'Institut Consortium, le PDL obtiendrait 40,5% des voix, contre 29% au PD. Au total, la droite obtiendrait 53,5% des voix et la gauche 44%.
Selon un sondage diffusé mercredi par la chaîne de télévision Sky TG 24, l'écart entre le PD et le nouveau parti dirigé par Silvio Berlusconi, "Peuple de la liberté" (PDL), s'est réduit à 11,5 points contre les 16 points d'une enquête du 31 janvier. Selon ce sondage de l'Institut Consortium, le PDL obtiendrait 40,5% des voix, contre 29% au PD. Au total, la droite obtiendrait 53,5% des voix et la gauche 44%.
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