dimanche 31 août 2008

Actualités du Centre France - Lionel Jospin met en garde Ségolène Royal contre une alliance au centre

-->
Lionel Jospin a mis en garde vendredi le Parti socialiste contre la tentation d'une alliance avec le centre. "Le rassemblement à gauche a contribué à la renaissance du socialisme français et permis ses victoires en 1981, 1988 et 1997. Rompre avec cette stratégie serait une décision lourde de conséquences", a averti l'ancien Premier ministre, venu participer à un atelier de l'université d'été du PS sur la stratégie de la social-démocratie européenne. Celui qui ne cache pas son aversion pour Ségolène Royal a déploré les "hésitations" de la candidate socialiste entre les deux tours de la présidentielle 2007. Mme Royal avait débattu avec le centriste François Bayrou, troisième du premier tour. "Nous avons besoin sur cette question fondamentale de la stratégie d'une délibération collective à l'opposé de ce qui fut fait lors de la dernière élection présidentielle dans les hésitations des derniers jours", a lâché Lionel Jospin. Devant son ami Bertrand Delanoë, assis au premier rang, l'ancien Premier ministre a souhaité que le congrès du 14 au 16 novembre à Reims "débatte" et "tranche" cette question des alliances, et construise "un PS fort". "Un PS fort, c'est un parti qui se dote d'un programme convaincant, qui offre aux Français une image claire, qui sait s'unir quelles que soient les circonstances, et se donne un leader reconnu à l'extérieur et accepté par tous à l'intérieur", a expliqué M. Jospin.

Actualités du Centre. France – Le Parti radical de Jean-Louis Borloo joue de plus en plus la carte centriste

-->
A l’occasion de l’université du Parti radical, réunie ce week-end à Montélimar (Drôme) Jean-Louis Borloo, son président et ministre de l’Ecologie se lance à la conquête du centre. Ainsi, il compte lancer «un processus de réflexion nationale, internationale sur les enjeux mondiaux et sur la révision en profondeur du modèle capitaliste». L’ambition serait d’écrire un «nouveau manifeste radical». Le conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, l’économiste américain Jeremy Rifkin contribueront à cette réflexion, aux côtés des ministres Jean-Marie Bockel, Fadela Amara et Martin Hirsch. Selon Laurent Hénart, l’ambition du Parti radical est de se positionner dans l’optique de recomposition du centre qui aura lieu, selon lui vers 2010, avant les prochaines «grandes échéances». D’ici là, il prétend tripler le nombre de militants. Reste que les radicaux ne sont pas les seuls à vouloir récupérer la place au centre laissée vacante selon eux par François Bayrou. Jean-Pierre Raffarin rêve lui aussi de grandes retrouvailles à l’occasion d’un «Epinay du centre» , tout comme le sénateur Jean Arthuis qui a quitté le Modem après les municipales et s’efforce depuis d’organiser avec les orphelins de l’UDF un «rassemblement des centristes».

samedi 30 août 2008

Actualités du Centre. Etats-Unis – Présidentielles 2008: Le Républicain modéré John McCain choisit une conservatrice bon teint comme candidate à la vice-présidence à ses côtés

-->
Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain a choisi l'audace vendredi, quelques heures seulement après le discours d'investiture de son adversaire démocrate Barack Obama, en choisissant Sarah Palin une femme peu connue comme colistière. Avec ce tour de force, le sénateur de l'Arizona a réussi à détourner l'attention des médias sur la performance de M. Obama. Le candidat démocrate a accepté formellement jeudi soir l'investiture démocrate devant quelque 84.000 personnes rassemblées dans un stade de Denver et... 38 millions de téléspectateurs --plus que pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin ou la soirée des Oscars. L'élection présidentielle américaine du 4 novembre confirme qu'elle ne ressemble à aucune autre. M. Obama est le premier Noir à pouvoir devenir président des Etats-Unis. S'il était élu, M. McCain qui a fêté ce vendredi ses 72 ans, serait le plus vieux président jamais élu à son premier mandat et son élection permettrait pour la première fois de voir une femme devenir vice-président des Etats-Unis. Sarah Palin, 44 ans, est une quasi inconnue. Gouverneure de l'Alaska depuis 2006, elle n'a aucune expérience en matière de sécurité nationale. Mais sa nomination a été chaleureusement saluée par la droite conservatrice religieuse. Mme Palin est une conservatrice pure et dure, hostile au droit à l'avortement. "Elle est exactement ce dont j'ai besoin. Elle est exactement ce que ce pays a besoin pour m'aider à lutter contre la politique politicienne de Washington", a dit M. McCain au cours d'un rassemblement à Dayton (Ohio). Jamais les républicains n'avaient présenté une femme sur le "ticket" présidentiel. Comme M. McCain, Mme Palin a une image de "franc-tireur" et elle n'a pas hésité à s'en prendre à des responsables de son propre parti. Mme Palin, mère de cinq jeunes enfants, s'est décrite comme une "hockey mom", une femme ordinaire qui accompagne ses enfants au hockey et une réformiste. Elle a abattu la carte du féminisme en vantant les campagnes historiques de deux démocrates, Geraldine Ferraro en 1984 et Hillary Clinton en 2008. Elle a même fait allusion à la déclaration de Michelle Obama, qui avait salué à Denver l'ancienne rivale de son mari et ses votes, ces "18 millions de fissures dans le plafond de verre. Le président George W. Bush a félicité quant à lui le candidat républicain pour sa "décision enthousiasmante".

vendredi 29 août 2008

Actualités du Centre. Etats-Unis – Présidentielles 2008 / Convention démocrate de Denver: Barack Obama accepte d’être candidat et fait un discours économique sur les problèmes des Américains

-->
Barack Obama a promis jeudi de mettre fin à une "politique inefficace" dont il a accusé John McCain d'être un rouage, appelant ses compatriotes à s'unir pour restaurer "la promesse américaine" dans un discours concluant une convention démocrate historique.Evénement Pendant 45 minutes, devant quelque 84.000 partisans réunis dans un stade de Denver (Colorado, ouest) et, au-delà, à des millions de téléspectateurs, le premier Noir à avoir une chance d'être élu président des Etats-Unis a détaillé son programme, plaidant pour la solidarité entre ses compatriotes. Une des premières à le féliciter a été son ex-rivale Hillary Clinton. Le discours de Barack Obama "a clairement montré le choix qui existe entre lui et le sénateur McCain. Quatre ans de plus de la même politique inefficace ou un dirigeant qui peut relever les grands défis: revitaliser notre économie et restaurer notre prestige dans le monde. Je suis fière de soutenir le sénateur Obama", a dit Mme Clinton.
"Nous sommes à un de ces moments uniques, un moment où notre nation est en guerre, notre économie dans la tourmente et le rêve américain est à nouveau menacé", a dit M. Obama lors de son discours d'investiture, un drapeau américain à la boutonnière. C'est le rêve américain "qui a toujours fait de ce pays un pays différent". "Si on travaille dur et que l'on fait des sacrifices, chacun d'entre nous peut atteindre son rêve et au-delà, se rassembler dans la grande famille américaine pour s'assurer que la prochaine génération pourra à son tour poursuivre ce rêve", a-t-il ajouté. Le candidat démocrate a rappelé ses promesses de baisser les impôts pour quasiment tous les foyers de salariés américains, de mettre fin à la guerre en Irak et d'assurer l'indépendance énergétique des Etats-Unis en 10 ans. "En tant que commandant en chef, je n'hésiterai jamais à défendre ce pays, mais j'enverrai nos soldats risquer leur vie seulement pour une mission claire et avec l'engagement sacré qu'ils auront tout l'équipement nécessaire pour combattre et qu'ils bénéficieront des soins et des aides qu'ils méritent quand ils rentreront", a dit M. Obama. Alors que la convention républicaine doit investir la semaine prochaine son adversaire John McCain, M. Obama a estimé que "le même parti qui vous a apporté deux mandats de George Bush et (son vice-président) Dick Cheney va demander à ce pays un troisième mandat". "Et nous sommes ici parce que nous aimons trop ce pays pour laisser les quatre prochaines années ressembler aux huit dernières", a-t-il dit. M. McCain, un ancien prisonnier de guerre du Vietnam, "a porté l'uniforme de notre pays avec bravoure", mérite "gratitude et respect" mais, a ajouté M. Obama, "le bilan est clair: John McCain a voté (au Congrès) avec George Bush 90% du temps". "Le sénateur McCain aime bien parler de jugement, mais vraiment, qu'est-ce que votre jugement veut dire, lorsque vous pensez que George Bush avait raison à plus de 90%?", a-t-il demandé. "Je ne pense pas que le sénateur McCain se moque de ce qui se passe dans la vie des Américains. Je pense simplement qu'il ne le sait pas", a dit M. Obama, qui s'exprimait le jour du 45e anniversaire du fameux discours de Martin Luther King: "j'ai fait un rêve". "Je sais bien que je suis un candidat improbable. Je n'ai pas le pedigree idéal. Je n'ai pas passé ma carrière dans les allées du pouvoir", a dit M. Obama dans la seule allusion à la couleur de sa peau avec l'évocation de l'origine de son père, "un étudiant du Kenya". Accueilli par une formidable clameur, il avait commencé son discours en disant qu'il acceptait la nomination démocrate "avec une profonde gratitude et une grande humilité". Ces mots ont provoqué un nouveau cri, sorti de milliers de poitrines, qui s'est entendu à au moins deux kilomètres du complexe sportif.

jeudi 28 août 2008

Actualités du Centre. Etats-Unis – Présidentielles 2008 / Convention démocrate de Denver: Barack Obama officiellement candidat du Parti démocrate à la présidence des Etats-Unis

C’est historique : les délégués démocrates ont officiellement choisi, au troisième jour de la convention de Denver, leur candidat à la présidentielle en la personne du sénateur métis Barack Obama dont tour à tour Bill Clinton, John Kerry et Joe Biden sont venus faire l'éloge à la tribune. Hillary Clinton, qui jusqu'en juin a rivalisé avec Obama lors des primaires, avait proposé d'interrompre le vote des délégués qui était en cours Etat par Etat et de proclamer tout simplement le sénateur de l'Illinois candidat, par acclamations. Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentants, qui présidait aux opérations de vote, a accédé à sa demande et fait savoir peu après qu'Obama acceptait sa désignation officielle. Le premier orateur vedette de la journée a été Bill Clinton, président de 1992 à 2000, qui a ardemment soutenu son épouse au fil des primaires. Longuement ovationné par la foule qui agitait des petits drapeaux américains, à son arrivée, Bill Clinton, toujours populaire, a dû réclamer le silence pour s'exprimer. Il s'est alors livré à un éloge sans réserve de Barack Obama, qui, s'il est élu, sera le premier président américain de couleur à être investi à la Maison blanche. "Mes amis démocrates, je vous le dis : Barack Obama est prêt à diriger l'Amérique et à rétablir le rôle dirigeant des Etats-Unis dans le monde !", a lancé Bill Clinton. Car selon Clinton, sous l'administration républicaine de George Bush, les Etats-Unis se trouvent dans une mauvaise passe: "Le rôle dirigeant de l'Amérique dans le monde a été affaibli." Il a écarté dans la foulée les accusations d'inexpérience lancées contre le candidat démocrate, qui est âgé de 47 ans et ne siège au Sénat que depuis 2004. "Nous l'avons emporté lors d'une campagne pendant laquelle les républicains disaient que j'étais trop jeune et trop inexpérimenté pour devenir commandant en chef", a dit Clinton à propos de la campagne électorale de 1992. "Cela n'a pas marché en 1992, parce que nous étions du bon côté de l'histoire. Et cela ne marchera pas non plus en 2008, parce que Barack Obama est du bon côté de l'histoire !" Candidat malheureux des démocrates en 2004, John Kerry a pris la parole par la suite pour souligner qu'Obama "apportera le changement à notre pays". Deuxième orateur particulièrement attendu de la journée, Joe Biden, qu'Obama a choisi samedi dernier comme colistier, est monté à la tribune pour accepter sa désignation comme candidat démocrate à la vice-présidence. Cet homme de 65 ans affable, vieux routier de la politique américaine puisqu'il est depuis 35 ans sénateur du Delaware, a joué le rôle traditionnellement assignés aux candidats à la vice-présidence: attaquer l'adversaire, en l'occurrence le candidat républicain à la Maison blanche, John McCain. Biden lui a notamment reproché de soutenir George Bush dans nombre de domaines, dont les baisses d'impôts pour les riches, son hostilité à une hausse du salaire minimum et dans sa politique irakienne. Devant une salle où se trouvaient notamment Michelle Obama, épouse du candidat, l'ancien président Jimmy Carter et Hillary et Chelsea Clinton, Biden a évoqué l'opposition de McCain à la proposition d'Obama de fixer un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak et a fait remarquer que l'administration Bush et le gouvernement irakien étaient sur le point de fixer une date de rapatriement des troupes américaines. "John McCain a eu tort, et Barack Obama a eu raison", a-t-il conclu. "Notre époque requiert plus qu'un bon soldat", a lancé Biden, allusion à McCain, ancien combattant et héros de la guerre au Vietnam. "Elle nécessite un dirigeant sage, un dirigeant qui puisse apporter le changement, le changement dont, comme chacun le sait, nous avons besoin!" Après le discours de Biden, Barack Obama a fait une apparition surprise sur scène, sous un tonnerre d'applaudissements. Il s'est déclaré fier d'avoir Biden à ses côtés, ce même Biden qui avait échoué, comme Hillary Clinton, lors des primaires au début de cette année. A Obama revient maintenant de prononcer ce jeudi soir son discours d'acceptation de sa candidature, dans un stade de Denver où l'on attend 80.000 personnes. Ce jeudi sera la dernière journée d'une convention qui, selon le candidat démocrate, est une convention "formidable", et dont il espère qu'elle créera une nette dynamique en sa faveur, alors qu'il est au coude à coude avec McCain, voire dépassé par celui-ci, dans les derniers sondages. McCain, lui, pourrait bien tenter de briser cette dynamique en annonçant dès vendredi son choix de colistier. C'est en tout cas l'avis d'un responsable républicain qui assure que l'ancien héros du Vietnam a d'ores et déjà fait son choix, qu'il tient secret. La convention républicaine se tiendra la semaine prochaine, à partir de lundi, à St Paul-Minneapolis.

Actualités du Centre. Etats-Unis – Présidentielles 2008 / Convention démocrate de Denver: Bill Clinton, ovationné par la foule, fait l’éloge de Barack Obama

Au lendemain de l'appel à l'unité d'Hillary Clinton, son mari Bill a demandé pendant 25 minutes aux délégués présents à la convention démocrate, de soutenir le candidat Barack Obama pour la course à la Maison Blanche, "dans un esprit d'unité, dans le but de gagner". "Peu importe où nous étions au début de cette campagne, les démocrates sont aujourd'hui réunis". Barack Obama est "mon candidat et doit être notre président. (...) Nous avons un important travail à faire ce soir. Je suis ici pour soutenir Barack Obama. Et pour consacrer Joe Biden, (...) que j'aime et que l'Amérique va aimer", a déclaré l'ancien président des Etats-Unis. Il a pris la parole après avoir vivement remercié les 75.000 personnes présentes, en liesse. "Barack Obama a une incroyable capacité à inspirer des gens. (...) Barack Obama est prêt pour diriger l'Amérique et pour restaurer le leadership américain dans le monde". Il a rappelé le soutien apporté par sa femme, la veille, qui fera tout pour que Barack Obama soit élu, soutien qu'il a renouvelé: "Nous sommes deux". "Tout ce que j'ai appris pendant mes huit années à la présidence et au cours du travail que j'ai accompli depuis, en Amérique et dans le monde, m'a convaincu que Barack Obama est l'homme pour ce job", a dit Bill Clinton, sous les yeux de Michelle Obama, visiblement émue. Il a conclu son discours dans un tonnerre d'applaudissements et en envoyant des bises à la foule: "Si vous pensez comme moi que les Etats-Unis doivent toujours véhiculer l'espoir, faites comme moi, choisissez Barack Obama." Il intervient après un autre temps fort: le vote par acclamation, qui a intronisé solennellement le sénateur noir de l'Illinois comme le candidat du parti de l'âne à la présidentielle de novembre. Il a répété sa fierté pour le travail réalisé par sa femme Hillary.

Actualités du Centre. Etats-Unis – Présidentielles 2008 / Convention démocrate de Denver: Barack Obama rend un homage appuyé à Hillary Clinton

Barack Obama n'a ménagé ni ses applaudissements ni ses compliments, mardi soir, en entendant son ancienne rivale lui apporter un soutien inconditionnel lors dans un discours très attendu d'Hillary Rodham Clinton qui a appelé, à la convention nationale du Parti de l'âne à Denver, les démocrates à l'union sacrée dans la perspective de la présidentielle du 4 novembre. "Elle (Hillary) a fait du bon boulot. Je crois qu'elle a clairement expliqué pourquoi nous allons nous unir en novembre et pourquoi nous allons gagner cette élection. Elle a été exceptionnelle", a réagi le sénateur de l'Illinois qui a suivi le discours de Clinton depuis le Montana où il poursuit sa campagne sur le terrain. Il est attendu jeudi à Denver pour son discours d'acceptation de l'investiture démocrate. Après le discours d'Hillary Clinton, Obama a téléphone à l'ex-First Lady et son époux, Bill Clinton, pour leur dire sa gratitude pour leur soutien. Lors d'un discours de réconciliation très attendu, Hillary Clinton a lancé: "Barack Obama est mon candidat. Et il doit être notre président". Devant son mari et ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton et après une vidéo vantant ses mérites et son parcours, elle a pris la parole et pendant près de 25 minutes, sous un tonnerre d'applaudissements et une véritable "standing ovation". Barack Obama, lui, a salué l'une des formules utilisées par Hillary Clinton: "Vous n'avez pas travaillé aussi dure au cours des 18 derniers mois et vous n'avez subi ce que vous avez subi au cours de ces huit dernières années, pour subir encore un leadership encore plus faillible. Pas question. Pas de McCain". Après avoir complimenté la prestation de Chelsea Clinton, "qui est devenue une merveilleuse jeune femme, Barack Obama a une pensée amicale Pour Bill Clinton qui semblait, de temps à autre, retenir ses larmes durant le discours de sa femme. "Je suis sûr qu'il (Bill Clinton) se retient de pleurer", a dit Obama, ajoutant qu'il avait fait de même quand son épouse, Michelle, s'est adressée à la convention démocrate lors de son ouverture, lundi soir.

mercredi 27 août 2008

Actualités – Etats-Unis

Présidentielles 2008 / Convention démocrate de Denver

Hillary Clinton appelle à voter Barack Obama et rappelle le pourquoi de son engagement politique


"Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président", a dit Mme Clinton accueillie triomphalement par une foule debout au Pepsi Center où se déroule la convention démocrate. Son mari Bill Clinton était dans les tribunes ainsi que Michelle Obama, la femme du candidat démocrate à la Maison Blanche. "Que vous ayez voté pour moi (durant les primaires) ou voté pour Barack, le temps est venu de l'unité avec un seul but. Nous sommes dans la même équipe, et personne d'entre nous ne doit rester sur le banc de touche", a dit Mme Hillart Clinton. En déplacement dans le Montana (nord-ouest), Barack Obama a salué le discours de "premier ordre" de son ex-rivale. "D'aucune façon il ne faut (John) McCain" à la Maison Blanche, a affirmé Mme Clinton. "Quand Obama sera à la Maison Blanche, il revitalisera notre économie, il défendra les travailleurs américains et relèvera les défis mondiaux de notre époque. Les démocrates savent comment faire cela. Et je me souviens que le président Clinton et les démocrates l'ont fait auparavant. Et le président Obama et les démocrates le feront encore", a-t-elle dit. La sénatrice de New York a également rendu un hommage appuyé à Michelle Obama et au colistier du candidat démocrate, Joe Biden. Barack Obama "aura une partenaire fantastique en Michelle Obama. Quiconque a vu le discours de Michelle hier soir sait qu'elle sera une grande Première dame pour l'Amérique. Les Américains ont aussi de la chance de voie Joe Biden aux côtés de Barack Obama. C'est un dirigeant solide et un homme de bien (...) Il est pragmatique, costaud et avisé". Longtemps considérée comme la favorite de la course démocrate, Mme Clinton qui avait l'ambition de devenir la première femme élue à la Maison Blanche a dû s'incliner face à son rival Barack Obama à l'issue de primaires éprouvantes. La campagne des primaires démocrates a été longue et très disputée. Mme Clinton, forte du soutien d'environ 18 millions d'électeurs, n'a jeté l'éponge qu'à la fin du processus des primaires, début juin. Lundi soir, au cours d'une intervention unanimement saluée mardi par la presse américaine, Michelle Obama, la femme du sénateur de l'Illinois, avait rendu hommage à Mme Clinton. Il y a "des gens comme Hillary Clinton, qui a fait 18 millions de fissures dans le +plafond de verre+, pour que nos filles et nos fils puissent rêver plus grand et viser un peu plus haut", a dit Mme Obama. En outre, Hillary Clinton a rappelé, à partir de situations de certains de ses partisans rencontrés lors des primaires, le pourquoi de son engagement politique pour permettre aux plus défavorisés d’avoir de quoi gagner correctement leur vie et pour permettre à tout les Américains, et notamment la classe moyenne, d’avoir une couverture santé adéquate et digne d’un grand pays.