La candidate démocrate Hillary Clinton dispose d'une avance de cinq points sur son concurrent direct Barack Obama dans le Nevada à la veille des caucus organisés dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, selon un sondage Reuters/C-Span/Zogby. La sénatrice de New York est créditée de 42% d'intentions de vote contre 37% pour le sénateur de l'Illinois. L'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards occupe la troisième place loin derrière avec 12% d'intentions de vote. Selon l'enquête d'opinion, Clinton devance Obama chez les femmes, les blancs, les Hispaniques, les conservateurs, les électeurs âgés. Le sénateur de l'Illinois est placé largement en tête par les électeurs noirs et jeunes. La justice américaine a autorisé jeudi les démocrates du Nevada à organiser des caucus dans les casinos de Las Vegas. Cette décision pourrait être à l'avantage d'Obama, puisque cela facilitera la présence dans ces assemblées des employés d'hôtel dont le principal syndicat a apporté son soutien à la candidature du sénateur noir.
Le sondage a une marge d'erreur de 3,4 points.
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vendredi 18 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Sondage : Hillary Clinton meilleure candidate pour traiter les problèmes économiques
Les électeurs américains sont de plus en plus nombreux à redouter la récession économique et cette crainte influe directement sur la course à la Maison blanche, révèle un sondage Reuters-Zogby. Une récession dès l'année prochaine est ainsi jugée probable par 47,5% des personnes interrogées, ce qui représente une progression de quatre points par rapport au mois dernier. Les sondés de cet avis sont pour la première fois plus nombreux que ceux qui jugent l'hypothèse d'une récession improbable. La question est posée depuis septembre. Seul un cinquième de l'opinion se dit par ailleurs satisfait de la politique économique du président George Bush et de nombreux électeurs estiment que leur compte en banque serait mieux garni si le locataire de la Maison blanche appartenait au camp démocrate. Prié de dire quel est à leurs yeux le meilleur candidat pour leur situation financière, 20,1% citent le nom de la sénatrice démocrate de New York, Hillary Clinton, 17,5% se disent indécis et 13,6%, répondent Barack Obama, le sénateur démocrate de l'Illinois. Dans le camp républicain, John McCain arrive en tête avec 10,9%, suivi de l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, crédité de 8%. Largement distancé, l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ne recueille que 3,8%. Pour le sondeur John Zogby, l'économie est de loin la question numéro un et "les démocrates ont un message très simple: ça sent mauvais et c'est la faute de Bush. Un républicain ne peut pas dire ça".
Actualités du Centre. Italie Le parti centriste UDEUR se retire de la coalition au pouvoir au risque de faire tomber le gouvernement
Le ministre italien de la Justice Clemente Mastella, impliqué dans une enquête judiciaire, a confirmé jeudi sa démission, et annoncé que son parti, dont le soutien est crucial pour le gouvernement de Romano Prodi, quittait la majorité et lui apporterait un soutien au cas par cas. "J'ai parlé avec le président du Conseil Romano Prodi et je lui ai confirmé ma démission", a déclaré M. Mastella au cours d'une conférence de presse. "Je confirme cette démission pour préserver ma dignité et mon honneur", a-t-il ajouté. Le soutien du parti centriste et catholique de M. Mastella, l'UDEUR, qui compte trois sénateurs est indispensable pour Romano Prodi à la chambre haute où sa majorité ne tient qu'à un fil. "Nous ne donnerons pas notre appui comme avant, lorsque le compromis était la règle pour tenir ensemble tous les partis de l'Union", a déclaré M. Mastella. "Nous serons respectueux du programme électoral" avec lequel Romano Prodi a remporté les législatives d'avril 2006 "mais avec nos valeurs concernant l'Eglise, les unions de fait, la politique étrangère", a averti le chef de ce petit parti centriste et catholique. Se livrant à une violente attaque contre la magistrature, M. Mastella a estimé que la crise actuelle n'était "pas une crise du gouvernement mais une crise du système" car si un groupe de magistrats "décide de renvoyer le gouvernement à la maison, il peut le faire". Il a clamé à plusieurs reprises son "innocence" dans les faits de corruption qui lui sont reprochés. Le ministre de la Justice avait annoncé mercredi sa démission après la révélation que son épouse était visée par une enquête judiciaire pour corruption ce qui lui vaut d'être assignée à résidence. M. Prodi avait refusé cette démission et demandé au ministre de reconsidérer sa décision. Selon la presse italienne, M. Prodi ignorait au moment de son entrevue avec M. Mastella que ce dernier était lui-même impliqué dans cette affaire.
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