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mercredi 30 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama va « peaufiner » sa campagne
Actualités-Etats-Unis
Présidentielle 2008
Barack Obama va « peaufiner » sa campagne
Face à une Hillary Clinton plus coriace que jamais, Barack Obama, en tête dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine, entend "peaufiner" sa campagne et rappeler aux électeurs ses origines modestes. Après avoir perdu les primaires dans les importants Etats de l'Ohio, en mars, et de Pennsylvanie, mardi dernier, Obama a déclaré dans l'Indiana, autre Etat crucial où il affrontera Clinton le 6 mai, qu'il fallait constamment procéder à des ajustements. "Vous savez, c'est une longue campagne. Ce qui a bien fonctionné il y a trois mois peut ne pas si bien marcher maintenant", a noté Obama, qui a engrangé une série de succès en février avant de buter sur l'Ohio et la Pennsylvanie. Debout devant une pompe à essence, Obama a déclaré que ses rivaux faisaient partie d'une classe politique qui n'a pas réussi à mettre au pas les compagnies pétrolières et d'autres puissants intérêts particuliers. "Les candidats ayant l'expérience de Washington - mes adversaires - sont de bonne volonté. Mais ils sont à Washington depuis vraiment très longtemps et, même avec toute l'expérience dont ils se targuent, il ne s'est rien passé", a dénoncé Obama. Il s'est présenté comme le seul candidat à avoir tenté de combattre les intérêts particuliers et à avoir refusé les dons de groupes de pression.
En campagne à Bloomington, dans l'Indiana, Hillary Clinton s'est interrogée sur la détermination de Barack Obama à combattre les intérêts particuliers, et elle a noté qu'il avait voté pour un projet de loi sur l'énergie soutenu par le vice-président Dick Cheney, ancien PDG de Halliburton, n°1 mondial de l'ingénierie et des services aux gisements pétroliers. "Les actes parlent mieux que les mots. Lorsqu'il s'agit de se dresser contre les compagnies pétrolières, de se dresser contre le projet de loi sur l'énergie de Dick Cheney, mon adversaire a voté pour et moi j'ai voté contre. Ce texte faisait cadeau de milliards de dollars aux compagnies pétrolières", a affirmé Clinton. L'ancienne "première dame", qui cherche à devenir la première femme élue à la présidence des Etats-Unis, et Obama, qui deviendrait le premier président métis, s'efforcent tous deux de se présenter comme les mieux à même de redresser l'économie d'Etats frappés de plein fouet par les suppressions d'emplois et la crise des crédits immobiliers. Mais Obama a du mal a faire passer le courant avec la classe ouvrière blanche d'Etats tels que l'Ohio ou la Pennsylvanie. Il a été nettement battu par Clinton parmi les blancs à faibles revenus et n'ayant pas fait d'études supérieures de Pennsylvanie. Il avait, pendant la campagne, tenus des propos maladroits sur l"'amertume" des "petites gens" de l'Amérique profonde, ce qui lui a valu de se faire taxer d'élitisme par Clinton et par le candidat républicain John McCain. "Je crois que l'une des choses que nous devrons faire au cours des prochaines semaines est de rappeler aux gens d'où je viens", a dit Obama, qui a été élevé par une mère seule et qui a fait ses études grâce à des bourses.
samedi 26 avril 2008
Actualités du Centre. Le Nouveau centre salue les propos télévisés de Nicolas Sarkozy, le Mouvement démocrate les critique…
vendredi 25 avril 2008
L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Loin d’une France réconciliée…
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Les Américains commencent à douter des chances de Barack Obama
jeudi 24 avril 2008
Actualités du Centre. Parmi plusieurs personnalités, François Bayrou arrive en tête comme candidat préféré pour être Premier ministre
mercredi 23 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton remporte haut la main la primaire de Pennsylvanie devant Barack Obama
samedi 19 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Les électeurs démocrates préfèrent désormais Barack Obama
Selon un autre sondage réalisé cette semaine, John McCain fait jeu égal avec M. Obama et Mme Clinton: le sénateur de l'Arizona est crédité de 37% des intentions de vote contre 35% au candidat démocrate, quel qu'il soit, selon le sondage qui comporte une marge d'erreur de 2,3 points. Il y a cinq mois encore la présidence semblait promise au candidat du parti de l'âne, les Américains disant alors préférer élire un démocrate à une majorité de 40% contre 27% préférant un républicain. M. Obama, obscur parlementaire de l'Etat de l'Illinois il y a encore quatre ans, a gagné en notoriété auprès des électeurs de toute tendance politique. Mais sa lutte fratricide avec Mme Clinton pour l'investiture démocrate en vue de l'élection présidentielle n'est pas sans conséquence pour son image: le sondage montre que davantage d'Américains le jugent sans expérience, non éthique et malhonnête. Et 15% pensent, à tort, qu'il est de religion musulmane, souvent sur la foi de rumeurs erronées circulant sur Internet. Ceux qui le jugent "pas du tout honnête" sont passés de 18% à l'automne dernier à 27%, une dégradation qui intervient après les propos incendiaires de son ancien pasteur. Mais ceux qui émettent cette opinion sont souvent des républicains ou des indépendants conservateurs qui sont peu susceptibles de voter pour un démocrate. Toutefois M. Obama est jugé plus honnête, sympathique, éthique et "rafraîchissant" que Mme Clinton, qui sur tous ces points a vu sa cote baisser depuis janvier.
Pour sa part, John McCain, déjà assuré d'obtenir l'investiture républicaine, progresse auprès des électeurs démocrates indécis et des indépendants mécontents. Selon un sondage AP-Yahoo publié mercredi, il est de plus en plus considéré comme sympathique et n'est plus perçu comme l'outsider d'un possible duel face M. Obama ou Mme Clinton. Une des raisons possibles de la montée du sénateur de l'Arizona était visible mercredi soir lorsque M. Obama et Mme Clinton se sont querellés pendant de longues minutes plutôt que de parler de leur projet lors de leur seul débat télévisé en Pennsylvanie.
Le sondage a été mené du 2 au 14 avril auprès de 1.844 adultes, dont 863 démocrates pour lesquels la marge d'erreur est de 3,3 points et 668 républicains (marge d'erreur de 3,8 points). L'enquête a été réalisée sur Internet par l'institut Knowledge Networks.
vendredi 18 avril 2008
Actualités du Centre. François Sauvadet invite tous les centristes à rejoindre le Nouveau Centre
Actualités du Centre. François Bayrou contre ses opposants
La minorité va continuer à "s'exprimer", a ajouté le sénateur de la Mayenne, partisan d'"un centre indépendant et suffisamment fort pour nouer des alliances claires".
François Bayrou avait convoqué ce bureau, chargé de veiller au respect des intérêts matériels et moraux de l'UDF, mise en sommeil le 30 novembre dernier à la veille du congrès fondateur du MoDem, pour vider la querelle l'opposant aux partisans de la renaissance de l'UDF. Ces derniers ont lancé une pétition après l'échec du MoDem aux municipales pour faire revivre l'UDF. M. Bayrou, qui a dénoncé une manœuvre téléguidée par l'Elysée pour l'éliminer, a annoncé lundi qu'il allait demander, avant l'été, aux quelque 60.000 adhérents de son parti de confirmer par un vote sa "ligne d'indépendance" par rapport à l'UMP et au PS. "Tous ceux qui veulent utiliser des interrogations pour faire une crise repartiront gros Jean comme devant", a-t-il prévenu mercredi soir.
jeudi 17 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama toujours en difficulté après ses propos sur les ouvriers «amers»
Cette saison des primaires qui s'éternise inquiète évidemment dans le camp démocrate. Beaucoup craignent que les attaques de plus en plus violentes entre les deux candidats ne ruinent les chances de battre le républicain John McCain en novembre. Il faut dire que le climat s'est encore tendu ces derniers jours entre les deux adversaires démocrates. Hillary Clinton a accusé Barack Obama d'élitisme après ses remarques sur l'électorat populaire frustré par les difficultés économiques et la chute du niveau de vie. Le sénateur de l'Illinois a riposté aussitôt en l'accusant de flatter bassement l'électorat de Pennsylvanie en buvant un verre de whisky devant les caméras ou en racontant comment elle a appris à tirer quand elle haute comme trois pommes. Juste avant le débat, les deux candidats se sont attaqués mutuellement via leurs derniers clips de campagne: celui de Hillary Clinton montre, façon micro-trottoir, des électeurs de Pennsylvanie qui expliquent avoir été choqués par les propos du sénateur. Dans le même esprit, celui de Barack Obama montre Hillary Clinton brièvement huée après avoir critiqué son adversaire lundi lors d'une réunion de l'Alliance pour l'industrie américaine.
Un sondage du Franklin & Marshal College publié mercredi donnait Hillary Clinton en tête chez les électeurs de Pennsylvanie, avec 46% contre 40% pour Barack Obama. Mais son avance s'est rétrécie par rapport au mois de mars, quand elle menait de 16 points. La marge d'erreur était toutefois de plus de cinq points. Avant le débat, Barack Obama a reçu plusieurs soutiens de poids. Le plus grand journal de Pittsburg, la "Pittsburgh Post-Gazette" estimait mercredi qu'il apporte "une excitation et une électricité à la politique américaine qu'on n'avait pas vu depuis l'époque de John F. Kennedy". Et le chanteur Bruce Springsteen a estimé sur son site Internet qu'il "s'adresse à l'Amérique que j'imagine dans ma musique depuis 35 ans". La rock-star le considère comme le meilleur candidat pour "réparer les terribles dégâts causés ces huit dernières années".
Hillary Clinton a dû elle affronter les résultats d'un sondage national qui montre que les Américains n'ont jamais eu une opinion aussi négative d'elle depuis 1992, quand son mari Bill a été élu pour la première à la Maison Blanche. Selon ce sondage réalisé pour le "Washington Post" et ABC News, 54% des Américains ont une opinion défavorable de la candidate, contre 40% début janvier. La cote de Barack Obama chute aussi, mais il reste au-dessus des 50% de bonnes opinions. Enfin, Barney Frank, membre de la Chambre des représentants qui est aussi "super-délégué", juge que le candidat qui est à la traîne dans les sondages doit abandonner la course avant le 3 juin, même si ce sera "probablement plus tôt".
Une Semaine en Centrisme. Etats-Unis. La machine à se faire battre des Démocrates est-elle en marche ?
mercredi 16 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton largement en tête en Pennsylvanie
Si une victoire de Barack Obama en Caroline du Nord est presque acquise pour la majorité des commentateurs, la situation est toutefois plus indécise dans l'Indiana. De nombreux experts estiment que le candidat qui remportera cet Etat aura de grandes chances de remporter l'investiture démocrate.
Hillary Clinton est ainsi condamnée à gagner avec une large marge la Pennsylvanie et l'Indiana si elle veut conserver intactes ses ambitions présidentielles.
Il ne reste qu'une dizaine de primaires d'ici le 3 juin pour départager les deux rivaux démocrates. Pour le moment, Barack Obama a gagné dans plus d'Etats, il compte davantage de délégués que sa rivale et a engrangé plus de voix que la sénatrice de New York. Une victoire de Hillary Clinton en Pennsylvanie et dans l'Indiana ne lui permettrait pas de rattraper son retard en nombre de délégués, surtout si l'écart avec son rival est faible, mais pourrait inciter les "super délégués" indécis à se prononcer en sa faveur. Les "super délégués" sont des responsables et des élus du parti démocrate qui sont libres de leur choix. Quelque 800 "super délégués" siègeront à la convention qui choisira formellement le candidat démocrate destiné à affronter le républicain John McCain en novembre. Leur choix sera déterminant. Si Hillary Clinton gagne la Pennsylvanie avec une marge faible, ses chances de convaincre les "super délégués" qu'elle ferait une meilleure candidate sont faibles, estime le Los Angeles Times en présentant son sondage. "Une marge (de 5%) ne lui donnerait pas l'élan nécessaire pour la bataille en vue de l'investiture", écrit le quotidien.
Cependant, souligne le journal, la situation est encore loin d'être fixée. 12% des électeurs démocrates de Pennsylvanie se déclarent indécis ainsi que 19% des électeurs de l'Indiana et 17% des électeurs de Caroline du Nord.
Sondage de Quinnipiac réalisé du 9 au 13 avril, auprès de 2.103 personnes, avec une marge d'erreur de plus ou moins 2,1%.
Sondage du Los Angeles Times réalisé du 10 au 14 avril, auprès de 623 électeurs de Pennsylvanie, 687 dans l'Indiana et 691 en Caroline du Nord, avec une marge d'erreur de plus ou moins 4 points.
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Le candidat Républicain, John McCain, en tête des sondages à la présidentielle
Les deux démocrates qui se disputent le droit d'affronter McCain ont tous deux gagné du terrain par rapport au sénateur de l'Arizona durant le mois écoulé mais Obama tire un peu mieux son épingle du jeu dans l'optique de duels en tête à tête.
Obama, qui avait six points de retard sur McCain le mois dernier, se retrouve au même niveau que lui à 45%. Clinton est cinq points en dessous du républicain (46%-41%), mais cet écart était de huit points en mars.
"Obama fait mieux que Clinton contre McCain, mais c'est une course serrée dans les deux cas", note le sondeur John Zogby. "Obama et Clinton se nuisent l'un à l'autre à mesure que leur rivalité se prolonge, et McCain a la voie libre." Alors qu'une primaire démocrate est prévue mardi prochain en Pennsylvanie, Obama s'est attiré de virulentes critiques de Clinton et de McCain pour avoir dit que les "Américains moyens" étaient remplis d'amertume du fait des problèmes économiques, qu'ils se rabattaient sur les armes à feu, la religion et l'hostilité à l'égard des immigrants.
Le sondage national, effectué de jeudi à samedi derniers, était quasiment terminé avant qu'éclate la polémique sur les propos tenus par Obama le 6 avril à San Francisco et rendus publics le 11. L'impact de ces déclarations sur la campagne est encore incertain. Obama creusé l'écart avec Clinton le mois dernier après avoir surmonté une controverse provoquée par des propos incendiaires de son pasteur Jeremiah Wright, tandis que Clinton était fustigée pour avoir déclaré à tort qu'elle avait fait face à des tirs isolés en Bosnie en 1996. "Obama a rebondi sur l'affaire Wright et Clinton a été examinée de près à son tour", commente Zogby. "A présent, on revient à Obama avec les propos sur l'homme moyen. C'est une course très cyclique." D'après le sondage, Obama supplante Clinton auprès des électrices (48%-42%) et auprès de l'électorat blanc (46%-41%). Le sénateur de l'Illinois arrive aussi en tête parmi les hommes, les Noirs, les jeunes électeurs et les personnes à hauts revenus. Clinton, sénatrice de New York, le devance chez les personnes âgées, les Hispaniques et les électeurs qui n'ont pas achevé leurs études secondaires. Obama a creusé l'écart avec Clinton en Pennsylvanie, où l'avantage à deux chiffres dont disposait la seconde se réduit à un seul chiffre dans les enquêtes les plus récentes.
Une victoire d'Obama en Pennsylvanie pourrait évincer Clinton de la course, alors qu'une grande victoire est nécessaire à la sénatrice de New York pour rattraper et dépasser son rival dans les scrutins régionaux et rallier des délégués pour la convention nationale. A dix scrutins de la convention démocrate, Obama détient une avance quasi insurmontable en ce qui concerne les délégués acquis. Mais aucun des deux candidats n'est susceptible d'obtenir assez de délégués pour l'emporter sans le secours des quelque 800 superdélégués (personnalités et responsables de parti) qui sont libres de soutenir qui ils veulent.
Le sondage national, réalisé auprès de 532 démocrates susceptibles de voter aux primaires, a une marge d'erreur de 4,3 points. Le sondage axé sur la course entre McCain et les deux démocrates rivaux a été effectué auprès de 1.049 électeurs potentiels et sa marge d'erreur est de 3,1 points.
mardi 15 avril 2008
Actualités du Centre. Italie Elections 2008 Le Centre-droit de Berlusconi majoritaire à la Chambre des députés et au Sénat
Silvio Berlusconi a salué sa victoire dès lundi soir en intervenant par téléphone lors de deux émissions télévisées: "Oui nous avons gagné, et c'est ce que je n'ai cessé de dire pendant toute la campagne électorale", a-il déclaré. "Je vais gouverner pendant cinq ans", a-t-il affirmé, annonçant "des mois difficiles" qui "demanderaient un grand courage" de la part des Italiens. Auparavant, M. Veltroni avait reconnu sa défaite, estimant que le résultat était "clair". Ce sera la troisième fois que M. Berlusconi, 71 ans, accèdera au pouvoir. En avril 2006, après un mandat de cinq ans et un bilan controversé, le magnat des médias avait été battu par son vieil adversaire de gauche Romano Prodi. Pour son premier scrutin national, l'ex-maire de Rome, Walter Veltroni, 52 ans, a rassemblé, selon les projections, environ 33% des voix au Sénat, alors qu'il portait le lourd héritage des 20 mois du gouvernement Prodi qui a battu des records d'impopularité et dont l'image a été ternie par la crise des déchets à Naples. "Il s'agit d'un résultat moyen, Veltroni espérait mieux", a déclaré à l'AFP le politologue Stefano Folli. Rompant avec les grandes coalitions hétéroclites de gauche, le PD est né de la fusion à l'automne dernier des ex-communistes et des catholiques de gauche et s'est présenté seul aux élections.
La Ligue du nord (régionaliste, anti-immigrés et anti-européen) devrait réaliser un score bien meilleur qu'en 2006 en recueillant 8,3% des voix au Sénat, selon les projections d'Ipsos, contre 4,5% aux dernières législatives. Le chef de la Ligue Umberto Bossi, qui avait récemment menacé de "prendre les fusils contre la canaille romaine", a cherché à rassurer lundi soir: "Berlusconi est un ami. Nous avons respecté notre parole, il ne sera jamais otage (de la Ligue)". L'Italie des valeurs (Idv) de l'ancien juge anti-corruption Antonio Di Pietro (2,3% en 2006), une formation alliée au PD au sein de la coalition de centre-gauche, obtiendrait environ 4,1% des voix au Sénat, selon Ipsos. "La Ligue et l'Idv ont des positions populistes, proches de l'anti-politique. Au lieu de s'abstenir, certains électeurs les ont préférés aux grands partis", a déclaré à l'AFP Marco Tarchi, professeur de sciences politiques à Florence. Ces élections ont été précédées par une montée de l'"anti-politique", illustrée par les succès rencontrés par le comique Beppe Grillo et le livre "La caste" qui dénonce les privilèges des élus. Par rapport aux dernières législatives de 2006, la participation a baissé de 3,5 points à un peu plus de 80%, selon le ministère de l'Intérieur. Selon les projections, la Gauche arc-en-ciel (communistes et Verts) a été laminée, ne recueillant qu'environ 3,5% des voix au Sénat contre 11,5% en 2006. C'est la deuxième fois que les Italiens retournent aux urnes en l'espace de deux ans pour des législatives. Ces élections anticipées ont été provoquées par la chute fin janvier du gouvernement Prodi.
lundi 14 avril 2008
Actualités du Centre. François Bayrou utilise la thèse du complot pour expliquer les dissensions au sein de son parti
Le "troisième homme" de la présidentielle a fustigé "l'intrigue, la déloyauté, le cynisme" des gouvernants, à un moment où le pays "va dans le mur", avec "une dégradation parallèle de la situation économique, financière et sociale". Il a également fustigé la création d'un "comité de liaison" de la majorité piloté par Nicolas Sarkozy, alors que le président est censé être "au-dessus des intérêts et des contingences des partis", et le projet de changement du mode de scrutin pour les régionales. Un projet "destiné, croient-ils, à nous empêcher de trouver notre place dans cette élection", a-t-il dénoncé. "Je conduirai sans faiblir la contre-attaque contre ces manoeuvres", a-t-il affirmé, écartant un "illusoire retour en arrière" à une UDF qui serait "de nouveau l'allié inconditionnel du parti majoritaire".
Pour une "clarification" qui devra être effectuée "avant l'été", M. Bayrou a décidé de soumettre au vote des quelque "60.000 adhérents" un "texte d'orientation qui ne laissera aucune place à l'ambiguïté". Il a invité "tout dirigeant qui ne serait pas d'accord avec la ligne d'indépendance" qu'il défend à présenter "sa propre motion", dans un défi à ceux qui contestent sa stratégie, comme les sénateurs centristes menés par Michel Mercier, trésorier du parti. "Je n'accepterai plus ni manoeuvre interne ni déstabilisation externe, ni le bazar", a-t-il prévenu. Le député des Pyrénées-Atlantiques a précisé que s'il n'obtenait pas la "confiance" des adhérents lors de ce vote, il cesserait "évidemment" d'exercer ses fonctions à la tête du parti. Mais il semble n'avoir aucune inquiétude sur l'issue de la consultation: "ce qui a été parfaitement compris par les adhérents ne correspond pas tout à fait au monde des élus", a-t-il lancé. Il a également exclu que les "UDF historiques" puissent récupérer le siège et les actifs du parti, une autre "manoeuvre" qui selon lui "échouera lamentablement". "L'UDF appartient aux adhérents", qui ont choisi lors du congrès de décembre 2007 "la naissance d'un nouveau mouvement", le MoDem, a-t-il rappelé, affichant "une grande tranquillité" à ce sujet.
Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, a jugé que François Bayrou se posait en "victime" pour "rallier les sympathies". François Sauvadet, chef de file des députés du Nouveau Centre (ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy) a estimé qu'il invoquait "la vieille théorie du complot pour expliquer l'échec de sa gestion autocratique du Modem".
dimanche 13 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama dans une situation difficile après es propos condescendants sur la classe ouvrière
La polémique porte sur des propos tenus en privé par le sénateur de l'Illinois lors d'une soirée de collecte de fonds dimanche. Constatant qu'il avait du mal à rallier les électeurs de la classe ouvrière, il les a décrits comme des gens frustrés par la situation économique. "Il n'est pas surprenant, donc, qu'ils deviennent amers, qu'ils s'accrochent à leurs armes, ou à la religion, ou à la haine contre ceux qui ne sont pas comme eux, ou qu'ils rejettent les immigrants ou le commerce pour exprimer leur frustration", a-t-il déclaré. Ces propos, mis en ligne sur le site Internet politique http://www.huffingtonpost.com", ont fait naître une vague de critiques, tant de la part de la sénatrice démocrate Hillary Clinton que du candidat républicain John McCain et d'autres membres du parti républicain. L'affaire pourrait mettre sur le devant de la scène, à un moment inopportun, l'un des points faibles de Barack Obama, à savoir son image d'avocat diplômé d'Harvard, arrogant et distant.
Actualités du Centre. Les dissensions au Mouvement démocrate pourraient bénéficier au Nouveau Centre
M. Arthuis a quant à lui annoncé le week-end dernier son départ du Mouvement démocrate. L'ancien ministre des Finances veut "faire revivre l'UDF", mise en sommeil par François Bayrou le 30 novembre dernier à la veille du congrès fondateur du MoDem. Il a obtenu de M. Bayrou la convocation d'un comité directeur de l'UDF le 16 avril prochain. A entendre les dirigeants du Nouveau centre, qui jugent vouée à l'échec cette tentative de résurrection de l'UDF, le sénateur de la Mayenne pourrait les rejoindre. "La position de Jean Arthuis a évolué", a remarqué François Sauvadet, président du groupe NC à l'Elysée. Derrière cette offensive se cacherait selon certains la volonté de l'Elysée d'isoler encore François Bayrou après son échec aux municipales. Une note à Nicolas Sarkozy publiée jeudi par "Le Monde" détaille cette stratégie. Selon l’auteur de cette note, un tiers des 30 sénateurs UDF seraient prêts à rejoindre le Nouveau centre. La perspective des élections sénatoriales de septembre prochain et les enjeux financiers ne sont pas pour rien dans cette offensive. Les sénateurs centristes rapportent au MoDem une grande partie de son financement public. Leur ralliement au Nouveau centre réglerait la question du financement de ce parti. Lors de sa conférence de presse, M. Morin a salué la création du comité de liaison de la majorité. Le président du Nouveau centre a réaffirmé sa volonté de proposer "une alternative à ceux qui sont dans la majorité mais n'ont pas forcément envie d'être au sein de l'UMP", et de nouer une relation "d'indépendance et de contrat" avec le parti majoritaire. "C'est cela qui nous différencie de François Bayrou qui considère qu'être libre, c'est rester seul", a-t-il glissé. Hervé Morin a annoncé que le comité exécutif du NC réuni mardi avait décidé de désigner des têtes de liste pour les élections européennes de 2009 et régionales de 2010 pour pouvoir ensuite négocier avec l'UMP. Il n'a pas exclu des listes autonomes dans certaines régions. "Nous occuperons totalement l'espace politique qui est le nôtre parce que nous aurons le courage de nous affronter aux électeurs", a-t-il expliqué. Le président du NC voit dans les élections municipales la validation de cette stratégie. Sur les rares conquêtes de la droite, deux villes -Agen et Châtellerault- ont été remportées par le Nouveau centre.
samedi 12 avril 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama refait son retard sur les «super délégués» du Parti démocrate
Or, en dépit de l'intense campagne menée par Hillary Clinton, la plupart des super délégués qui ont fait connaître leur choix depuis janvier se sont ralliés à Obama. Au cours du mois écoulé, le mouvement en faveur d'Obama s'est encore accéléré, le sénateur de l'Illinois empochant près de 25 super délégués contre une poignée seulement pour la sénatrice de New York. A dix jours de la prochaine primaire, le 22 avril en Pennsylvanie, Obama compte quelque 130 délégués "classiques" et 700.000 voix environ de plus que Clinton, si on exclut les primaires de Floride et du Michigan (dont les résultats ont été invalidés par le Parti démocrate qui refusait qu'elles se déroulent si tôt dans le processus électoral). "Les super délégués voient l'avance d'Obama croître, et il est absolument évident qu'il sera très difficile pour Clinton de le rattraper. Si Obama décroche quelques victoires supplémentaires, ça pourrait être la ruée", note Steven Schier, politologue au Carleton College, dans le Minnesota. Il reste quelque 315 super délégués à convaincre. D'où la double importance des dix dernières élections primaires à venir, de la Pennsylvanie le 22 avril au Montana et au Dakota du Sud, début juin: obtenir la victoire dans les urnes et séduire dans la foulée les super délégués encore indécis. "La plupart des super délégués sont dans une posture attentiste. Ils attendent l'issue en Pennsylvanie et dans les derniers Etats avant de prendre leur décision", affirme Phil Singer, porte-parole de Clinton. L'argument ne convainc pas Simon Rosenberg, du groupe de soutien NDN à Obama. "Un nombre considérable d'entre eux ont déjà tranché, et la plupart en faveur d'Obama", dit-il.
vendredi 11 avril 2008
Actualités du Centre. Selon Le Monde, voici la note interne de l’Elysée sur la situation des partis centristes
«1) Plusieurs mouvements récents dans la famille centriste sont à noter.
Votre proposition à Michel Mercier pour appartenir officiellement à la Majorité présidentielle a sans doute été un déclencheur puisque le président du groupe UC du Sénat ne s'en est pas caché.
Les ministres centristes (Hervé Morin, Valérie Létard, André Santini – Christian Blanc se tient à l'écar) ont alors redoublé d'assiduité auprès des sénateurs centristes pour leur proposer une alliance plus claire au sein du Nouveau Centre. Le petit groupe prêt à le faire atteindrait aujourd'hui le tiers de l'effectif.
Depuis le lendemain des élections municipales, Michel Mercier a fait savoir à François Bayrou et Marielle de Sarnez qu'il ne les suivrait plus dans des opérations suicides et sectaires et que c'était là sa responsabilité de trésorier à la fois de l'UDF et du MoDem.
Jean Arthuis, dans une interview au Journal du dimanche, est venu s'aligner pratiquement mot pour mot sur la position de Michel Mercier.
Thierry Cornillet, député européen centriste, que vous avez reçu, a de son côté publié un manifeste pour le Centre qui constitue à la fois une proposition et une analyse pertinente de la situation : le Nouveau Centre ne recrutera pas plus, par contre il est possible de retravailler dans le cadre de l'UDF historique sans François Bayrou.
Dans le même temps, de nombreux élus dans le Grand Ouest, maires de petites villes (Douarnenez, Concarneau, Landerneau, Quimperlé) ne s'affilient pas au Nouveau Centre mais se réclament de l'Union centriste. Pierre Méhaignerie, comme il vous l'a d'ailleurs dit, les encourage dans ce sens. S'ils ne veulent pas venir à l'UMP, il préfère qu'ils n'aillent pas non plus au Nouveau Centre.
2) Derrière ces mouvements variés, plusieurs constantes peuvent nous permettre de continuer à compter sur l'ensemble de la famille centriste pour la recherche d'une majorité au Sénat et d'une majorité au Congrès.
Michel Mercier souhaite sincèrement être ministre et reste très intéressé par la possibilité pour un parlementaire de retrouver son siège directement comme l'avant-projet de loi constitutionnelle le prévoit.
Jean Arthuis veut conserver la présidence de la commission des finances en septembre prochain.
Pierre Méhaignerie veut rester la référence centriste au sein de l'UMP.
Enfin, il est clair qu'à quelques semaines du versement aux partis politiques de la dotation publique de l'Etat, les sénateurs centristes et de nombreux élus locaux ne veulent plus en faire bénéficier François Bayrou et Marielle de Sarnez, sans pour autant apporter tout cela au Nouveau Centre.
En conclusion, il est possible dans les semaines qui viennent que les UDF centristes historiques récupèrent même matériellement le siège du parti et tous les actifs qui y sont, lesquels appartiennent toujours formellement à l'UDF. Nous nous retrouverions alors avec un parti centriste supplémentaire (l'ancienne UDF) entre le Nouveau Centre et le MoDem.
3) Il est clair que, depuis plusieurs semaines, cette analyse a été faite par Jean-Louis Borloo et son secrétaire général, Laurent Hénart. Le ministre d'Etat multiplie les entretiens et les déjeuners avec l'ensemble de cette mouvance et tente, en vain jusque-là, de la fédérer à son profit.
Dans ce contexte, la réunion que vous présidez [mercredi 9 avril] avec la majorité présidentielle n'en est que plus opportune. »
L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Où est la « place du Centre » ?
jeudi 10 avril 2008
L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. John McCain est-il centriste ?
Actualités du Centre. François Bayrou convoque le comité directeur de l’UDF pour couper l’herbe sous le pied des contestataires
Actualités du Centre. Le Parti démocrate italien se veut proche des démocrates américains et du centre-gauche
mercredi 9 avril 2008
Actualités du Centre. Jean-Marie Cavada, vice-président du groupe Nouveau Centre au Conseil de Paris
Actualités du Centre. L’UDF va-t-elle ressusciter?
mardi 8 avril 2008
Actualités du Centre. François Bayrou exclut de faire revivre l’UDF en invoquant son combat personnel
Actualités du Centre. Italie Grande coalition après les élections ?
Veltroni a rétorqué que le problème est vieux de quatorze ans et existait donc à l'époque où Berlusconi était au pouvoir. "Chacun porte une part de responsabilité, y compris le centre-gauche", a déclaré Veltroni, ancien maire de Rome, attendu à Naples samedi, au lendemain de la visite de son rival. Le traitement inadéquat des déchets, une activité dans laquelle était fortement impliquée la Camorra, la mafia locale, est rendu responsable de maladies et de la découverte de traces de dioxine dans la mozzarella, fleuron de la gastronomie locale. Le tourisme à Naples s'est tari et de nombreux restaurants ont fermé leurs portes, aggravant encore la situation d'une ville dont la réputation est déjà ternie par les violences imputées à la Camorra. Vendredi encore, un jeune homme de 19 ans a été tué et son frère a été attaqué dans la rue. Selon un récent sondage d'opinion, la crise devrait inciter les électeurs à mettre fin au pouvoir exercé depuis dix ans en Campanie par le centre-gauche, en dépit des succès enregistrés par l'ancien chef de la police Gianni De Gennaro, nommé par Romano Prodi pour débarrasser Naples des ordures qui s'y étaient accumulées. Berlusconi est crédité d'une avance de cinq à neuf points sur Veltroni dans les sondages sur les intentions de vote pour la chambre basse, mais au Sénat, les résultats pourraient être si serrés que l'on parle d'une grande coalition après les élections.