Site politique sur le Centre et le Centrisme
jeudi 31 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barack Obama tient un discours contraire à sa vision de rassemblement
Le retrait de John Edwards de la pré-campagne démocrate aux Etats-Unis laisse place à l'invective entre les deux favoris Hillary Clinton et Barack Obama. Le sénateur de l'Illinois a accusé mercredi sa rivale de n'avoir qu'une obsession, atteindre la Maison Blanche. Il lui a également ailleurs reproché d'avoir pris des positions semblables à celles du président George W. Bush et du candidat à l'investiture républicaine John McCain par opportunisme politique. Le sénateur de l'Illinois a décrit son homologue de l'Etat de New York comme un personnage calculateur, qui divise l'électorat démocrate en prenant position aux côtés des républicains sur des sujets comme le commerce, le rôle des groupes de pression en politique ou encore la sécurité nationale. Parallèlement, Barack Obama semble prendre pour un principe acquis que John McCain, fraîchement vainqueur de la primaire de Floride, sera désigné par le parti républicain l'été prochain pour briguer la Maison Blanche. "Les démocrates vont gagner en novembre et ils construiront une majorité au Congrès non pas en désignant un candidat qui unira l'autre parti contre nous, mais en choisissant un candidat capable d'unir ce pays autour d'un mouvement pour le changement", a déclaré Barack Obama, s'exprimant après l'annonce par John Edwards de son retrait de la campagne interne démocrate, le laissant de fait dans un face-à-face avec Hillary Clinton. L'équipe de campagne de l'ex-Première dame des Etats-Unis n'a pas tardé à réagir faisant observer que M. Obama était en train de renier sa promesse de mener une campagne positive. "Le sénateur Obama ne semble pas prêt à pratiquer la nouvelle politique dont il parle si souvent. En fait, les remarques du sénateur Obama semblent plutôt montrer que son discours sur le fait d'unir le pays n'est que ça: un discours", a ironisé le porte-parole de Mme Clinton Phil Singer.
mercredi 30 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton et Barack Obama seuls en lice chez les démocrates
L'ancien sénateur américain John Edwards a annoncé mercredi son retrait de la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre prochain. "Il est temps que je me retire", a-t-il déclaré à La Nouvelle-Orléans, où il avait lancé sa campagne il y a un an. "Avec nos convictions (...), nous reprendrons la Maison Blanche en novembre". Le sénateur noir de l'Illinois Barack Obama et l'ex-First Lady Hillary Clinton sont désormais seuls en lice pour l'investiture. John Edwards a rapporté qu'ils avaient tous deux promis que la lutte contre la pauvreté sera le thème central de leur campagne. L'ancien sénateur de Caroline du Nord, déjà candidat à l'investiture démocrate en 2004, n'a remporté aucune des primaires organisées depuis le début du mois. Défenseur des classes moyennes, John Edwards avait bien entamé la course à l'investiture en arrivant deuxième des caucus de l'Iowa, derrière M. Obama, mais devant Mme Clinton. Toutefois, il n'est arrivé que troisième dans les scrutins qui ont suivi. Il n'a ainsi pas réussi à l'emporter samedi dernier en Caroline du Sud, Etat où il est né et qu'il avait gagné lors des primaires de 2004. John Edwards n'a pas dit quel candidat il soutiendrait pour l'investiture démocrate. Mme Clinton et M. Obama ont salué leur ancien adversaire et ont immédiatement tendu la main à ses partisans. "John Edwards a mis fin à sa campagne aujourd'hui de la même manière dont il l'avait commencée, en soutenant les personnes qui sont trop souvent laissées pour compte et pratiquement toujours exclues de notre débat national", a réagi la sénatrice de New York. De son côté, M. Obama a jugé que l'ancien sénateur s'était retiré avec "élégance" de la course. "Je pense qu'il a mené une grande campagne", a-t-il déclaré. M. Obama a parlé à M. Edwards mardi soir et demandé son soutien, selon des collaborateurs du sénateur noir de l'Illinois. Dans un communiqué de son équipe de campagne, M. Obama salue également le "combat" de M. Edwards "pour donner une voix aux sans-voix et de l'espoir aux personnes en difficulté". Selon un sondage Associated Press-Yahoo réalisé en janvier, 40% des partisans d'Edwards choisiraient Mme Clinton comme leur deuxième candidat démocrate préféré tandis qu'un quart préféreraient M. Obama. L'impact de son retrait se fera sentir lors du "Super Tuesday", le 5 février, quand 22 Etats américains sur 50 se rendront aux urnes.
mardi 29 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Ted Kennedy soutien la candidature de Barack Obama
Le « patriarche » du clan Kennedy, Edward alias Ted, a apporté, lundi 28 janvier, son soutien à la candidature de Barack Obama à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine, lors d'un meeting à l'American University de Washington. Le frère du président John F. Kennedy et de l'ancien candidat à la présidentielle Robert Kennedy, s'est lancé dans un vibrant éloge du jeune sénateur de l'Illinois, saluant son "courage", sa "grande intelligence", "son habileté infatigable" et son "efficacité". "Je sens le vent du changement", a-t-il lancé. "Je sais qu'il est prêt à être président dès le premier jour", a-t-il ajouté dans une critique implicite de l'ex-Première dame Hillary Clinton, qui s'affirme la seule en mesure de gouverner "dès le premier jour". "Je me rappelle une autre époque, dans les années 1960, quand je suis arrivé au Sénat l'âge de 30 ans. Nous avions un nouveau président qui inspirait le pays, et spécialement les jeunes, à rechercher une nouvelle frontière", a lancé Edward Kennedy sous les vivats enthousiastes de quelques milliers de partisans, pour la plupart des jeunes. "Le moment est venu pour une nouvelle génération", a conclu le sénateur de 75 ans, avant d'enlacer Barack Obama.
lundi 28 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Nouvelle dynamique pour Barack Obama large vainqueur des primaires en Caroline du Sud
Spectaculairement relancé dans la course à la nomination démocrate après sa large victoire samedi en Caroline du Sud, Barack Obama continue à faire campagne pour prouver qu'il n'est pas seulement le candidat de la minorité noire mais de tous les Américains. "Nous avons avec nous la coalition la plus diversifiée qui soit", a assuré samedi soir le jeune sénateur de l'Illinois (nord) à ses partisans venus fêter sa victoire à Columbia, la capitale de l'Etat. M. Obama a obtenu 55% des suffrages, devançant très largement Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards, natif de Caroline du Sud (18%). Si sa victoire était attendue dans cet Etat, l'écart qu'il a creusé avec Hillary Clinton dépasse largement toutes les prévisions. Mais M. Obama qui veut incarner "le changement" devra confirmer rapidement qu'il est capable de rassembler, comme il l'a promis samedi soir "jeunes et vieux, pauvres et riches, Blancs et Noirs, Hispaniques, Asiatiques, Amérindiens". Plus de la moitié des électeurs démocrates de Caroline du Sud sont Noirs et les analyses du scrutin ont montré que M. Obama avait bénéficié des voix de 80% de cette communauté et de seulement 24% des voix de la communauté blanche. Il a toutefois remporté presque autant de votes chez les hommes blancs que Hillary Clinton, soulignait dimanche le Washington Post.
Alors que M. Obama n'a jamais souhaité faire de la couleur de sa peau un enjeu de la campagne, le facteur racial s'est invité dans la course à la Maison Blanche avec ce vote en Caroline du Sud et un premier scrutin dans un Etat comptant une très forte minorité noire (30%). En 1984 et 1988, le militant noir des droits civiques Jesse Jackson avait lui aussi remporté les primaires démocrates de Caroline du Sud. Mais à la différence de M. Jackson, M. Obama n'est pas candidat pour faire de la figuration. Le danger pour lui, notaient dès samedi soir des experts, est de n'apparaître que comme "le candidat noir". Hillary Clinton au contraire devra tenter de se rapprocher de cet électorat qui lui était favorable mais qui semble lui faire désormais défaut.
Dans neuf jours, des primaires et caucus se dérouleront dans une vingtaine d'Etats. Mme Clinton est donnée favorite dans son Etat de New York mais aussi en Californie, dans le New Jersey et le Massachusetts. A eux seuls, ces quatre Etats enverront 970 délégués à la convention chargée de désigner formellement le candidat démocrate. Dans la perspective du "méga-mardi" du 5 février, la campagne a pris une dimension nationale. Mme Clinton est dimanche dans le Tennessee, un des Etats qui sera le plus disputé, et M. Obama est à Macon (Géorgie), puis dans l'Alabama. John Edwards, dont les chances d'emporter la nomination paraissent sérieusement compromises, a prévu de se rendre en Géorgie, dans le Missouri et le Tennessee. Parmi les Etats qui entreront dans la danse le 5 février, il y a des Etats plutôt progressistes comme New York et la Californie et d'autres plus modérés comme le Kansas. Certains ont une forte communauté noire (Géorgie, Alabama), d'autres une importante communauté hispanique (Arizona, Nouveau-Mexique), d'autres sont très majoritairement blancs (Dakota du Nord, Minnesota).
Alors que M. Obama n'a jamais souhaité faire de la couleur de sa peau un enjeu de la campagne, le facteur racial s'est invité dans la course à la Maison Blanche avec ce vote en Caroline du Sud et un premier scrutin dans un Etat comptant une très forte minorité noire (30%). En 1984 et 1988, le militant noir des droits civiques Jesse Jackson avait lui aussi remporté les primaires démocrates de Caroline du Sud. Mais à la différence de M. Jackson, M. Obama n'est pas candidat pour faire de la figuration. Le danger pour lui, notaient dès samedi soir des experts, est de n'apparaître que comme "le candidat noir". Hillary Clinton au contraire devra tenter de se rapprocher de cet électorat qui lui était favorable mais qui semble lui faire désormais défaut.
Dans neuf jours, des primaires et caucus se dérouleront dans une vingtaine d'Etats. Mme Clinton est donnée favorite dans son Etat de New York mais aussi en Californie, dans le New Jersey et le Massachusetts. A eux seuls, ces quatre Etats enverront 970 délégués à la convention chargée de désigner formellement le candidat démocrate. Dans la perspective du "méga-mardi" du 5 février, la campagne a pris une dimension nationale. Mme Clinton est dimanche dans le Tennessee, un des Etats qui sera le plus disputé, et M. Obama est à Macon (Géorgie), puis dans l'Alabama. John Edwards, dont les chances d'emporter la nomination paraissent sérieusement compromises, a prévu de se rendre en Géorgie, dans le Missouri et le Tennessee. Parmi les Etats qui entreront dans la danse le 5 février, il y a des Etats plutôt progressistes comme New York et la Californie et d'autres plus modérés comme le Kansas. Certains ont une forte communauté noire (Géorgie, Alabama), d'autres une importante communauté hispanique (Arizona, Nouveau-Mexique), d'autres sont très majoritairement blancs (Dakota du Nord, Minnesota).
dimanche 27 janvier 2008
Actualités du Centre. Municipales 2008 Paris : Bertrand Delanoë n’exclut pas de s’allier avec le Mouvement démocrate
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë n'a pas exclu dimanche soir une alliance au deuxième tour des municipales avec le MoDem qu'il prend "au sérieux", mais seulement "sur des bases saines", "sur des idées et pas sur des combinaisons". Interrogé au Grand rendez-vous Europe 1-TV5 Monde-Le Parisien Aujourd'hui en France, sur l'éventualité d'alliances avec les Verts ou le MoDem, il a répondu: "Je suis prêt à m'allier, mais sur des bases saines c'est-à-dire sur des idées et pas sur des combinaisons". "Ce que je ne veux pas, c'est des calculs politiciens", a-t-il dit, démentant "formellement" qu'un accord au deuxième tour eut été conclu avec le parti de François Bayrou. "Je constate une grande évolution du Modem et je veux être respectueux de cette évolution", a dit le maire de Paris "Regardez Mme de Sarnez", qui est "conseillère de Paris élue sur une liste RPR, elle est maintenant beaucoup plus ouverte, c'est une évolution que je note", a dit le maire de Paris à propos de la candidate du Mouvement démocrate à la mairie de Paris. "Je prends le MoDem au sérieux, il y a des idées que je trouve intéressantes", a-t-il dit. M. Delanoë a précisé qu'il se tournerait "d'abord vers les Verts" pour des alliances "mais à la proportion de ce que les citoyens leur auront donné dans chaque arrondissement". "Si dans un arrondissement ils ont 8% des voix ils ne vont pas me demander 15% des sièges", a-t-il prévenu. Par ailleurs, l'accord se fera "sur des idées c'est-à-dire que s'il s'agit d'être brutal et sectaire, non!. Mais s'il s'agit d'être dynamique, je serai très heureux d'être avec mes amis Verts".
Actualités du Centre. Sondages : 63% des personnes pensent que François Bayrou ne peut pas être président
L'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle Ségolène Royal est jugée l'opposante "la plus crédible à Nicolas Sarkozy » suivie de près par François Bayrou, selon un sondage réalisé par l'Ifop pour le Journal du Dimanche de cette semaine. Mme Royal recueille 28% des réponses des personnes interogées alors que le dirigeant du Modem en recueille 25%, suivi du maire (PS) de Paris Bertrand Delanoë (18%) et d'Olivier Besancenot (LCR, 14%). Toutefois, 13% des sondés répondent qu'"aucune" des ces quatre personnalités politiques proposées par le sondage ne leur conviennent. 2% ne se prononcent pas. Interrogés pour savoir s'il pensent "personnellement" que "François Bayrou peut être élu président de la République", 63 % des personnes interrogées répondent "non" et seulement 36 % "oui". 1% ne se prononcent pas.
(Sondage réalisé du 24 au 25 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 966 personnes représentatif / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
(Sondage réalisé du 24 au 25 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 966 personnes représentatif / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)
samedi 26 janvier 2008
Actualités du Centre. Municipales 2008 Roubaix : Le Mouvement démocrate sur une même liste que le parti communiste
Le maire PS de Roubaix (Nord), René Vandierendonck, a présenté samedi 26 janvier la liste qu'il conduira aux élections municipales et qui comptera 40% de candidats PS, 30% du MoDem, 6% du PCF, 6% du PRG et 18% de la société civile. Les deux premières places de la liste "Roubaix, ensemble" seront occupées par René Vandierendonck et une autre socialiste, Fanny Bullaert, la troisième revenant à Arnaud Verspieren, conseiller municipal sortant MoDem qui menait une des trois listes présentes face à celle du maire en 2001 au second tour des municipales. "C'est une liste qui nous rassemble. Dès le premier tour de la présidentielle, j'ai indiqué très clairement qu'il fallait ouvrir la majorité municipale à une sensibilité politique que je connais bien grâce à mon histoire personnelle et qui est le centrisme devenu MoDem", a déclaré René Vandierendonck. "La clarté de cet objectif a fait que nous avons pu, non pas procéder à des ralliements de circonstance, mais procéder à un véritable de travail d'analyse, de diagnostic, de projet avec le MoDem", a-t-il ajouté.
vendredi 25 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Un sondage donne Barack Obama largement en tête en Caroline du Sud
En perte de vitesse à la veille de la primaire démocrate de Caroline du Sud, Barack Obama conserve néanmoins 13 points d'avance sur Hillary Clinton dans cet état, selon un sondage Reuters/C-Span/Zogby. L'avance du sénateur de l'Illinois s'est réduite de deux points en 24 heures, tandis que John Edwards, crédité de 21% des intentions de vote, se rapproche de la deuxième place. Obama disposait d'une marge de 18 points il y a trois jours, mais le rapport de force s'établit désormais à 43% contre 38. Il reste très largement en tête auprès de l'électorat noir, majoritaire en Caroline dus Sud, qui se prononce à 55% en sa faveur, tandis que l'ex-First Lady recueille 18%. "Obama mène toujours, mais son avance continue à s'effriter", observe le sondeur John Zogby.
Actualités du Centre. Italie Chute du gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi
Le chef du gouvernement italien Romano Prodi a remis jeudi soir sa démission, après avoir perdu un vote de confiance au Sénat, au chef de l'Etat Giorgio Napolitano à qui il incombera de décider ou non de nouvelles élections. Romano Prodi, à la tête du gouvernement italien depuis 20 mois, n'a reçu la confiance que de 156 sénateurs, alors que 161 l'ont désavoué. La majorité était de 160 voix. Il a aussitôt remis sa démission au chef de l'Etat, qui va maintenant engager des consultations en commençant vendredi après-midi par les présidents des deux chambres. La proclamation des résultats dans l'hémicycle de la Chambre haute a été accueillie par les applaudissements des élus de la droite. M. Prodi avait quitté le Sénat avant la proclamation du résultat. "On va tout droit aux élections. C'est une grande joie", a déclaré le chef d'Alliance Nationale (droite conservatrice), Gianfranco Fini, tandis que des petits groupes de ses partisans ont manifesté bruyamment leur joie dans le centre de Rome. "Maintenant, il faut aller voter", a renchéri le dirigeant de la droite, Silvio Berlusconi. "Il faut éviter des élections anticipées qui précipiteraient le pays dans une situation dramatique", a au contraire déclaré le chef du centre gauche et maire de Rome Walter Veltroni, qui réclame le vote d'une nouvelle loi électorale avant de retourner aux urnes. La défection de quatre sénateurs de sa majorité - dont les deux élus du petit parti centriste et catholique Udeur - a suffi à faire chuter Romano Prodi qui depuis son accession au pouvoir il y a 20 mois avait eu toutes les peines du monde à garder unie une coalition hétéroclite. Alors que l'issue de ce scrutin était largement prévisible, Romano Prodi a cependant refusé de démissionner par anticipation et a préféré aller jusqu'au bout de la confrontation, malgré les pressions de ses alliés et du chef de l'Etat qui l'avaient incité à renoncer. "Je suis ici car on ne fuit pas devant le jugement de ceux qui représentent le peuple, et aujourd'hui notre peuple nous regarde", a-t-il souligné peu avant le vote. Il avait dans un dernier espoir plaidé devant l'hémicycle "le besoin de continuité" du pays, estimant qu'"arrêter l'expérience de ce gouvernement" était "un luxe que l'Italie ne pouvait pas se permettre". Mais le coup de grâce est venu de l'aile centriste de sa coalition de centre gauche élue en avril 2006. Alors que M. Prodi a toujours bénéficié d'une majorité extrêmement ténue au Sénat - une seule voix d'avance ces derniers mois - c'est la défection la semaine dernière de l'Udeur, liée à la démission du ministre de la Justice Clemente Mastella, qui a provoqué la crise actuelle. Dans le sillage de deux sénateurs Udeur, deux élus libéraux dont l'ex-chef de gouvernement Lamberto Dini, ont aussi quitté le navire. Le président de la République devra décider s'il convoque des élections anticipées ou opte pour la formation d'un gouvernement de transition pour quelques mois, le temps de réformer la loi électorale. Le président Napolitano s'est toujours opposé à un retour aux urnes dans les conditions actuelles. Les derniers sondages donnent la droite, dirigée par Silvio Berlusconi, gagnante de 10-12 points sur la gauche par 54,5%/56% contre 44/45%. Les délais sont cependant extrêmement courts pour trouver un accord sur une nouvelle loi électorale: ou bien la réforme est adoptée par le Parlement avant la mi-juin, ou bien elle sera soumise à cette date à un référendum d'initiative populaire auquel la Cour constitutionnelle a donné son feu vert le 16 janvier. En cas d'élections anticipées, le référendum ne serait pas annulé mais reporté d'un an. M. Prodi avait démissionné une première fois le 21 février 2007 en raison d'un désaveu du Sénat sur sa politique étrangère, mais il avait été reconduit par M. Napolitano et avait obtenu la confiance des deux chambres.
mercredi 23 janvier 2008
Actualités du Centre. Les sénateurs centristes de plus en plus proches du gouvernement
Le Premier ministre, François Fillon s'est rendu mardi à une réunion du groupe centriste au Sénat. Une rencontre dont le sénateur du Rhône, Michel Mercier, président du groupe de l'Union centriste, s'est dit «très content» et dont «l'excellente atmosphère» a été soulignée par tous. Selon Jean Arthuis, un des principaux opposants à François Bayrou au Mouvement démocrate, «tout le monde au groupe est favorable au redressement économique et financier de la France». Les sénateurs centristes «veulent travailler dans le constructif», ce qui les conduit à «apprécier que le chef du gouvernement vienne s'exprimer devant eux», a expliqué un collaborateur du groupe UDF. «Le premier ministre est resté une demi-heure de plus que prévu, pour répondre aux questions sans langue de bois», s'est félicité Pierre Fauchon. Selon le sénateur du Loir-et-Cher, «le groupe UDF s'entend bien» avec François Fillon, car «l'homme convient par son style». Il a été question de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, de la suppression des départements préconisée par le rapport Attali, des 35 heures. Nulle critique, nulle réserve ne s'est exprimée, même de la part de Jean-Jacques Jégou, l'un des deux ou trois sénateurs restés dans le sillage de François Bayrou, qui a posé la question sur les 35 heures. La plus grande partie des sénateurs centristes a pris leur distance avec les choix politiques de Bayrou. Sous couvert d'anonymat pour ne pas rendre impossible une éventuelle réconciliation, beaucoup qualifient sa stratégie de «suicidaire» et lui reprochent de «tout subordonner à son ambition présidentielle». Or, la plupart des sénateurs sont maires, se représentent aux municipales et sont tenus par des alliances locales. Les centristes, qui se sont toujours appuyés sur une alliance avec le RPR, puis avec l'UMP, redoutent une ligne politique qui risque de désorienter leurs électeurs et de les mettre en difficulté.
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Un sondage donne Clinton nettement en tête pour les primaires de Californie
Hillary Clinton devance de 12 points son plus proche rival, Barack Obama, chez les démocrates susceptibles de voter lors des primaires de Californie le 5 février, jour du "Super Tuesday", selon les résultats d'un sondage rendu public mardi. Trente-neuf pour cent des personnes interrogées indiquent qu'elles choisiront Hillary Clinton comme candidate du Parti démocrate pour la présidentielle et 27% affichent leur préférence pour Obama, sénateur de l'Illinois, à en croire cette enquête, réalisée par l'institut The Field Poll. Depuis décembre, chacun des deux favoris pour l'investiture démocrate a progressé en attirant des électeurs jusqu'alors acquis à John Edwards, qui ne séduit plus que 10% des sondés, ainsi qu'aux autres petits candidats. Vingt pour cent des personnes interrogées se déclarent encore indécises.
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton en tournée pour lancer sa campagne nationale
Hillary Clinton a inauguré mardi la phase nationale de la campagne présidentielle américaine, alors que ses adversaires en sont encore à lutter fiévreusement dans les dernières étapes régionales, en Caroline du Sud pour les démocrates, en Floride pour les républicains. Les agendas radicalement divergents des candidats, particulièrement de l'ex-Première dame démocrate Hillary Clinton et de son grand rival Barack Obama, qui joue à quitte ou double samedi en Caroline du Sud (sud-est), révèlent une différence d'approche avant le "super-mardi" du 5 février, qui verra voter plus d'une vingtaine d'Etats. Mme Clinton est allée dans la capitale fédérale Washington immédiatement après le féroce débat télévisé qui l'a opposée lundi soir à M. Obama. De Washington, elle devait lancer une tournée transcontinentale d'une trentaine d'heures, la menant notamment en Californie (ouest), en Arizona (sud-ouest) et dans le New Jersey (est), tous des Etats consultés le 5 février. M. Obama, lui, restait en Caroline du Sud, où il compte sur l'électorat noir, qui lui est de plus en plus favorable, pour remporter une indispensable deuxième victoire samedi après son succès inaugural en Iowa (centre) le 3 janvier. Depuis l'Iowa, Mme Clinton l'a emporté en défiant tous les sondages le 8 janvier dans le New Hampshire, puis encore samedi dans le Nevada (ouest), où elle a notamment bénéficié du soutien de près des deux tiers des électeurs hispaniques.
Dans le camp démocrate, l'équipe de Hillary Clinton a assuré que sa tournée nationale ne signifiait pas qu'elle laissait le champ libre à M. Obama en Caroline du Sud, puisqu'elle y laisse son époux, l'ex-président Bill Clinton, faire campagne en son nom. Le rôle croissant de Bill Clinton suscite une irritation croissante chez le jeune sénateur de l'Illinois. "Parfois je ne sais plus contre qui je suis candidat", a-il lâché lundi soir lors du débat télévisé.
L'ex Première Dame a défendu mardi le rôle de son mari dans la campagne, arguant que tous les candidats "bénéficient d'un soutien incroyablement dévoué et passionné de la part de leurs conjoints". Mais pendant que M. Clinton part à la rencontre des électeurs de Caroline du Sud, sa femme peut conforter son avance dans les gros Etats du "super-mardi". En Californie, le site internet RealClearPolitics lui attribue une avance de 10 points en moyenne, dans l'Etat de New York, dont elle est sénatrice, elle mène à deux contre un, tandis qu'au New Jersey mitoyen, elle caracole avec 19 points d'avance (45% contre 26%). M. Obama en revanche tient bon dans son Etat de l'Illinois (nord), ainsi que dans plusieurs Etats à forte population noire, comme la Georgie (sud-est).
Dans le camp démocrate, l'équipe de Hillary Clinton a assuré que sa tournée nationale ne signifiait pas qu'elle laissait le champ libre à M. Obama en Caroline du Sud, puisqu'elle y laisse son époux, l'ex-président Bill Clinton, faire campagne en son nom. Le rôle croissant de Bill Clinton suscite une irritation croissante chez le jeune sénateur de l'Illinois. "Parfois je ne sais plus contre qui je suis candidat", a-il lâché lundi soir lors du débat télévisé.
L'ex Première Dame a défendu mardi le rôle de son mari dans la campagne, arguant que tous les candidats "bénéficient d'un soutien incroyablement dévoué et passionné de la part de leurs conjoints". Mais pendant que M. Clinton part à la rencontre des électeurs de Caroline du Sud, sa femme peut conforter son avance dans les gros Etats du "super-mardi". En Californie, le site internet RealClearPolitics lui attribue une avance de 10 points en moyenne, dans l'Etat de New York, dont elle est sénatrice, elle mène à deux contre un, tandis qu'au New Jersey mitoyen, elle caracole avec 19 points d'avance (45% contre 26%). M. Obama en revanche tient bon dans son Etat de l'Illinois (nord), ainsi que dans plusieurs Etats à forte population noire, comme la Georgie (sud-est).
mardi 22 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Confrontation musclée entre Hillary Clinton et Barack Obama lors d’un débat sur CNN
Barack Obama et Hillary Clinton se sont durement affrontés lundi soir lors d'un débat télévisé entre les candidats démocrates en Caroline du Sud qui a tourné à l'affrontement personnel. Réunis à Myrtle Beach, dans cet Etat où auront lieu le 26 janvier la prochaine primaire démocrate, les deux favoris à l'investiture du parti de l'âne ont illustré la tension croissante qui règne entre eux, au point que le "troisième homme", John Edwards, les a sommés de mettre un terme à leurs "chamailleries". Après les critiques portées par l'équipe Clinton contre sa proposition de relance de l'économie américaine et ses prises de position sur la guerre en Irak, Obama a contre-attaqué. "Ce n'est tout simplement pas vrai", a dit le sénateur de l'Illinois en réponse aux propos de sa rivale sur l'impossibilité de financer son plan de relance économique.
Un accrochage a eu lieu à propose d’une controverse sur l'héritage de Ronald Reagan, dont Obama a dit la semaine dernière qu'il avait "modifié la trajectoire de l'Amérique". "Je pense qu'ils avaient des idées, mais qu'il s'agissait de mauvaises idées. Ils avaient de mauvaises idées pour l'Amérique", a dit Clinton. Obama a aussitôt répliqué en assurant qu'il n'avait jamais fait l'éloge du corpus idéologique républicain, mais qu'il avait simplement dit que Reagan avait su faire travailler ensemble des adversaires politiques.
Les deux candidats se sont en revanche accordés sur les inquiétudes d'une récession économique aux Etats-Unis et ont jugé inadéquat le plan de soutien esquissé vendredi par George Bush pour un montant de quelque 145 milliards de dollars. "Nous pourrions bien glisser dans une récession extraordinaire à moins que nous ne stimulions immédiatement l'économie", a dit Obama. Pour Clinton, la journée noire vécue lundi par les marchés financiers en Asie et en Europe - Wall Street était fermé pour cause de journée commémorative de Martin Luther King - est une "énorme sonnerie de réveil" qui explique, a-t-elle dit au passage, pourquoi elle avait réévalué sa première proposition qui était de l'ordre de 70 milliards de dollars. "Le plan de soutien proposé par le président n'est pas adéquat", a-t-elle dit. "C'est trop peu, trop tard et cela ne donne pas suffisamment d'argent aux gens les plus touchés par la hausse des prix de l'énergie et l'inflation du reste."
Un accrochage a eu lieu à propose d’une controverse sur l'héritage de Ronald Reagan, dont Obama a dit la semaine dernière qu'il avait "modifié la trajectoire de l'Amérique". "Je pense qu'ils avaient des idées, mais qu'il s'agissait de mauvaises idées. Ils avaient de mauvaises idées pour l'Amérique", a dit Clinton. Obama a aussitôt répliqué en assurant qu'il n'avait jamais fait l'éloge du corpus idéologique républicain, mais qu'il avait simplement dit que Reagan avait su faire travailler ensemble des adversaires politiques.
Les deux candidats se sont en revanche accordés sur les inquiétudes d'une récession économique aux Etats-Unis et ont jugé inadéquat le plan de soutien esquissé vendredi par George Bush pour un montant de quelque 145 milliards de dollars. "Nous pourrions bien glisser dans une récession extraordinaire à moins que nous ne stimulions immédiatement l'économie", a dit Obama. Pour Clinton, la journée noire vécue lundi par les marchés financiers en Asie et en Europe - Wall Street était fermé pour cause de journée commémorative de Martin Luther King - est une "énorme sonnerie de réveil" qui explique, a-t-elle dit au passage, pourquoi elle avait réévalué sa première proposition qui était de l'ordre de 70 milliards de dollars. "Le plan de soutien proposé par le président n'est pas adéquat", a-t-elle dit. "C'est trop peu, trop tard et cela ne donne pas suffisamment d'argent aux gens les plus touchés par la hausse des prix de l'énergie et l'inflation du reste."
Actualités du Centre. Italie Le gouvernement fragilisé après le départ d’un parti centriste
Le chef du gouvernement italien Romano Prodi interviendra mardi devant les députés sur la crise politique provoquée par l'annonce de la rupture définitive de son ex-ministre de la Justice Clemente Mastella avec la majorité gouvernementale. Romano Prodi se rendra mardi devant la Chambre des députés pour une "communication sur la situation politique", a annoncé lundi soir l'agence Ansa. Une réunion entre M. Prodi, ses deux vice-Premiers ministres - Massimo D'Alema, Francesco Rutelli -, le chef du nouveau parti de centre-gauche (Parti Démocrate) et maire de Rome Walter Veltroni ainsi que les principaux dirigeants de la coalition a eu lieu lundi soir à la présidence du Conseil, selon la télévision en continu Sky Tg 24. L'intervention de M. Prodi devant la Chambre, où le gouvernement dispose d'une majorité très confortable, pourrait être suivie d'un vote afin de vérifier l'état de la majorité, selon des sources proches de la coalition citées par l'agence Ansa. "S'il y a un vote de confiance, nous voterons contre. L'expérience du centre gauche est terminée", a annoncé lundi l'ex-ministre de la Justice Clemente Mastella au cours d'une conférence de presse, confirmant une rupture définitive avec la coalition de centre-gauche. "Nous sommes pour les élections. Cela n'est pas notre prérogative (de décider des élections, ndlr) mais nous sommes pour", a-t-il déclaré. Le pouvoir de dissoudre le Parlement appartient au président de la République. "Aujourd'hui, je dis +assez+ et je reprends mon indépendance d'homme, de politique, de citoyen. Je ne négocie pas (...) J'ai adressé une lettre à Prodi, l'expérience est terminée", a-t-il déclaré. M. Mastella avait annoncé mercredi dernier sa démission du gouvernement Prodi en raison d'une enquête judiciaire à l'encontre de son épouse pour corruption. Lui-même est visé par cette enquête pour le même délit mais l'information avait été connue après sa démission. M. Prodi lui avait demandé de revenir sur sa décision, mais M. Mastella avait confirmé jeudi que sa décision était définitive. Il avait alors annoncé que l'Udeur sortait de la majorité gouvernementale et accorderait un soutien au gouvernement Prodi au cas par cas. Le soutien de l'Udeur est crucial pour le gouvernement au Sénat. Il compte en effet trois sénateurs à la chambre haute où la majorité ne tient qu'à un fil et où chaque vote est risqué pour le gouvernement, issu des législatives d'avril 2006 remportées de justesse par le centre-gauche. La date d'un éventuel vote de confiance sur la politique du gouvernement n'était pas encore fixée lundi soir mais un vote très important pour la majorité était initialement prévu pour mercredi au Sénat sur une motion de défiance du centre-droit visant le ministre de l'Environnement Alfonso Pecoraro Scanio pour sa responsabilité supposée dans la crise des ordures à Naples. La perspective d'un référendum sur la révision de la loi électorale a également joué sur la décision de M. Mastella, pensent les observateurs. Si elle était adoptée, la réforme réduirait le poids des petits partis et le seul moyen pour empêcher cette consultation qui doit être organisée au plus tard le 15 juin par le gouvernement est de provoquer des élections anticipées. Le référendum est alors retardé d'un an. "La crise était déjà évidente dans les faits. Maintenant, il est indispensable et urgent de redonner la parole aux citoyens", a réagi l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi. Les prochaines législatives doivent théoriquement avoir lieu en 2011.
lundi 21 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Arnold Schwarzenegger ne soutiendra aucun candidat républicain
Le gouverneur républicain de Californie, Arnold Schwarzenegger, qui déclare se positionner au centre, fait savoir qu'il n'apportera son soutien à aucun candidat à la candidature républicaine à la Maison blanche, alors que la rumeur voulait qu'il se range derrière John McCain. "Je respecte tous les candidats républicains, et naturellement j'ai mes préférences, mais je ne m'impliquerai pas", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec le maire de New York Michael Bloomberg, ex-républicain devenu "indépendant" en juin dernier. "J'ai dit que je ne soutiendrais personne", a dit le gouverneur de l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis. "Je pense que cela ne m'aiderait pas et n'aiderait pas l'Etat de Californie. Je n'ai pas besoin d'aller soutenir l'un ou l'autre".
Le Centrisme en 2008. Entre espoirs et craintes
Que réserve donc cette année 2008 au Centre et au
Centrisme ? De bonnes choses, si l’on se réfère à la présidentielle
américaine qui se jouera au centre après les années « extrémistes »
de George W. Bush et dont les favoris sont deux centristes, Hillary Clinton et
Barack Obama. Des moins bonnes, si l’on regarde la scène politique française
avec un Centrisme de plus en plus divisé avec le Nouveau Centre, le Mouvement
démocrate, le nouveau « forum d’action » de Jean-Marie Cavada, Avenir
démocrate, l’UDF des centristes du Sénat sans oublier les nouvelles formations
des socio-démocrates du gouvernement, Eric Besson et Jean-Marie Bockel, mais
aussi les deux partis radicaux de Jean-Louis Borloo et Hean-Michel Baylet, qui
se sont repositionnés tactiquement au centre après le bon score de François
Bayrou aux présidentielles de 2007.
Les espoirs sont ceux qui viennent avant tout des Etats-Unis
qui va tourner la page des années Bush où le pouvoir appartint tant aux évangélistes
et aux « neocons » qu’aux cyniques style Cheney plus préoccupés par
les profits des multinationales dont évidemment les compagnies pétrolières que
par le bien-être de leurs concitoyens. Une coalition hétéroclite qui même si
ces membres n’avaient pas une vision identique de l’Amérique, avaient comme but
premier de détricoter toute la législation sociale et libérale au niveau des
mœurs des années Roosevelt, Truman, Kennedy et Johnson. Les américains veulent
maintenant recentrer leur pays d’autant qu’avec la guerre en Irak, les
problèmes se nomment économie avec l’emploi et l’inflation et social avec la
mise en place d’une assurance médicale nationale digne de ce nom. Un recentrage
qui devrait bénéficier au Parti démocrate puisque les deux vrais centristes en
course pour la présidentielle du 4 novembre prochain sont Hillary Clinton et
Barack Obama, ce dernier voulant une Amérique où l’on peut sublimer les
intérêts partisans. Le Centre pourrait même être représenté en tant que tel à
l’élection si le maire de New York, Michael Bloomberg (qui après avoir été
démocrate est devenu républicain avant de devenir indépendant !), se
lançait dans la course, ce qui est loin d’être encore exclu d’autant qu’il
bénéficierait sûrement du soutien du gouverneur de la Californie, Arnold
Schwarzenegger, autre centriste déclaré, qui a refusé d’apporter son soutien à
un candidat du Parti républicain dont il est pourtant membre même s’il gouverne
avec les Démocrates dans son Etat. Et de plus en plus d’hommes et de femmes politiques
réfléchissent à la création d’un troisième parti au centre de l’échiquier
politique.
D’autres espoirs viennent de l’Europe avec un recentrage
certain d’Angela Merkel, la chancelière allemande, qui a tenu récemment à
rappeler les racines centristes de son parti, la démocratie chrétienne. De
même, la Grande Bretagne compte deux centristes comme candidats au poste de
Premier ministre : Gordon Brown, l’actuel locataire du 10 Downing Street
et son concurrent du Parti conservateur, David Cameron. Bien sûr, les élections
ne sont pas prévues cette année mais pourraient néanmoins avoir lieu si les
problèmes rencontrés actuellement par le gouvernement du New Labour
persistaient.
Les craintes viennent avant tout de France. Un an après
l’élection présidentielle, les belles promesses du Centrisme semblent s’être
évaporées dans un méli-mélo de partis, d’ambitions et d’irresponsabilité. Les
prochaines élections municipales s’annoncent à haut risque pour les centristes
divisés en plusieurs familles dont, bien entendu, le Nouveau Centre et le
Mouvement démocrate. S’il sera difficile d’évaluer la force du premier qui fera
des listes communes avec l’UMP un peu partout (tout au moins là où on voudra de
lui), celle du second risque d’être une douche froide pour celui-ci. Les
défections n’ont pas manqué et risquent de continuer dans les mois qui viennent
faisant revenir les centristes aux pires heures de la fin des années 1960 et du
début des années 1970 lorsqu’ils étaient divisés et laminés avant de connaître
un come back avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing. François Bayrou qui
se verrait bien comme son successeur après l’avoir trahi – comme Sarkozy l’a
fait avec Chirac – va devoir montrer une capacité à encaisser les coups et à
rebondir s’il veut toujours pouvoir se raccrocher à son rêve obsessionnel,
devenir président de la république. Ce rêve pourrait d’ailleurs bien passer par
un abandon progressif de ses positions centristes pour « évoluer »
vers la social-démocratie (rappelons que pendant la campagne il a clairement
affirmé que le Mouvement démocrate devait être un parti social-démocrate) pour
récupérer les votes des socialistes. Une stratégie mis en œuvre voilà 35 ans
par… François Mitterrand dont François Bayrou est un fan à défaut d’en avoir le
charisme et, peut-être, espérons-le, l’amoralité politique.
L’année 2008 devrait également être difficile pour les
centristes italiens dont la coalition gouvernementale ne tient que par une voix
de majorité au Sénat et alors qu’une des petites formations centristes vient de
quitter cette coalition après la mise en cause judiciaire de son président et
ministre des affaires étrangères. En Belgique, les centristes seront au centre
( !) de toutes les tractations politiques pour former un gouvernement mais
cette position pourra également faire d’eux les fossoyeurs d’un pays qui,
rappelons-le ici, n’est né que de la volonté des grandes puissances européennes
de ne pas voir les Belges rejoindre la France lors de leur accession à
l’indépendance après leur révolution. S’il existe sûrement une
« conscience belge » après plus de cent cinquante ans d’existence du
pays, celle-ci ne peut néanmoins se prévaloir de puiser ses racines au fin fond
de l’Histoire. Reste que l’on comprend aisément pourquoi tous les pays
européens ont une peur terrible d’une possible partition du pays par rapport à
leurs propres problèmes intérieurs mais aussi en référence à ce qui se passe
dans les Balkans depuis vingt ans.
*Et de ce point de vue, le Centrisme européen devra
continuer à faire vivre l’idée d’Europe qui devient de moins en moins lisible.
Si les grands idéaux semblent morts pour l’instant, il ne faut pas que l’union
économique et la paix (seule raison de l’entrée en masse des douze derniers
pays pour éviter de « nouvelles yougouslavies ») soient remises en
cause. Et les partis centristes de tous les pays européens ont, au moins, cette
cause commune à défendre. Et ce n’est pas rien.
dimanche 20 janvier 2008
Une Semaine en Centrisme. Au centre, oui, mais du centre?
Dans la politique française, de plus en plus de gens se disent au centre. Mais dans cet inventaire à la Prévert, qui est vraiment « du Centre » ? En faisant le tour des prétendants, on s’aperçoit que désigner les vainqueurs de cette compétition est un exercice est difficile. Rappelons d’abord que le Centre est une pensée politique autonome caractérisée par un juste équilibre et un humanisme et dont le but est de permettre à tous d’être pris en compte en tant que personnes et d’avoir le meilleur de ce qu’ils peuvent obtenir. A partir de ce rappel, on peut reprendre notre exercice dont nous disions qu’il était difficile… parce qu’actuellement aucun homme politique, aucun parti politique ne répondent à ces critères ! Le Nouveau Centre est au centre-droit, le Mouvement démocrate est au centre-gauche, le radicalisme pratique dans sa mouvance de droite un centre-droit nationaliste et dans sa mouvance de gauche un centre-gauche nationaliste. On trouve des centristes de centre-droit à l’UMP et des centristes de centre-gauche au Parti socialiste. Sans parler des socialistes en rupture de banc comme Eric Besson ou Jean-Marie Bockel qui sont au centre-gauche. Dès lors, leur volonté d’incarner le Centre est une sorte d’usurpation.
Mais si personne n’est du Centre, cela veut-il dire que le Centre n’existe pas, qu’il n’est, tout au plus, qu’une référence abstraite ? Répondre par l’affirmative serait affirmer la même chose pour la Gauche et pour la Droite. Mais ce n’est pas le cas. Etre du Centre est un positionnement tout à fait réel. Encore faut-il que les conditions politiques soient remplies pour appliquer le Centrisme. Et c’est ici que le bas blesse. Dans la plupart des pays du monde, le Centre est minoritaire et doit s’allier avec une autre formation pour gouverner. Qu’il choisisse la Droite et le voilà catalogué à droite. Qu’il choisisse la Gauche et le voilà catalogué à gauche. En d’autres termes, seule une position majoritaire pourrait permettre au Centre de s’affirmer centriste. Mais même ce cas de figure n’apporterait pas forcément une certitude sachant que des gouvernements de gauche ont gouverné à droite et que des gouvernements de droite ont, plous rarement, gouverné à gauche. Mais, au moins, il serait possible d’analyser une « ligne politique centriste » ce qui n’a été possible en France que dans de rares circonstances au cours de la Troisième république (notamment avec Aristide Briand) et au début de la Quatrième république.
Doit-on alors se contenter de partis au centre à défaut d’avoir des partis du Centre ? Notons que ce serait un moindre mal mais ce serait aussi ramener la nébuleuse centriste à un simple groupe d’opportunistes. Or, à l’inverse de ce que croît le grand public et de ce que disent les partis de gauche et de droite, la sensibilité centriste existe bien chez ceux qui se disent du Centre sans forcément y être tout à fait. D’abord parce que leurs idées sont proches du Centrisme. Et puis, quel intérêt y aurait-il à être du Centre quand il serait souvent plus facile d’être dans un parti de gauche ou de droite pour avoir des postes et des gratifications ? C’est pourquoi être au centre s’est déjà avoir fait un bout de chemin vers le Centrisme et s’être mis en position de devenir du Centre…
En profiter comme le font certains que le Centrisme et le Centre n’existe pas car aucun parti n’a jamais appliqué un programme réellement et totalement centriste reviendrait à dire qu’il n’existe pas non plus de partis de gauche ou de droit car aucun n’a jamais appliqué réellement un vrai programme de gauche ou de droite. Et la politique n’existerait donc pas !...
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC
Mais si personne n’est du Centre, cela veut-il dire que le Centre n’existe pas, qu’il n’est, tout au plus, qu’une référence abstraite ? Répondre par l’affirmative serait affirmer la même chose pour la Gauche et pour la Droite. Mais ce n’est pas le cas. Etre du Centre est un positionnement tout à fait réel. Encore faut-il que les conditions politiques soient remplies pour appliquer le Centrisme. Et c’est ici que le bas blesse. Dans la plupart des pays du monde, le Centre est minoritaire et doit s’allier avec une autre formation pour gouverner. Qu’il choisisse la Droite et le voilà catalogué à droite. Qu’il choisisse la Gauche et le voilà catalogué à gauche. En d’autres termes, seule une position majoritaire pourrait permettre au Centre de s’affirmer centriste. Mais même ce cas de figure n’apporterait pas forcément une certitude sachant que des gouvernements de gauche ont gouverné à droite et que des gouvernements de droite ont, plous rarement, gouverné à gauche. Mais, au moins, il serait possible d’analyser une « ligne politique centriste » ce qui n’a été possible en France que dans de rares circonstances au cours de la Troisième république (notamment avec Aristide Briand) et au début de la Quatrième république.
Doit-on alors se contenter de partis au centre à défaut d’avoir des partis du Centre ? Notons que ce serait un moindre mal mais ce serait aussi ramener la nébuleuse centriste à un simple groupe d’opportunistes. Or, à l’inverse de ce que croît le grand public et de ce que disent les partis de gauche et de droite, la sensibilité centriste existe bien chez ceux qui se disent du Centre sans forcément y être tout à fait. D’abord parce que leurs idées sont proches du Centrisme. Et puis, quel intérêt y aurait-il à être du Centre quand il serait souvent plus facile d’être dans un parti de gauche ou de droite pour avoir des postes et des gratifications ? C’est pourquoi être au centre s’est déjà avoir fait un bout de chemin vers le Centrisme et s’être mis en position de devenir du Centre…
En profiter comme le font certains que le Centrisme et le Centre n’existe pas car aucun parti n’a jamais appliqué un programme réellement et totalement centriste reviendrait à dire qu’il n’existe pas non plus de partis de gauche ou de droit car aucun n’a jamais appliqué réellement un vrai programme de gauche ou de droite. Et la politique n’existerait donc pas !...
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton remporte les primaires du Nevada devant Barack Obama
Le jeu demeure grand ouvert dans la course à l'investiture pour la présidentielle américaine même si Hillary Clinton a remporté samedi une victoire précieuse. En remportant le caucus du Nevada avec 51% des suffrages démocrates, Hillary Clinton a donné définitivement tort à ceux qui avaient enterré la sénatrice de New York au soir de sa défaite initiale dans l'Iowa. Après sa "renaissance" dans le New Hampshire et sa victoire samedi dans le Nevada, Mme Clinton peut même se permettre de perdre en Caroline du Sud, sans pour autant compromettre ses chances de victoire finale dans la course à l'investiture démocrate. Troisième dans le Nevada, très loin derrière Mme Clinton et M. Obama, l'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards veut lui toujours croire en ses chances. Même si elles sont minces.
Actualités du Centre. Le groupe centriste du Sénat va accueillir le Premier ministre
Selon la radio Europe 1. François Fillon sera reçu mardi après-midi au Sénat par le groupe "Union centriste-UDF" dirigé par le Bayrouiste Michel Mercier. La venue d'un premier ministre au Sénat est rarissime. Au menu des discussions : la politique du gouvernement, la stratégie adoptée pour les municipales des 9 et 16 mars, sans oublier la suite du scrutin et la possible ouverture prônée par Nicolas Sarkozy. Le groupe dirigé par le sénateur du Rhône Michel Mercier est composé de 30 parlementaires issus de trois partis politiques : le nouveau centre, le MoDem et l'UDF. Le nom de Michel Mercier, proche de François Bayrou, circulerait dans les couloirs de Matignon pour une entrée au gouvernement.
Actualités du Centre. Jean-Marie Cavada lance "Avenir démocrate", son "forum d'action"
Jean-Marie Cavada, qui a rompu avec François Bayrou pour diriger une liste soutenue par l'UMP aux municipales à Paris, a annoncé lundi le lancement d'"Avenir démocrate", un "forum d'action politique" co-fondé avec d'anciens membres du Mouvement démocrate (MoDem)."Nous lançons aujourd'hui une structure de travail" pour "proposer un train de réformes d'urgence pour le pays", a déclaré le candidat soutenu par le parti présidentiel dans le XIIe arrondissement de la capitale. L'ancien journaliste était entouré des membres fondateurs de cette nouvelle structure, des anciens adhérents du MoDem ou ex-candidats aux législatives de juin pour le parti centriste, comme l'économiste Christian Saint-Etienne, les députées européennes Claire Gibault et Janelly Fourtou, ou encore l'avocat Mario Stasi. Plusieurs d'entre eux se présenteront aux municipales sur des listes de la majorité présidentielle, a précisé M. Cavada, parlant de "candidatures Avenir démocrate". Interrogée sur cette initiative, la chef de file du Mouvement démocrate pour les municipales à Paris, Marielle de Sarnez, qui présentait pour sa part à la presse un peu plus tard les 20 chefs de file du MoDem, a simplement asséné: "je n'arriverai jamais à comprendre comment quelqu'un peut renier ses convictions profondes pour un bout éventuel de portefeuille ministériel". M. Cavada de son côté a expliqué la création de ce nouveau mouvement dans la constellation du centre, éclatée depuis la présidentielle, par le fait que "la plupart des partis politiques sont installés, soit dans l'approbation absolue, soit dans la critique systématique". "Nous voulons écarter les diseurs de bonne aventure, ceux que j'ai appelé les télévangélistes, qui observent, dénoncent, critiquent, et invoquent un avenir meilleur, mais se refusent à passer à l'action" et sont "focalisés" sur la prochaine échéance présidentielle, a-t-il déclaré, dans une critique à peine voilée de François Bayrou. Fustigeant à son tour les "prédicateurs", M. Saint-Etienne a affirmé: "nous serons un aiguillon de l'actuel gouvernement et du président de la République". Affirmant vouloir fonctionner selon une méthode de "démocratie délibérative", les fondateurs d'Avenir démocrate, se présentant comme des "orphelins de l'UDF", ont fait le constat d'une "France au bord du décrochage". Ils ont affirmé leur volonté de travailler sur une réduction des déficits, "un développement économique équitable", ou encore le développement durable, dans une optique européenne. "Nous voulons construire un projet fédératif pour que se retrouvent ensemble des gens venant du Nouveau Centre, du Parti radical, du MoDem ou de Gauche Moderne", a affirmé M. Saint-Etienne.
samedi 19 janvier 2008
Actualités du Centre. Municipales 2008 A Marseille, la rupture est consommée au Mouvement démocrate
Entre Jean-Luc Bennahmias, ex-Vert — choisi depuis décembre par François Bayrou pour conduire les listes du Modem à Marseille — et Jacques Rocca Serra, président de l’UDF, le divorce est prononcé. Ce choix de tête de liste “est une décision parisienne, qui ne tient pas compte de la réalité politique locale”, a commenté hier Jacques Rocca Serra, avant de souligner “le bilan excellent” de la municipalité sortante (dont son groupe est une composante) et “les rapports exceptionnels” entretenus pendant la mandature avec le tandem Gaudin-Muselier, auquel il a hier apporté officiellement son soutien. Plusieurs élus de l’UDF (notamment Jacqueline Magne, Monique Venturini, Yves Moraine, Maurice Di Nocera et Jean-Jacques Autissier) font le même choix que Jacques Rocca Serra. Ils soutiendront les listes de l’UMP — et pour beaucoup y figureront —, confirmant de fait le clivage gauche/droite du nouveau parti, dont Jean-Luc Bennahmias assurera seul la conduite aux municipales. Pour autant, Jacques Rocca Serra récuse le constat d’un Modem qui “aurait volé en éclats”. Il s’agit, selon lui, “d’une pause, d’une parenthèse” pendant la campagne électorale actuelle. L’idée qu’un groupe Modem se constitue, ensuite, au sein du conseil municipal, réunissant des élus issus de listes différentes, n’est pas pour lui à exclure. Il est d’ailleurs lui-même, malgré son choix stratégique différent pour le scrutin de mars, candidat au bureau national du Modem.
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Hillary Clinton et Barack Obama s’affrontent dans le Nevada
Les présidentiables démocrates se déchirent à la veille de la consultation des électeurs du Nevada (ouest), Etat touché de plein fouet par la crise des prêts hypothécaires qui menace les Etats-Unis d'une récession. Alors que le président George W. Bush annonçait les grandes lignes de son plan de relance économique, les favoris Hillary Clinton et Barack Obama ont défendu devant les électeurs leurs propres idées, tandis qu'à l'approche des assemblées d'électeurs (caucus) de samedi leurs équipes échangeaient les coups les plus féroces de la campagne. Les Hispaniques du Nevada, environ le quart de la population locale, se sont réveillés vendredi sur un spot radio violemment anti-Clinton, diffusé par un syndicat local: "Hillary Clinton a perdu toute honte, elle ne devrait pas permettre à ses amis d'attaquer le droit de notre peuple à voter samedi, c'est impardonnable, c'est un manque de respect", entend-on en espagnol. Avant d'être appelé à voter Obama, "pour un président qui nous respecte". Le spot a été dénoncé par les équipes de campagne de Mme Clinton et de John Edwards, troisième homme de la compétition démocrate. Le message se réfère à une vaine tentative d'alliés de Mme Clinton de supprimer l'autorisation donnée aux employés de casino, majoritairement hispaniques, de participer aux caucus sur leur lieu de travail. Ce durcissement de la campagne reflète l'indécision de la consultation, troisième étape de la course à l'investiture démocrate après la victoire de M. Obama le 3 janvier en Iowa (centre) et celle de Mme Clinton dans le New Hampshire (nord-est) le 8. Barack Obama accuse un retard de 9 points (32% contre 41% à sa rivale; 14% pour M. Edwards) selon un sondage publié vendredi par le quotidien Las Vegas Review, en dépit du soutien de deux puissants syndicats hôteliers. L'ex-sénateur John Edwards, qui la semaine dernière avait semblé faire cause commune avec M. Obama, lui a vivement reproché d'avoir laissé diffuser le spot radio anti-Clinton. Plus fondamentalement, M. Edwards a reproché à M. Obama d'avoir vanté l'appel à "l'optimisme" et au "dynamisme" lancé en son temps par le républicain Ronald Reagan. "Cela fait peur qu'il ait donné Ronald Reagan en exemple", a souligné M. Edwards, accusant le président défunt d'avoir favorisé les nantis au détriment des plus modestes. L'économie du Nevada repose très largement sur les casinos de Las Vegas, mais cet Etat en pleine explosion démographique est aussi très touché par la crise des prêts hypothécaires "subprime". De quoi expliquer que les thèmes économiques dominent les discours de campagne des candidats à la pêche aux voix dans l'ouest. Mme Clinton et M. Obama ont tous deux critiqué le plan de relance de plus de 140 milliards de dollars annoncé par M. Bush, chacun le jugent insuffisant pour les plus modestes et les plus âgés. "Après avoir vu pendant des mois et des mois des familles peiner dans cette économie, George Bush a fini par proposer un plan laissant à l'écart des dizaines de millions de travailleurs et de personnes âgées qui ont le plus besoin d'aide, et qui ont le plus de chance de dépenser et de relancer notre économie", a déclaré M. Obama, tandis que Mme Clinton soulignait que le plan Bush néglige particulièrement "les familles afro-américaines et hispaniques qui ont, en moyenne, des revenus inférieurs à ceux des familles blanches".
vendredi 18 janvier 2008
Actualités du Centre. Présidentielle 2008 Hillary Clinton en tête dans le Nevada selon un sondage
La candidate démocrate Hillary Clinton dispose d'une avance de cinq points sur son concurrent direct Barack Obama dans le Nevada à la veille des caucus organisés dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis, selon un sondage Reuters/C-Span/Zogby. La sénatrice de New York est créditée de 42% d'intentions de vote contre 37% pour le sénateur de l'Illinois. L'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards occupe la troisième place loin derrière avec 12% d'intentions de vote. Selon l'enquête d'opinion, Clinton devance Obama chez les femmes, les blancs, les Hispaniques, les conservateurs, les électeurs âgés. Le sénateur de l'Illinois est placé largement en tête par les électeurs noirs et jeunes. La justice américaine a autorisé jeudi les démocrates du Nevada à organiser des caucus dans les casinos de Las Vegas. Cette décision pourrait être à l'avantage d'Obama, puisque cela facilitera la présence dans ces assemblées des employés d'hôtel dont le principal syndicat a apporté son soutien à la candidature du sénateur noir.
Le sondage a une marge d'erreur de 3,4 points.
Le sondage a une marge d'erreur de 3,4 points.
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Sondage : Hillary Clinton meilleure candidate pour traiter les problèmes économiques
Les électeurs américains sont de plus en plus nombreux à redouter la récession économique et cette crainte influe directement sur la course à la Maison blanche, révèle un sondage Reuters-Zogby. Une récession dès l'année prochaine est ainsi jugée probable par 47,5% des personnes interrogées, ce qui représente une progression de quatre points par rapport au mois dernier. Les sondés de cet avis sont pour la première fois plus nombreux que ceux qui jugent l'hypothèse d'une récession improbable. La question est posée depuis septembre. Seul un cinquième de l'opinion se dit par ailleurs satisfait de la politique économique du président George Bush et de nombreux électeurs estiment que leur compte en banque serait mieux garni si le locataire de la Maison blanche appartenait au camp démocrate. Prié de dire quel est à leurs yeux le meilleur candidat pour leur situation financière, 20,1% citent le nom de la sénatrice démocrate de New York, Hillary Clinton, 17,5% se disent indécis et 13,6%, répondent Barack Obama, le sénateur démocrate de l'Illinois. Dans le camp républicain, John McCain arrive en tête avec 10,9%, suivi de l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, crédité de 8%. Largement distancé, l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ne recueille que 3,8%. Pour le sondeur John Zogby, l'économie est de loin la question numéro un et "les démocrates ont un message très simple: ça sent mauvais et c'est la faute de Bush. Un républicain ne peut pas dire ça".
Actualités du Centre. Italie Le parti centriste UDEUR se retire de la coalition au pouvoir au risque de faire tomber le gouvernement
Le ministre italien de la Justice Clemente Mastella, impliqué dans une enquête judiciaire, a confirmé jeudi sa démission, et annoncé que son parti, dont le soutien est crucial pour le gouvernement de Romano Prodi, quittait la majorité et lui apporterait un soutien au cas par cas. "J'ai parlé avec le président du Conseil Romano Prodi et je lui ai confirmé ma démission", a déclaré M. Mastella au cours d'une conférence de presse. "Je confirme cette démission pour préserver ma dignité et mon honneur", a-t-il ajouté. Le soutien du parti centriste et catholique de M. Mastella, l'UDEUR, qui compte trois sénateurs est indispensable pour Romano Prodi à la chambre haute où sa majorité ne tient qu'à un fil. "Nous ne donnerons pas notre appui comme avant, lorsque le compromis était la règle pour tenir ensemble tous les partis de l'Union", a déclaré M. Mastella. "Nous serons respectueux du programme électoral" avec lequel Romano Prodi a remporté les législatives d'avril 2006 "mais avec nos valeurs concernant l'Eglise, les unions de fait, la politique étrangère", a averti le chef de ce petit parti centriste et catholique. Se livrant à une violente attaque contre la magistrature, M. Mastella a estimé que la crise actuelle n'était "pas une crise du gouvernement mais une crise du système" car si un groupe de magistrats "décide de renvoyer le gouvernement à la maison, il peut le faire". Il a clamé à plusieurs reprises son "innocence" dans les faits de corruption qui lui sont reprochés. Le ministre de la Justice avait annoncé mercredi sa démission après la révélation que son épouse était visée par une enquête judiciaire pour corruption ce qui lui vaut d'être assignée à résidence. M. Prodi avait refusé cette démission et demandé au ministre de reconsidérer sa décision. Selon la presse italienne, M. Prodi ignorait au moment de son entrevue avec M. Mastella que ce dernier était lui-même impliqué dans cette affaire.
jeudi 17 janvier 2008
Actualités du Centre. Le gouvernement obtient le renvoi en commission d’un texte du Nouveau centre sur l’interdiction des déficits budgétaires
L'UMP a obtenu jeudi à l'Assemblée le renvoi en commission d'un texte du Nouveau centre (NC), son partenaire de la majorité, qui demandait d'inscrire dans la Constitution l'interdiction des déficits budgétaires de fonctionnement de l'Etat à l'horizon 2012. Le renvoi a été adopté à l'unanimité, donc avec les voix du NC, qui avait réussi à faire adopter sa proposition de loi la veille en commission. "Nous sommes résolus à atteindre au plus tard en 2012 l'équilibre de nos finances publiques", a rappelé le ministre du Budget Eric Woerth. Faut-il fixer dans le marbre de la Constitution les règles que vous proposez? Cela mérite débat", a-t-il cependant ajouté réclamant une "définition stricte, compréhensible et pérenne des dépenses d'investissements". Ce débat pourrait avoir lieu "dans un cadre qui pourrait être celui de la conférence nationale des finances publiques ou du conseil d'orientation des finances publiques pour en livrer les conclusions dans la révision constitutionnelle ou dans tout autre cadre normatif", a ajouté M. Woerth. Le ministre s'est interrogé sur la pertinence de privilégier "une dépense au profit d'une autre", au risque de "privilégier l'investissement physique plutôt que par exemple, la recherche, l'enseignement supérieur et l'éducation"."On ne renoncera pas à ce combat", a prévenu le président du groupe NC à l'Assemblée, François Sauvadet, avant de voter pourtant le renvoi en commission. "Depuis 28 ans nous n'avons pas voté un budget en équilibre. Nous consacrons la quasi-totalité du produit de l'impôt sur le revenu au simple remboursement de l'intérêt de la dette. Nous courons après la croissance avec deux boulets aux pieds : le déficit et la dette qui nous plombent", a argumenté M. Sauvadet, estimant à 22 milliards d'euros "les frais de fonctionnement de l'Etat". Le renvoi en commission "est un enterrement de première classe", a ironisé le socialiste apparenté René Dosière.
mercredi 16 janvier 2008
Actualités du Centre. Etats-Unis Présidentielle 2008 Barck Obama présente son plan économique
Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre, a dévoilé un plan de soutien de l'économie américaine de 75 milliards de dollars. La proposition du sénateur de l'Illinois, précédé sur ce terrain par Hillary Clinton, conjugue crédits d'impôt, coup de pouce aux retraites et aide aux propriétaires menacés d'une saisie de leur maison. "Nous avons plus que jamais besoin de réduire la fiscalité de la classe moyenne - pas dans les cinq mois, pas dans les cinq semaines, mais tout de suite", dit-il dans un communiqué. "J'annonce un plan de relance de l'économie par redistribution de l'argent à ceux qui en ont besoin et qui le dépenseront rapidement." Dans le détail, Obama a proposé un crédit d'impôt immédiat de 250 dollars pour les employés, susceptible d'être doublé si la situation économique se dégrade. Il défend aussi le versement d'une prime unique de 250 dollars accompagnant les pensions de retraite de la sécurité sociale. Le plan Obama prévoit également la création d'un fonds de 10 milliards de dollars pour venir en aide aux propriétaires immobiliers menacés de saisie et d'un autre fonds doté d'une somme équivalente pour aider les administrations des Etats en situation de déficit budgétaire. Dévoilé par l'équipe d'Obama en campagne dans le Nevada, théâtre du prochain affrontement des primaires démocrates, samedi 19 janvier, ce plan de soutien illustre l'importance de plus en plus grande que prend l'économie dans la course à la Maison blanche.
Avant Obama, sa rivale Hillary Clinton avait dégainé la première en proposant vendredi un plan d'urgence de 70 milliards de dollars afin de prévenir une récession économique en 2008. Les offensives de la sénatrice de New York et du sénateur de l'Illinois prennent de court les candidats républicains, qui n'ont pas encore formulé de propositions précises. Le plan Clinton met davantage l'accent sur la réponse à la crise du "subprime": l'ex-First Lady prône un fonds d'urgence de 30 milliards de dollars pour aider les familles à bas revenus touchées par cette crise du crédit immobilier. Clinton compte aussi demander au Congrès de préparer 40 milliards d'allègements fiscaux supplémentaires pour les familles à faibles et moyens revenus dans l'hypothèse où les premières mesures de relance ne produiraient pas les effets escomptés.
Clinton et Obama ont présenté leurs propositions pour l'économie alors que la menace d'une récession semble se rapprocher. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a reconnu jeudi que l'horizon économique des Etats-Unis s'était assombri et a annoncé que la Fed était prête à agir avec force si nécessaire. Le président George W. Bush réfléchit de son côté à son propre plan de relance.
Avant Obama, sa rivale Hillary Clinton avait dégainé la première en proposant vendredi un plan d'urgence de 70 milliards de dollars afin de prévenir une récession économique en 2008. Les offensives de la sénatrice de New York et du sénateur de l'Illinois prennent de court les candidats républicains, qui n'ont pas encore formulé de propositions précises. Le plan Clinton met davantage l'accent sur la réponse à la crise du "subprime": l'ex-First Lady prône un fonds d'urgence de 30 milliards de dollars pour aider les familles à bas revenus touchées par cette crise du crédit immobilier. Clinton compte aussi demander au Congrès de préparer 40 milliards d'allègements fiscaux supplémentaires pour les familles à faibles et moyens revenus dans l'hypothèse où les premières mesures de relance ne produiraient pas les effets escomptés.
Clinton et Obama ont présenté leurs propositions pour l'économie alors que la menace d'une récession semble se rapprocher. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a reconnu jeudi que l'horizon économique des Etats-Unis s'était assombri et a annoncé que la Fed était prête à agir avec force si nécessaire. Le président George W. Bush réfléchit de son côté à son propre plan de relance.
lundi 14 janvier 2008
Actualités du Centre. Baromètre Sofres-Le Figaro : Amélioration de l’image du Nouveau Centre et du Mouvement démocrate
Voici les derniers résultats du baromètre mensuel Sofres-Le Figaro.
Question : Pour chacune des personnalités politiques suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ?
Rappel
Déc 2007 Janvier2008 Évol.
- Bernard KOUCHNER 52 54 +2
- Jean-Louis BORLOO 48 50 +2
- François BAYROU 48 49 +1
- Corinne LEPAGE 20 21 +1
- Philippe DOUSTE-BLAZY 19 19 =
- Gilles de ROBIEN 20 18 -2
- Éric BESSON 13 14 +1
- Hervé MORIN 9 12 +3
Question : Pour chacune des personnalités politiques suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ?
Ensemble Gauche Centre Droite
- Bernard KOUCHNER 54 51 60 66
- Jean-Louis BORLOO 50 43 60 65
- François BAYROU 49 54 89 33
- Corinne LEPAGE 21 19 30 22
- Gilles de ROBIEN 18 11 24 28
- Éric BESSON 14 10 11 24
- Hervé MORIN 12 7 14 22
Question : Avez-vous une opinion très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise de chacune des formations suivantes ?
Question : Pour chacune des personnalités politiques suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ?
Rappel
Déc 2007 Janvier2008 Évol.
- Bernard KOUCHNER 52 54 +2
- Jean-Louis BORLOO 48 50 +2
- François BAYROU 48 49 +1
- Corinne LEPAGE 20 21 +1
- Philippe DOUSTE-BLAZY 19 19 =
- Gilles de ROBIEN 20 18 -2
- Éric BESSON 13 14 +1
- Hervé MORIN 9 12 +3
Question : Pour chacune des personnalités politiques suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ?
Ensemble Gauche Centre Droite
- Bernard KOUCHNER 54 51 60 66
- Jean-Louis BORLOO 50 43 60 65
- François BAYROU 49 54 89 33
- Corinne LEPAGE 21 19 30 22
- Gilles de ROBIEN 18 11 24 28
- Éric BESSON 14 10 11 24
- Hervé MORIN 12 7 14 22
Question : Avez-vous une opinion très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise de chacune des formations suivantes ?
Très
bonne |
Plutôt
bonne |
ST
Bonne |
Plutôt
mauvaise |
Très
mauvaise |
ST
Mauvaise |
Sans
opinion | |
- PC
|
1
|
22
|
23
|
42
|
18
|
60
|
17
|
- PS
|
5
|
35
|
40
|
39
|
10
|
49
|
11
|
- Verts
|
3
|
40
|
43
|
33
|
12
|
45
|
12
|
- MoDem
|
2
|
38
|
40
|
31
|
9
|
40
|
20
|
- Le Nouveau centre
|
1
|
19
|
20
|
32
|
10
|
42
|
38
|
- UMP
|
6
|
36
|
42
|
31
|
14
|
45
|
13
|
- FN
|
1
|
9
|
10
|
23
|
58
|
81
|
9
|
Question : Avez-vous une opinion très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise de chacune des formations suivantes ?
Ensemble
|
Gauche
|
Centre
|
Droite
| |
PC
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
23
|
42
|
18
|
8
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
60
|
43
|
75
|
84
|
- Sans opinion
|
17
|
15
|
7
|
8
|
PS
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
40
|
69
|
38
|
17
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
49
|
26
|
59
|
79
|
- Sans opinion
|
11
|
5
|
3
|
4
|
Verts
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
43
|
57
|
49
|
31
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
45
|
35
|
49
|
63
|
- Sans opinion
|
12
|
8
|
2
|
6
|
MoDem
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
40
|
43
|
84
|
32
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
40
|
42
|
12
|
56
|
- Sans opinion
|
20
|
15
|
4
|
12
|
Le Nouveau centre
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
20
|
17
|
28
|
28
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
42
|
53
|
36
|
40
|
- Sans opinion
|
38
|
30
|
36
|
32
|
UMP
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
42
|
16
|
44
|
84
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
45
|
74
|
52
|
13
|
- Sans opinion
|
13
|
10
|
4
|
3
|
FN
| ||||
- Très bonne ou plutôt bonne
|
10
|
5
|
9
|
16
|
- Plutôt mauvaise ou très mauvaise
|
81
|
90
|
89
|
80
|
- Sans opinion
|
9
|
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