François Bayrou a affiché vendredi sa volonté de faire du Mouvement Démocrate la force politique qui dit "non, au nom des Français", à la politique de Nicolas Sarkozy, tout en se réjouissant d'alimenter les débats au sein du Parti socialiste. Ouvrant l'"université de rentrée" du MoDem, à Cap Esterel près de Saint-Raphaël (Var), l'ex-candidat à la présidentielle a prononcé un discours offensif, dénonçant une nouvelle fois l'"arbitraire" et "l'injustice" de récentes décisions du chef de l'Etat et du gouvernement (fichier Edvige, financement du RSA, affaire Corse, dossier Tapie). "La politique française étant ce qu'elle est, la situation du parti socialiste étant ce qu'elle est (...), nous qui sommes Républicains, qui avons une haute idée de ce que la démocratie doit être, il faut que nous soyons capables, au nom des Français, de dire non", a-t-il déclaré. "Le MoDem doit être "une force de résistance et un repère pour l'avenir", a lancé le député des Pyrénées-Atlantiques, sous les applaudissements de quelque 1.200 militants. "Nous sommes la force politique qui va dire à ceux qui nous gouvernent, au nom des Français, que la France, c'est un peuple de citoyens, et pas un peuple de sujets", a-t-il lancé dans "un message pour le pouvoir". Promettant "d'assumer ce qui doit être la part d'opposition et la part de propositions", il a prévu de tracer au cours du week-end "les lignes principales" du projet de société que, selon lui, les Français appelleront de leurs vœux en 2012.
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