Voici la composition du nouveau gouvernement de François Fillon présenté mardi 19 juin:
- Jean-Louis BORLOO, ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
- Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales
- Bernard KOUCHNER, ministre des affaires étrangères et européennes
- Christine LAGARDE, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi
- Brice HORTEFEUX, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement
- Rachida DATI, garde des sceaux, ministre de la justice
- Michel BARNIER, ministre de l'agriculture et de la pêche
- Xavier BERTRAND, ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité
- Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale
- Valérie PECRESSE, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
- Hervé MORIN, ministre de la défense
- Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports
- Christine BOUTIN, ministre du logement et de la ville
- Christine ALBANEL, ministre de la culture et de la communication
- Eric WOERTH, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique
- Roger KAROUTCHI, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement
- Jean-Pierre JOUYET, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes
- Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement
- Eric BESSON, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques
- Valérie LETARD, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, chargée de la solidarité
- Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, chargé des transports
- Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, chargée de l'écologie;
- Christian ESTROSI, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, chargé de l'outre-mer
- André SANTINI, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, chargé de la fonction publique;
- Jean-Marie BOCKEL, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération et de la francophonie;
- Hervé NOVELLI, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, chargé des entreprises et du commerce extérieur
- Fadela AMARA, secrétaire d'Etat auprès de la ministre du logement et de la ville, chargée de la politique de la ville
- Alain MARLEIX, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants
- Rama YADE, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargée des affaires étrangères et des droits de l'Homme
- Luc CHATEL, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, chargé de la consommation et du tourisme
- Martin HIRSCH, haut commissaire, auprès du Premier ministre, aux solidarités actives contre la pauvreté.
- Bernard LAPORTE sera nommé secrétaire d'Etat chargé de la jeunesse et des sports auprès de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports à la fin d'octobre, après la Coupe du monde de rugby
Site politique sur le Centre et le Centrisme
mardi 19 juin 2007
Actualités du Centre. Gouvernement : entrée d’André Santini et de Valérie Létard du Nouveau Centre ainsi que de Jean-Marie Bockel, « blairiste » du Parti socialiste ; Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat et numéro deux du gouvernement
Actualités du Centre. Selon plusieurs politologues, l’avenir du Mouvement démocrate est à gauche
Les électeurs du Mouvement démocrate (MoDem), ont largement contribué à faire élire des élus socialistes au second tour des élections législatives, affirment plusieurs analystes. François Miquet-Marty, de l'institut LH2, voit dans ce phénomène « surtout constaté dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Toulouse » l'un des grands enseignements du scrutin. « Après le premier tour, une majorité de Français estimait que Nicolas Sarkozy concentrait trop de pouvoirs », a-t-il déclaré à Reuters. « Nombre d'électeurs du MoDem se sont portés vers la gauche, pas forcément parce qu'ils adhèrent à ses idées mais au nom d'une logique de rééquilibrage des pouvoirs », a-t-il observé. Même constat pour le directeur du Cevipof (centre d’étude de la vie politique française) Pascal Perrineau, pour qui les appels au pluralisme lancés par certains ténors du MoDem ont été entendus comme des invitations à voter à gauche. « Cela a été décisif pour expliquer des défaites comme celles d'Alain Juppé en Gironde ou de Renaud Donnedieu de Vabres en Indre-et-Loire », a-t-il noté sur France Info.
Selon un sondage CSA, 55% des électeurs du MoDem se sont reportés sur un candidat de gauche au second tour, 28% ont préféré un prétendant de droite, et les autres se sont abstenus. Crédité de 7,6% des voix au premier tour, le MoDem n'a réussi à se maintenir que dans une poignée de circonscriptions pour finalement obtenir quatre députés. François Bayrou, ancien candidat de l'UDF à la présidentielle, où il a obtenu 18,6% des suffrages au premier tour, et fondateur du MoDem, a été réélu dans les Pyrénées Atlantiques, de même que son ami Jean Lassalle. Thierry Benoit a créé la surprise en battant l'UMP Marie-Thérèse Boisseau en Ille-et-Vilaine. Enfin, Abdoulatifou Aly, qui avait demandé à rejoindre le MoDem entre les deux tours, l'a emporté à Mayotte. Issu du MoDem mais séduit par les propositions de collaboration émanant de la majorité, Jean-Christophe Lagarde, réélu en Seine-Saint-Denis, ne siègera pas dans le camp Mouvement démocrate au Palais-Bourbon.
De son côté, le Nouveau Centre créé par les élus UDF sortants ralliés à Nicolas Sarkozy aura 22 députés dans la nouvelle Assemblée. Tous ses adeptes ont été réélus, à deux exceptions près : Bernard Bosson, battu en Haute-Savoie par un candidat divers droite, et Rodolphe Thomas, éliminé par une socialiste dans le Calvados. « Pour moi, le centre, c'est le Nouveau Centre », déclarait lundi matin lors d'un point de presse le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian. « Aujourd'hui, le MoDem ce n'est pas un groupe politique et son succès est tout de même très relatif... » A défaut de députés, le Mouvement démocrate veut compter sur sa base militante - il revendique près de 80.000 adhésions depuis sa création, le 10 mai.
Pour François Miquet-Marty, l'avenir du courant centriste passera par un mariage arrangé avec le Parti socialiste. « Les militants PS sont davantage favorables à un rapprochement avec le MoDem qu'avec le PC par exemple », fait-il remarquer. « Ce qui reste de l'électorat du MoDem est porteur de thèmes qu'il partage assez souvent avec l'électorat de la gauche traditionnelle », comme cela a été le cas pour la TVA sociale, note pour sa part Pascal Perrineau. « A terme, les alliances sont inévitables », prédit François Miquet-Marty même si, ajoute-t-il, « compte tenu des divisions internes au PS, certains vont voir cela d'un mauvais œil ». Côté MoDem, le choix qui se présente à François Bayrou « est à la fois simple et cornélien : soit il maintient une ligne ni gauche ni droite, très étroite, soit il tend la main ponctuellement à la gauche, comme il l'avait fait en débattant avec Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle », résume le politologue de LH2.
Selon un sondage CSA, 55% des électeurs du MoDem se sont reportés sur un candidat de gauche au second tour, 28% ont préféré un prétendant de droite, et les autres se sont abstenus. Crédité de 7,6% des voix au premier tour, le MoDem n'a réussi à se maintenir que dans une poignée de circonscriptions pour finalement obtenir quatre députés. François Bayrou, ancien candidat de l'UDF à la présidentielle, où il a obtenu 18,6% des suffrages au premier tour, et fondateur du MoDem, a été réélu dans les Pyrénées Atlantiques, de même que son ami Jean Lassalle. Thierry Benoit a créé la surprise en battant l'UMP Marie-Thérèse Boisseau en Ille-et-Vilaine. Enfin, Abdoulatifou Aly, qui avait demandé à rejoindre le MoDem entre les deux tours, l'a emporté à Mayotte. Issu du MoDem mais séduit par les propositions de collaboration émanant de la majorité, Jean-Christophe Lagarde, réélu en Seine-Saint-Denis, ne siègera pas dans le camp Mouvement démocrate au Palais-Bourbon.
De son côté, le Nouveau Centre créé par les élus UDF sortants ralliés à Nicolas Sarkozy aura 22 députés dans la nouvelle Assemblée. Tous ses adeptes ont été réélus, à deux exceptions près : Bernard Bosson, battu en Haute-Savoie par un candidat divers droite, et Rodolphe Thomas, éliminé par une socialiste dans le Calvados. « Pour moi, le centre, c'est le Nouveau Centre », déclarait lundi matin lors d'un point de presse le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian. « Aujourd'hui, le MoDem ce n'est pas un groupe politique et son succès est tout de même très relatif... » A défaut de députés, le Mouvement démocrate veut compter sur sa base militante - il revendique près de 80.000 adhésions depuis sa création, le 10 mai.
Pour François Miquet-Marty, l'avenir du courant centriste passera par un mariage arrangé avec le Parti socialiste. « Les militants PS sont davantage favorables à un rapprochement avec le MoDem qu'avec le PC par exemple », fait-il remarquer. « Ce qui reste de l'électorat du MoDem est porteur de thèmes qu'il partage assez souvent avec l'électorat de la gauche traditionnelle », comme cela a été le cas pour la TVA sociale, note pour sa part Pascal Perrineau. « A terme, les alliances sont inévitables », prédit François Miquet-Marty même si, ajoute-t-il, « compte tenu des divisions internes au PS, certains vont voir cela d'un mauvais œil ». Côté MoDem, le choix qui se présente à François Bayrou « est à la fois simple et cornélien : soit il maintient une ligne ni gauche ni droite, très étroite, soit il tend la main ponctuellement à la gauche, comme il l'avait fait en débattant avec Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle », résume le politologue de LH2.
Actualités du Centre. François Sauvadet élu président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée
François Sauvadet a été élu mardi président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale. Ancien porte-parole du groupe UDF, François Sauvadet est élu depuis 1993 en Côte-d'Or. Le groupe NC compte 22 députés, anciens du groupe UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, le député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde ayant décidé mardi de rejoindre le Nouveau Centre. « On sera une force de proposition loyale mais engagée » pour « être au rendez-vous de l'action en respectant les convictions qui sont les nôtres », a déclaré M. Sauvadet à la presse en sortant de la première réunion du groupe où il a été élu président. « Le groupe que nous avons constitué est le second pôle de la majorité présidentielle, nous avons 22 élus qui nous ont rejoints. C'était déjà un premier pari, il a été réussi », a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que son groupe ne présenterait pas de candidat à la présidence de l'Assemblée. Mais il a affirmé vouloir participer à la désignation d'un candidat de la majorité présidentielle par un « vote partagé ». Il rejoint ainsi la position exprimée par Patrick Ollier, président sortant de l'Assemblée, qui brigue sa propre succession. Le deuxième candidat en lice pour le perchoir, Bernard Accoyer, ancien président du groupe UMP, s'en tient à la lecture du règlement selon lequel le candidat du groupe UMP ne peut pas être aussi désigné en primaire par un autre groupe. Pour autant, M. Sauvadet n'a pas voulu exprimer de préférence entre les deux hommes: « J'aurai la préférence de l'avenir », a-t-il dit, en réponse à une question. « C'est une nouvelle période qui va s'ouvrir, qui va être très active, nous avons devant nous beaucoup de travail et d'obligations » pour « réussir les engagements qui ont été pris et faire en sorte que le pays se voit un nouvel avenir », a également affirmé M. Sauvadet, ancien porte-parole du groupe UDF. Pour lui, « il y a une forte attente et aussi beaucoup d'interrogations » comme « les derniers scrutins l'ont montrés, nous devrons donc être au rendez-vous de l'action » mais « en respectant les convictions qui sont les nôtres, que nous allons porter avec beaucoup de vigueur ».
Actualités du Centre. Maurice Leroy : chaque député du Nouveau Centre "a sa liberté de vote"
Les députés du Nouveau Centre (NC) formeront « un groupe libre » qui « débattra texte par texte » et proposera des amendements aux projets de loi préparés par le gouvernement, a affirmé mardi Maurice Leroy. « Nous serons un groupe libre », a promis le député du Loir-et-Cher sur i>Télé. Interrogé sur d'éventuels désaccords des députés centristes de la majorité concernant les projets de loi entraînant des dépenses, il a assuré que le groupe NC « en débattra texte par texte ». Il a ajouté que le Nouveau Centre proposerait des amendements en cas de désaccord et a sous-entendu que le groupe centriste pourrait voter contre en cas de désaccord. "Chaque député a sa liberté de vote", a souligné Maurice Leroy. Le député du Loir-et-Cher a refusé de dire clairement s'il avait été contacté pour entrer au gouvernement, laissant entendre qu'aucun poste ne lui avait été proposé. A la question de savoir s'il ressentait de l'amertume, il a répondu : « on a le droit de l'avoir, mais moi je n'en ai pas parce que j'ai beaucoup de travail en Loir-et-Cher. »
Actualités du Centre. Retour d’André Santini dans un gouvernement
André Santini, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux, a été nommé mardi, à 66 ans, secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Centriste rallié pendant la campagne à Nicolas Sarkozy, cet ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine a une longue carrière politique derrière lui et une réputation en matière d'humour grinçant. Né le 20 octobre 1940 à Paris dans une famille modeste - son père tenait un café -, ce célibataire endurci a occupé déjà plusieurs postes ministériels. Longtemps proche de François Bayrou, André Santini a pris progressivement ses distances avec l'élu du Béarn. En février dernier, il avait annoncé son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, déclenchant de vives critiques des centristes qui rappelèrent qu'il est élu des Hauts-de-Seine, où rien ne se fait sans l'aval du nouveau chef de l'Etat. Pourtant, en 2002, André Santini avait animé le comité des élus locaux au sein de l'équipe de campagne de François Bayrou. Il n'avait pas rejoint l'UMP mais était demeuré à l'UDF, formation dont il était le vice-président depuis 1998. Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux avait conduit en 2004 la liste de la formation centriste pour les élections régionales en Ile-de-France, recueillant 16,12% des suffrages. Docteur en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Ecole nationale des langues orientales vivantes (en japonais), André Santini a commencé sa carrière politique en 1971 comme adjoint au maire de Courbevoie (Hauts-de-Seine). En 1980 le jeune élu émigre dans une commune voisine, Issy-les-Moulineaux, fief de longue date du Parti communiste. Il est élu maire et le sera constamment depuis. Membre de petites formations de centre gauche - Parti social démocrate puis Force démocrate - qui fusionneront au sein de l'UDF, André Santini est secrétaire d'Etat aux Rapatriés en mars 1986 dans le premier gouvernement de cohabitation, Jacques Chirac étant Premier ministre. Un an plus tard, il devient ministre délégué à la Communication, puis ministre chargé de la Communication. En juin 1988, il est élu pour la première fois député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, et réélu depuis. André Santini est réputé pour ses bons mots. Il a rédigé plusieurs ouvrages comme « De tabou à boutade, le véritable dictionnaire du politiquement correct ». Au Palais-Bourbon, il présidait le club très fermé des fumeurs de Havane qu'il a créé en 1991.
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