Hillary Clinton et Barack Obama se sont livrés à des échanges fermes mais polis jeudi lors du premier débat démocrate les mettant seuls en scène, tandis que le candidat à l'investiture républicaine John McCain a reçu le soutien d'Arnold Schwarzenegger.C'est au coeur de Hollywood (nord-ouest de Los Angeles) que se sont retrouvés les deux candidats démocrates encore en lice depuis le retrait mercredi de John Edwards, cinq jours avant le rendez-vous électoral critique du "super mardi".Alors que la nomination démocrate pour l'élection de novembre reviendra soit à un Noir, soit à une femme, une première historique quoi qu'il arrive, M. Obama, 46 ans, a une nouvelle fois évoqué un choix entre "le passé et l'avenir", tandis que l'ancienne première dame, 60 ans, a mis en avant son expérience.Mais le sénateur de l'Illinois (nord) l'a contrée en lui rappelant son vote au Congrès en faveur de l'usage de la force en Irak fin 2002. Et de lancer: "tout le monde, au lendemain du vote, avait compris que c'était un vote pour déclarer potentiellement la guerre (...) il est important d'avoir raison depuis le début". Toujours sur le terrain diplomatique, Mme Clinton a critiqué la proposition de M. Obama de tendre la main aux dirigeants hostiles aux Etats-Unis: "je ne pense pas que le président doive (...) rencontrer cinq des pires dictateurs au monde sans conditions préalables", a-t-elle affirmé.
Depuis plusieurs jours, M. Obama et Mme Clinton, favorite pour enlever la Californie et ses délégués, reprennent les thèmes de campagne de John Edwards , insistant sur la défense des classes moyennes et modestes.Barack Obama est allé jeudi à la rencontre d'une foule multiculturelle à Los Angeles, devant laquelle il a scandé en espagnol: "si se puede" (oui on le peut). C'"est le fils d'un immigré", a estimé la syndicaliste Maria Elena Durazo, dans un Etat où le vote hispanique pèse particulièrement lourd. L'équipe d'Obama a annoncé jeudi avoir récolté en janvier une somme sans précédent de 32 millions de dollars. Mais un porte-parole de Mme Clinton a minimisé l'importance de cette collecte, estimant que c'est dans le vote que l'on "mesure la réussite d'une campagne". Le 5 février, appelé "super mardi", une vingtaine d'Etats - un nombre sans précédent - doivent se prononcer sur les candidats encore en lice. Vendredi, des "caucus" républicains (assemblées d'électeurs) sont prévus sur deux jours dans l'Etat du Maine (nord-est). A l'issue des primaires qui doivent s'étaler jusqu'en juin, deux conventions sont prévues cet été pour nommer formellement le candidat de chaque parti à la présidentielle de novembre.
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vendredi 1 février 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Arnold Schwarzenegger soutien le républicain John McCain
Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger apporte son soutien à John McCain dans sa course à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine.0 Schwarzenegger, qui s'exprimait dans une usine de panneaux solaires, avec à ses côtés McCain et l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, a déclaré à la presse qu'il soutenait McCain parce qu'il a "prouvé encore et encore qu'il se coupe en quatre pour que les choses soient faites". Giuliani s'était retiré mercredi de la course à l'investiture en apportant son soutien à McCain. A quelques jours du "Super Tuesday", son appui et celui de Schwarzenegger pourraient être cruciaux dans la lutte que livre McCain contre son principal adversaire, le multimillionnaire Mitt Romney.
Actualités du Centre. Le Nouveau Centre approuve « l’inspiration » du rapport Attali
Dans un communiqué signe de son président, Hervé Morin, le Nouveau Centre salue le rapport de Jacques Attali sur la croissance et son inspiration libérale :
« Hervé Morin, président du Nouveau Centre, salue l’inspiration libérale des propositions du rapport Attali qui établissent un diagnostic loyal et pertinent de la situation de notre pays. Elles représentent une contribution intellectuellement cohérente et féconde parce qu’elles visent à libérer l’esprit d’entreprise. La France depuis 25 ans, est structurellement engoncée dans ses conservatismes, le rapport Attali apporte des clés intéressantes pour lever tous les freins pour une meilleure croissance. Si la France depuis dix ans, avait connu ne serait-ce que la même croissance que celle des Pays-Bas, nous aurions eu 5500 euros par an de pouvoir d’achat supplémentaire à distribuer à chaque salarié Français. La méthode de la commission choisie par Nicolas Sarkozy a été critiquée. Elle vient de prouver son efficacité. Les propositions intellectuelles de la commission Attali doivent maintenant recevoir une réponse politique. Le temps de la commission s’achève. Commence celui du Premier ministre, de son gouvernement et des parlementaires. Il s’agit de la période de la pédagogie, de l’explication, du dialogue entre le gouvernement, le Parlement et les Français qui doivent se saisir de ces propositions, qui permettront de décoincer la France demain. Il n’y a pas de raison que la France ne puisse se réformer comme l’ont fait nos voisins européens, il faut pour cela dire la vérité, s’engager et respecter les Français. »
« Hervé Morin, président du Nouveau Centre, salue l’inspiration libérale des propositions du rapport Attali qui établissent un diagnostic loyal et pertinent de la situation de notre pays. Elles représentent une contribution intellectuellement cohérente et féconde parce qu’elles visent à libérer l’esprit d’entreprise. La France depuis 25 ans, est structurellement engoncée dans ses conservatismes, le rapport Attali apporte des clés intéressantes pour lever tous les freins pour une meilleure croissance. Si la France depuis dix ans, avait connu ne serait-ce que la même croissance que celle des Pays-Bas, nous aurions eu 5500 euros par an de pouvoir d’achat supplémentaire à distribuer à chaque salarié Français. La méthode de la commission choisie par Nicolas Sarkozy a été critiquée. Elle vient de prouver son efficacité. Les propositions intellectuelles de la commission Attali doivent maintenant recevoir une réponse politique. Le temps de la commission s’achève. Commence celui du Premier ministre, de son gouvernement et des parlementaires. Il s’agit de la période de la pédagogie, de l’explication, du dialogue entre le gouvernement, le Parlement et les Français qui doivent se saisir de ces propositions, qui permettront de décoincer la France demain. Il n’y a pas de raison que la France ne puisse se réformer comme l’ont fait nos voisins européens, il faut pour cela dire la vérité, s’engager et respecter les Français. »
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