jeudi 13 septembre 2007

Actualités du Centre. Gauche : la famille « libérale autoritaire » proche de certaines valeurs centristes

Dans la livraison 2007 de son étude sur les familles de la gauche - réalisée pour Libération à l’occasion du forum Vive la politique, l’institut de sondages LH2 a identifié parmi les sympathisants de gauche qu’il a interrogés un groupe baptisé « libérale autoritaire », « numériquement la plus importante, politiquement la plus mobile, électoralement la plus décisive », selon François Miquet-Marty, directeur des études politiques à LH2. Qui sont-ils ? En majorité des ouvriers, des employés, des salariés du secteur privé, qui estiment pour la plupart (67%) que leur « situation au sein de la société s’est détériorée » ou que notre « société va de plus en plus mal » (90%). Economiquement, ils acceptent le système libéral, sont favorables aux baisses d’impôts et à la réduction des dépenses publiques (87%). Ils sont sensibles à la productivité dans les administrations (73%) et aux questions comme la sécurité et l’immigration. Mais se disent « plutôt à gauche » pour 51% d’entre d’eux. Au premier tour de la présidentielle, ils ont privilégié le vote Royal (à 56%), mais ont aussi voté Bayrou (10%), Sarkozy (7%), ou Besancenot (6%). Combien sont-ils ? 35% des sympathisants. Ce qui en fait la famille de gauche la plus nombreuse. Devant la famille sociale-libérale (26%), étatiste (24%) ou antilibérale (15%). « Au cœur de l’ensemble de l’échiquier politique s’est installé un bloc puissant qui se réclame de la gauche mais qui affiche des valeurs libérales et autoritaires et qui est à même de briser la cohérence de la gauche au profit de la droite, et de nourrir la popularité de Nicolas Sarkozy », analyse le directeur de LH2.

Actualités du Centre. Etats-Unis Hillary Clinton toujours largement en tête dans les sondages

Malgré le soutien engagé de la présentatrice vedette de la télévision américaine, Oprah Winfrey, le sénateur Barack Obama demeure encore loin derrière Hillary Clinton dans la course à l’investiture démocrate pour les élections présidentielles de 2008 aux Etas-Unis. Ainsi le dernier sondage pour la chaîne NBC et le Wall Street Journal montre que Hillary Clinton est à 46 % d’intentions de votre contre 23 % à Barack Obama. De même, un sondage pour le Los Angeles Times et la chaîne de télévision Bloomberg montre que l’avance de l’ex-première dame de la Maison Blanche est conséquente. A noter, que dans le sondage de NBC/Wall Street Journal, on a demandé aux Républicains quel était le candidat démocrate dont ils se sentaient le plus proche. Si la dernière place occupée par Hillary Clinton n’est pas une surprise, en revanche, la première occupée par Barack Obama l’est quand on sait que celui-ci est un des principaux détracteurs de la politique de George Bush et de sa stratégie guerrière en Irak.

L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Le bonheur, valeur de réconciliation ?

« Désormais, les décideurs politiques font tout pour comprendre ce qui rend les gens heureux et comment ils peuvent y contribuer, écrit Newsweek (1). Des pays aussi différents que le Bhoutan, l’Australie, la Chine, la Thaïlande et le Royaume-Uni élaborent des « indices du bonheur » afin de les utiliser conjointement au PIB pour mesurer le progrès de la société. » Cette nouvelle mode politique pose malgré tout un sérieux problème selon le magazine américain : « Peu importe que les principaux spécialistes internationaux du domaine se soient demandé lors d’une conférence si le bonheur était mesurable »…
Le bonheur est tout sauf une idée nouvelle. L’idée que le bonheur est la pierre angulaire de tout désir humain vient d’une constatation a priori simple des premiers philosophes. Ainsi si l’on demande à l’être humain ce qu’il veut, il répondra, « Mon bonheur et celui des gens que j’aime ». Personne ne déclarera « Je cherche le malheur », c’est-à-dire le contraire de ce que je considère être ce que je désire. Cependant, cette constatation doit être immédiatement tempérée par une autre. En effet, si l’on demande à l’être humain si ce qu’il espère obtenir sur Terre est un état parfait de plénitude, il répondra par la négative en indiquant qu’il cherche « simplement » le mieux qu’il puisse obtenir de cette vie. De ce fait, il indique qu’il ne croit pas au bonheur tel qu’il est défini par la philosophie et qu’il connaît plus ou moins les réalités de la vie. De ce point de vue, l’être humain adopte une vision raisonnable de la vie. Néanmoins, il estime également – largement conditionné par les idéologies dominantes - que le mieux peut être toujours amélioré qualitativement et quantitativement. D’où la résurgence du concept de bonheur absolu (Attention, il ne faut pas confondre le bonheur, état d’une durée infinie et des instants de joie que certains ont tendance à qualifier d’instants de bonheur. Par définition, le bonheur ne peut pas être une séquence temporelle définie).
C’est Aristote qui fait du bonheur le centre de la recherche existentielle de tout individu. Mais cela demeure une quête individuelle. Puis, le XVIII° siècle a ajouté deux éléments déterminants au bonheur en le faisant passer de ce caractère strictement individuel à un caractère collectif et en lui donnant un aspect essentiellement (mais pas uniquement) matériel. La Révolution française accentuera ce passage de l’individuel au collectif.
Ainsi, les textes fondateurs de deux des principaux systèmes politiques en vigueur dans cette première partie du XXI° siècle font expressément références au bonheur. C’est d’abord le cas de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, en France, toujours en vigueur dans la Constitution de la V° République, qui parle du « bonheur de tous » (La Constitution de 1793 allait plus loin puisque son préambule contenait l’affirmation suivante : « (...) Afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur... » et, surtout, son article premier était libellé comme suit : « Le but de la société est le bonheur commun »). De même, la déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique affirme très clairement que, parmi « les droits inaliénables » de l’homme, se trouve « la recherche du bonheur ». Et le gouvernement américain doit garantir ce droit au bonheur pour être un gouvernement respecté.
Même si le bonheur a investit le champ politique stricto sensu, il reste néanmoins et avant tout un état individuel, notamment pour l’ensemble des idéologies modernes dominantes (issues massivement des révolutions libérales américaines et françaises ainsi que des théories des philosophes qui ont été leurs inspirateurs). Ce que ces régimes politiques affirment pouvoir offrir sont les conditions à son accomplissement. Mais cela revient au même. Offrir les conditions d’accomplissement du bonheur, c’est reconnaître que le bonheur existe, c’est proposer le bonheur comme but à atteindre.
La « redécouverte » du bonheur aujourd’hui par de nombreux économistes relayés par des psychologues et des philosophes n’apporte rien de nouveau sauf que celui-ci est appelé à la rescousse pour être une valeur alternative au PIB, à cet indicateur qui mesure la richesse, l’accumulation matérialiste qui est devenue le paradigme de nos sociétés. En même temps, les économistes redécouvrent l’utilitarisme de Jeremy Bentham ainsi que l’individu n’est pas uniquement mû par une volonté d’accumulation de biens extérieurs mais aussi par une recherche d’une vie meilleure qui ne passe pas que par des critères économiques. Tout d’un coup, on redécouvre également que la nature du capitalisme, pour pouvoir vivre et se développer, est de constamment susciter des envies matérielles auprès des individus sans se préoccuper si cela leur apporte le moindre contentement profond. Et l’on se rappelle que le marketing est une idée inventée par le gendre de Freud dans les années trente aux Etats-Unis afin d’optimiser les ventes par la création de désirs artificiels au moment où les industriels se demandaient comment ils allaient faire pour écouler leurs productions de masse à l’heure du taylorisme (n’oublions pas que Henry Ford préconisait des salaires élevés pour tous afin de faire tourner la machine industrielle et celle des profits).
Depuis une décennie, les travaux « scientifiques » se sont multipliés et les études – avec chacune leurs propres critères – tentent de dire qui est heureux et qui ne l’est pas. Ainsi, certains « chercheurs du bonheur » sont parvenus à situer l’endroit le plus heureux de la Terre ! Ce serait la petite ville danoise de Ringkøbing… De même, l’homme le plus heureux de la planète serait, grâce à l’étude de son cerveau par des neurobiologistes, le moine bouddhiste français Matthieu Ricard, fils de Jean-François Revel… Et, selon que l’on prend les critères qui les arrangent, les auteurs placent les gens les plus heureux au Danemark ou au Vanuatu ! Fermez le ban.
Fort bien. Mais le bonheur peut-il être cette recherche alternative au matérialisme ? La réponse est négative. D’une part parce que le bonheur coexiste sans aucun problème avec le matérialisme depuis près d’un siècle voire plus. D’autre part parce ce qu’il faudrait savoir ce qu’est le bonheur. Au-delà de la définition d’un état de plénitude constant et infini qui n’est guère atteignable, il est aussi perçu de manière différente par chaque individu pour qui le bonheur personnel correspond à des critères et des sensations à la fois propres et mouvantes comme le montre l’idée que c’est toujours par rapport à l’autre que l’on se positionne pour savoir si notre vie est meilleure qu’auparavant ou s’améliore (c’est la différence de niveau de vie avec son voisin qui est le critère primordial plutôt que l’amélioration objective de notre condition matérielle). Ecoutons Kant à ce sujet : « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’à tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c’est-à-dire qu’ils doivent être empruntés à l’expérience; et que cependant pour l’idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or, il est impossible qu’un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu’on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu’il veut ici véritablement. (...) Il n’y a donc pas à cet égard d’impératif qui puisse commander au sens strict du mot, de faire ce qui rend heureux, parce que le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques, dont on attendrait vainement qu’ils puissent déterminer une action par laquelle serait atteinte la totalité d’une série de conséquences en réalité infinie... »
Mais, même si le bonheur pouvait exister et pouvait réellement être mesuré, il serait plus dangereux qu’autre chose comme ciment social. En effet, il s’agit d’une notion fondamentalement égoïste, qui ne fait qu’opposer les êtres humains entre eux, la recherche du bonheur se faisant contre celle de l’autre et ce bonheur se bâtissant inexorablement sur le malheur d’un autre. Une société où la possibilité d’acquérir le bonheur existerait, serait infiniment violente. La recherche du bonheur est une des raisons de l’individualisation grandissante de nos sociétés développées. Chacun pour soi et le bonheur en plus pour les plus forts. En matière d’utopie, la véritable valeur ciment social absolu et sans rapports conflictuels entre les individus c’est l’amour, c’est-à-dire le respect, la tolérance et la solidarité partagés. On ne partage pas son bonheur, on partage son amour. La joie et le bien-être propre à la vie dans l’amour sont bien plus forts que de vivre dans la recherche du bonheur, cette recherche, encore une fois, étant une quête sans fin.
Le bonheur n’est pas donc un indice pertinent pour calculer l’état de développement et de progrès d’une société. En revanche, le « bien être général », notion développée par certains économistes, est un indice beaucoup plus intéressant car il permet de mesurer des états de satisfaction beaucoup plus concrets, une « qualité de la vie ». Celui-ci a été défini récemment par le leader du parti conservateur britannique, David Cameron : « Nous devons désormais consacrer toute notre énergie au BEG, le bien-être général (« general well-being ». Cela implique de reconnaître les facteurs sociaux, culturels, moraux qui donnent un vrai sens à nos vies. Cela implique, en particulier, d’assurer un environnement durable et de bâtir des sociétés plus fortes. Et, oui, cela implique d’admettre que l’argent n’est pas tout et que la qualité de la vie est plus importante que la quantité d’argent ».
Bien entendu, on comprend que cet indice doit être affiné pour rendre compte d’une meilleure qualité de la vie d’autant que cette qualité est souvent dépendante du revenu des individus ou d’une société… De plus, diaboliser l’argent – qui est une posture assez systématique des défenseurs du bonheur - est une drôle d’entreprise car celui-ci n’est qu’un moyen d’échange mis en place lorsque la spécialisation des individus et des sociétés a permis un essor dont nous bénéficions encore largement aujourd’hui. Il suffit seulement de remettre l’argent à sa place comme moyen et non comme fin. Reste que l’idée de David Cameron que « le bien-être général pourrait être le concept politique déterminant du XXI° siècle » est à creuser. Car si cette prédiction se révélait exacte, on reviendrait ainsi à des sociétés qui se préoccuperaient plus de leur lien social que leur accumulation matérielle. On peut rêver !


Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC

(1) De Londres à Pékin, l’idée du bonheur fait son chemin par Rana Foroohar, Newsweek 2007

Actualités du Centre. Muncipales 2008 Le Mouvement démocrate à 8% à Paris

Les listes du maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) recueilleraient 47% au premier tour des élections municipales de mars prochain dans la capitale, contre 33% à celles de l'UMP emmenées par Françoise de Panafieu, selon un sondage Ifop pour Paris-Match. Interrogés sur leur choix s'ils devaient voter dimanche prochain, 47% des Parisiens indiquent qu'ils voteraient pour « les listes PS-PCF-PRG soutenues par Bertrand Delanoë ». C'est 11 points de plus que le score recueilli par les listes du maire de Paris en 2001. Les listes UMP soutenues par François de Panafieu arriveraient en seconde position à 33%. Aucune des autres listes en présence n'atteindrait les 10% nécessaires pour se maintenir au second tour. « Les listes de l'UDF-Modem soutenues par Marielle de Sarnez » qui arriveraient en 3e position avec 8%, devant « les listes des Verts soutenues par Denis Baupin » à 5%. Les listes du FN sont créditées de 4% et celles d'extrême-gauche de 3%. 2% ne se prononcent pas. Selon le sondage, 58% des Parisiens souhaitent la victoire des listes soutenues par M. Delanoë et 39% celles des listes soutenues par Mme de Panafieu. Le maire socialiste de la capitale bénéficie par ailleurs d'une forte cote de popularité avec 73% de bonnes opinions (contre 26% de mauvaises). Là encore, il devance très largement sa concurrente de l'UMP créditée de 55% de bonnes opinions (contre 40%). Celle-ci est même devancée par Bernard Debré, le trublion de la droite municipale (58% de bonnes opinions, contre 28%). Mme de Sarnez est à 35% de bonnes opinions (contre 17%), mais elle souffre d'un déficit de notoriété, 40% des sondés affirmant ne pas la connaître.
(Sondage réalisé par téléphone du 6 au 8 septembre auprès d'un échantillon de 804 personnes représentatif de la population parisienne âgée de 18 ans et plus, inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)

Actualités du Centre. Jean Arthuis : « J’appelle tous les centristes à se rassembler au sein de l’UDF »

Dans une interview au Figaro, Jean Arthuis, sénateur UDF et ancien ministre de l’économie, explique ses désaccords profonds avec la stratégie de François Bayrou. Extraits :  
« Je ne me rendrai pas à Seignosse (NDLR : au « Forum des démocrates » organisé par François Bayrou pour mettre le Mouvement démocrate en ordre de bataille), parce que j’estime qu’il y a des préalables à régler concernant le devenir de notre famille politique. Au fil des années, elle s’est fragmentée, sous l’effet de forces centrifuges. En 2002, nous avons perdu la moitié de nos députés et de nos sénateurs. En 2007, la quasi-totalité de nos députés. Et le groupe sénatorial lui-même est traversé par la crise. Aujourd’hui, le centre est une mosaïque émiettée, difficile à identifier, totalement inaudible. Nous portons tous une part de responsabilité dans cette dérive et nous ne pourrons pas différer l’indispensable travail d’introspection. A quelques mois des municipales, des cantonales et des sénatoriales, il est urgent de clarifier nos positions, notre projet et notre stratégie. Faute de quoi, nous serions marginalisés et risquerions de disparaître. »  
« La gouvernance mise en pratique par François Bayrou est aux antipodes de la démocratie. On a assisté à une centralisation du pouvoir, à une dilution des responsabilités. Le poste de secrétaire général n’a pas été pourvu depuis le départ d’Anne-Marie Idrac en 2002 et le siège du parti s’est transformé en QG de la fédération de Paris. On ne gère pas un parti comme on anime une secte. » 
« Je salue l’élan militant qui caractérise le MoDem et je souhaite que l’on accueille avec confiance et compréhension cette régénérescence militante. Mais j’exclue d’avoir à choisir entre l’UDF et le MoDem. Nous devons, ensemble, construire une force politique. Le socle, c’est l’UDF. J’attends que le parti reste unitaire et ne soit pas une addition de courants et de chapelles. » 
« J’appelle tous les centristes, toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs sociales, libérales et européennes, à se rassembler au sein de l’UDF. Qu’il s’agisse de ceux qui sont partis en 2002, de ceux qui ont rejoint le Nouveau centre, des membres de l’UDF ou des nouveaux adhérents du MoDem. Je les invite à taire les soupçons et les rancœurs, à tirer un trait sur les querelles du passé. Nous avons le devoir de contribuer à la réussite de la France. Ayons l’ambition d’en être les acteurs vigilants et exigeants. »

Actualités du Centre. François Bayrou : maintenir « une ligne générale d’autonomie »

François Bayrou souhaite maintenir « une ligne générale d'autonomie » pour les élections municipales, affirmant ne pas être dans « une perspective de ralliement » à la majorité présidentielle, dans un entretien au quotidien Sud Ouest. « Nicolas Sarkozy accroche l'un après l'autre les dirigeants politiques, notamment socialistes, comme des trophées à son tableau de chasse. Je n'ai pas cette vocation-là. Je ne suis pas dans une perspective de ralliement. Je tiens ma ligne avec la conviction que c'est ce que les citoyens attendent de leurs élus », déclare-t-il en réponse à une question sur la possibilité d'accepter une mission ou un ministère. 
Interrogé sur les alliances possibles du MoDem aux prochaines municipales, M. Bayrou vise la présence de son parti « la plus large possible dans le plus grand nombre de villes et, évidemment, tout dépend dans ces villes de la situation locale ». « Il y a des villes où nous sommes déjà dans une majorité et une majorité qui marche bien. Et il y a des villes qui méritent une gouvernance nouvelle. Notre ligne générale sera l'autonomie. Et ensuite, nous étudierons la situation ville par ville », ajoute-t-il. 
Selon le leader centriste, « une fois l'indépendance trouvée et prouvée, il est tout à fait possible de nouer des alliances parce que personne ne doit avoir comme but de gouverner seul ».