Voici les principales déclarations d’Hervé Morin sur le Nouveau Centre dans une interview à France Soir : « Nous considérons qu'en l'espace de dix ans, l'UDF a été totalement vidée de sa substance. Le Nouveau centre a donc pour vocation de faire vivre une famille de pensée qui trouve ses racines avec l’émergence de la démocratie moderne, et lui redonner la place qui est la sienne. Durant cette législature, nous porterons les idées que nous avons défendues aux côtés de François Bayrou durant la campagne présidentielle: rénovation des institutions, introduction de la proportionnelle, impartialité de l'Etat, dans le cadre des nominations, small-business-act à la française pour favoriser le développement des PME par exemple. Le Nouveau centre souhaite par ailleurs incarner la modernité de la majorité, être innovant, créatif. Nous ne voulons pas nous positionner dans la critique permanente, mais être une force de proposition qui bouscule les conservatismes. »
« Le Modem est dans la critique. J'ai lu les déclarations de François Bayrou sur la TVA sociale, or il n'a pas arrêté de la défendre durant la campagne électorale! Il dit maintenant que François Fillon doit trouver sa place, alors que nous avions rédigé un projet de constitution dans laquelle le chef du gouvernement devenait un coordinateur de l'action gouvernementale... La « méthode Sarkozy » d’expression directe et permanente devant le peuple, c’est celle que nous défendions. (…)En regardant les programmes de François Bayrou et de Nicolas Sarkozy, nous nous sommes rendus compte qu'il y avait très peu de points de désaccord... »
Site politique sur le Centre et le Centrisme
jeudi 5 juillet 2007
Les Actualités du Centre. Les sénateurs UDF se veulent les garants de la maison centriste
Les sénateurs UDF que l’on dit partagé entre partisans de François Bayrou et partisans d’un Centre allié à la majorité présidentielle, se sont prononcés mardi à l'unanimité en faveur d'un « positionnement, confiant, vigilant et constructif » face à la politique du gouvernement. Dans un communiqué, les sénateurs centristes affirment en outre leur « autonomie et leur volonté d'oeuvrer au redressement de la France par la réforme de l'Etat, l'équilibre des finances publiques, la compétitivité de son économie, l'efficacité de son système éducatif, l'avènement de l'Europe politique" »
Le 18 juin, Jean Arthuis, président de la commission des Finances du Sénat, avait jugé « important que le groupe sénatorial dise sa position vis-à-vis du gouvernement et de François Bayrou », président de l'UDF-MoDem. Dans une motion, votée à l'unanimité moins quatre parlementaires qui n’ont pas participé au vote, les sénateurs UDF soulignent que les 6.800.000 suffrages obtenus par François Bayrou lors du premier tour de la présidentielle « témoignaient d'une attente et de la vitalité de la famille politique centriste ». Ils regrettent « que les mécanismes électoraux en vigueur aient mis en évidence les limites d'une démarche indépendante et n'aient pas permis de poursuivre cette affirmation, provoquant ainsi son éclatement aux élections législatives ». Jean Arthuis, qui veut se poser ces dernières semaines comme un des leaders de l’unité, a insisté auprès de l'AFP sur leur appartenance à l'UDF et a demandé que tous ceux qui se retrouvent « dans les valeurs de l'UDF » les rejoignent. Des initiatives dans ce sens devraient être prises dans les semaines à venir. Pour l’instant, en tout, les sénateurs centristes n'ont pas constitué de groupe Nouveau centre ou de groupe MoDem, et demeurent UDF-UC (Union centriste).
Le 18 juin, Jean Arthuis, président de la commission des Finances du Sénat, avait jugé « important que le groupe sénatorial dise sa position vis-à-vis du gouvernement et de François Bayrou », président de l'UDF-MoDem. Dans une motion, votée à l'unanimité moins quatre parlementaires qui n’ont pas participé au vote, les sénateurs UDF soulignent que les 6.800.000 suffrages obtenus par François Bayrou lors du premier tour de la présidentielle « témoignaient d'une attente et de la vitalité de la famille politique centriste ». Ils regrettent « que les mécanismes électoraux en vigueur aient mis en évidence les limites d'une démarche indépendante et n'aient pas permis de poursuivre cette affirmation, provoquant ainsi son éclatement aux élections législatives ». Jean Arthuis, qui veut se poser ces dernières semaines comme un des leaders de l’unité, a insisté auprès de l'AFP sur leur appartenance à l'UDF et a demandé que tous ceux qui se retrouvent « dans les valeurs de l'UDF » les rejoignent. Des initiatives dans ce sens devraient être prises dans les semaines à venir. Pour l’instant, en tout, les sénateurs centristes n'ont pas constitué de groupe Nouveau centre ou de groupe MoDem, et demeurent UDF-UC (Union centriste).
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