Walter Veltroni a démissionné mercredi de son poste de maire de Rome pour mener le centre gauche à la bataille électorale qui l'opposera les 13 et 14 avril au chef de file de la droite, l'ex-chef de gouvernement, Silvio Berlusconi. Etoile montante de la gauche cet ancien journaliste féru de cinéma et professionnel de la politique est devenu en octobre dernier le chef du nouveau Parti démocrate (PD), fusion des Démocrates de gauche (ex-communistes) et des catholiques de gauche de la Marguerite. Rompant avec une longue tradition de coalitions dont les Italiens sont las après les vingt mois chaotiques du gouvernement de Romano Prodi, le PD se présentera "seul" aux législatives et a refusé une alliance avec la gauche radicale (communistes et Verts). Walter Veltroni a toutefois accepté de conclure mercredi un accord avec le petit parti Idv (Italie des valeurs, 2,3% des voix en 2006) d'Antonio Di Pietro, ministre et ex-juge anti-corruption de l'opération "Mains propres" menée contre les élus dans les années 1990. "Nous avons conclu un accord qui n'est pas seulement électoral mais également politique", a souligné M. Di Pietro, évoquant notamment l'interdiction pour les candidats condamnés par la justice de se présenter.
Selon un sondage diffusé mercredi par la chaîne de télévision Sky TG 24, l'écart entre le PD et le nouveau parti dirigé par Silvio Berlusconi, "Peuple de la liberté" (PDL), s'est réduit à 11,5 points contre les 16 points d'une enquête du 31 janvier. Selon ce sondage de l'Institut Consortium, le PDL obtiendrait 40,5% des voix, contre 29% au PD. Au total, la droite obtiendrait 53,5% des voix et la gauche 44%.
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