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mardi 20 novembre 2007
Actualités du Centre. Mouvement démocrate : Jean-Marie Cavada pourrait se présenter sous l’étiquette UMP à Paris
Jean-Marie Cavada qui va sans doute se présenter dans le XII° arrondissement de Paris et qui rêvait de conduire une liste d’union MoDem-UMP a été formellement désavoué, tant par François Bayrou que par Marielle de Sarnez, candidate de l’UDF-MoDem à Paris. « Je ne peux pas être dans une stratégie d’autonomie et en même temps faire des listes d’union avec l’UMP », explique celle-ci. « La politique ne peut se faire que dans la clarté. Et la clarté, c’est vingt listes du Mouvement démocrate à Paris. » Bayrou, qui a officialisé hier sa candidature à la mairie de Pau, se montre sévère à l’égard de l’ancienne star de l’audiovisuel entré en politique sous les couleurs de l’UDF et dont il a fait un député européen. « Cavada a successivement annoncé sa candidature à Montpellier, à Toulouse, à Strasbourg, à Saint-Dié. Il s’est présenté aux législatives dans le Val-de-Marne. Il se met aux enchères.» Bayrou avait une autre idée : que Cavada se présente à Neuilly, où il habite, contre David Martinon, porte-parole de l’Élysée. «Il aurait eu de réelles chances de victoire », estime-t-il.
Actualités du Centre. Parti Radical : Jean-Louis Borloo veut en (re)faire le premier parti de France
Élu hier, sans surprise, président du Parti radical lors du 108e congrès de cette formation politique, qu’il coprésidait depuis 2005 avec le maire de Nancy André Rossinot, Jean-Louis Borloo s’est fixé une feuille de route on ne peut plus claire : « Faire du Parti radical, l’un des premiers partis de France. » Investi très confortablement avec 83% des suffrages exprimés par le millier de délégués réunis à Paris, face à son unique challenger, le député de Belfort Michel Zumkeller, le numéro deux du gouvernement sent une fenêtre de tir pour booster son parti, actuellement associé à l’UMP. Le diagnostic d’André Rossinot est simple : d’un côté le PS implose et n’a pas réussi sa mutation – « François Hollande, c’est Guy Mollet, c’est la fin d’un cycle » –, de l’autre le centre, à travers le MoDem et le Nouveau centre, se cherche, tandis que l’écologie politique est très affaiblie. Jean-Louis Borloo, lui, entend remettre son parti en ordre de marche et affirmer son autonomie vis-à-vis du parti giron, l’UMP. « Les Valoisiens ne sont plus un courant du l’UMP, mais une formation politique de la majorité », assure-t-il. Pour cela, il entend tripler le nombre d’adhérents – aujourd’hui près de 10 000 – en an, et fédérer au-delà des radicaux de gauche. Ce congrès intervient en effet alors que les deux familles radicales, le Parti radical et le Parti radical de gauche (PRG), ont renoué le dialogue mercredi après trente-cinq ans de brouille, en vue d’un éventuel rapprochement. Devant les délégués qui l’ont applaudi longuement, Borloo a défendu sa « stratégie d’indépendance loyale ». Certes, « je suis convaincu que ce qu’on va faire va en déranger plusieurs, parmi nos amis, mais il faut le faire dans l’intérêt de notre pays » ; mais « bien entendu, nous soutenons l’action du président et du gouvernement, dans une liberté d’action, de rêve et de parole ».
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