Les candidats UMP et du Nouveau centre recueilleraient 42% (+5) des intentions de vote au premier tour des législatives, contre 26% (=) à ceux du PS, du PRG et du MRC, selon un sondage CSA-Cisco pour I-Télé. Les candidats du Mouvement démocrate de François Bayrou obtiendraient 8%, en baisse de 4 points par rapport à la précédente enquête CSA des 23 et 24 mai. Le Front national et les Verts suivraient, à 5% (-3 pour le FN, stable pour les seconds). Les candidats communistes recueilleraient 4% (+1), ceux de Lutte ouvrière et de la LCR 2% (stable pour LO, -1 pour la Ligue). CPNT obtiendrait 1% (=), de même que le MPF (-1). 4% d'intentions de vote se porteraient sur un autre candidat. 23 % choisiraient l'abstention ou un vote blanc ou nul (=). La droite est créditée au total de 43% d'intentions de vote (+4), la gauche de 35% (+1), le centre de 8% (-4), l'extrême droite de 5% (-3) et l'extrême gauche de 4% (-1).
Selon la projection en sièges réalisée par CSA, l'UMP et ses alliés obtiendraient de 402 à 425 sièges (contre 353 à 407 précédemment), le PS et ses alliés de 111 à 151 (contre 132 à 182). Le PC est crédité de 4 à 12 sièges (contre 6 à 14), le Modem de 1 à 6 (=), le MPF de 2 à 3 (=) et les Verts de 1 à 3 (contre 1 à 4) . Le FN n'aurait aucun siège.
(Sondage réalisé par téléphone les 30 et 31 mai, auprès d'un échantillon représentatif de 852 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Site politique sur le Centre et le Centrisme
vendredi 1 juin 2007
Actualités du Centre. Italie- Romano Prodi devient le président du Parti démocrate
Le nouveau Parti démocrate, qui sera lancé officiellement à la mi-octobre en Italie en réunissant les deux principaux partis de la coalition de centre-gauche au pouvoir, a désigné mercredi soir à sa présidence Romano Prodi. Le président du Conseil espère que la nouvelle formation contribuera à renforcer la stabilité de sa coalition, ébranlée par des querelles internes et sortie affaiblie des élections municipales du week-end dernier. « La décision a été unanime de confirmer Prodi comme chef du gouvernement et président du PD. Le poste de secrétaire général sera désigné par le congrès constitutif », a annoncé Piero Fassino, chef de file des Démocrates de gauche (DS), l'une des deux formations du futur PD. Le futur Parti démocrate naîtra de la fusion des Démocrates de gauche et de la Marguerite (centriste). L'élection à l'assemblée constituante du nouveau parti aura lieu le 14 octobre. Evoquant les piques échangées au sein de sa coalition depuis le revers électoral du week-end, le président du Conseil italien a laissé entendre mercredi qu'ils feraient mieux de serrer les rangs derrière lui, à défaut de quoi ils risqueraient d'avoir à trouver un nouveau leader. « Comment peut-on donner l'image d'une bonne gouvernance lorsque ce sont vos propres alliés qui sont les premiers à détricoter la politique que vous mettez en oeuvre ? », s'interrogeait Prodi mercredi dans La Repubblica. Selon lui, le Parti démocrate, en réunissant d'anciens communistes et les ex-démocrates chrétiens, centristes, surmontera la tendance du centre-gauche italien à s'entre-déchirer. Pour autant, l'espoir de voir régner une plus grande harmonie au sein de l'hétéroclite coalition gouvernementale s'est dissipé avec l'annonce que ses composantes communistes et écologistes allaient elles aussi se rapprocher pour avoir plus de poids face au futur PD lorsque la coalition tiendra ses prochaines primaires pour se trouver un tête de file, appelé à devenir président du Conseil en cas de victoire aux législatives prévues en 2011. Les dirigeants des formations communiste et écologiste, au nombre desquels deux ministres de la coalition, se sont retrouvés jeudi pour discuter d'une union. « Nous avons pris des mesures importantes allant dans le sens d'une union de la gauche italienne », a expliqué Fabio Mussi, personnalité des Démocrates de gauche, qui a fait défection pour protester contre le projet de création du PD. Les tensions au sein de la coalition repartent actuellement. Le ministre de la Solidarité sociale, le communiste Paolo Ferrero, a estimé que le projet de collectif budgétaire prévoyant d'augmenter de 2,5 milliards d'euros les dépenses de l'Etat était insuffisant.
Actualités du Centre. Italie- Le centre-droit marque des points dans le nord aux élections locales
Par Andrea BAMBINO (AFP)
Sans infliger à Romano Prodi la claque électorale qu'il espérait, le centre-droit de Silvio Berlusconi a regagné du terrain aux élections locales partielles du week-end dernier, surtout dans le riche nord de l'Italie où le centre-gauche s'inquiète de la désaffection des électeurs. La campagne électorale, qui concernait plus de dix millions d'inscrits dans 856 communes, dont 26 chefs-lieux de province et sept administrations provinciales, avait vu le chef de l'opposition de centre-droit s'impliquer fortement pour appeler les Italiens à sanctionner Romano Prodi. D'après les résultats définitifs, la « grande claque » n'a pas eu lieu, mais le centre-droit a marqué plusieurs points dans le nord, en récupérant dès le 1er tour cinq chefs-lieux de provinces tenus par le centre-gauche. A Vérone (260.000 habitants), l'un des scrutins-clés, un jeune membre de la Ligue du Nord (droite populiste), Flavio Tosi, 37 ans, l'emporte avec 60,7% des voix. Les candidats de centre-droit s'imposent également dans des villes d'environ 100.000 habitants comme Alessandria, Asti ou Monza, ou plus petites comme Gorizia (36.000 habitants). Ces victoires ont eu pour effet de remettre « les pendules à l'heure » dans des communes passées au centre-gauche un peu par surprise en 2002. Le centre-droit n'a pas réussi l'exploit qu'il espérait à Gênes (620.000 habitants), la plus grande ville en jeu dans ces élections, fief du centre-gauche dont la candidate Marta Vincenzi l'a emporté au 1er tour. Dans le reste du pays, le centre-gauche rétablit l'équilibre avec des percées dans des villes de centre-droit, notamment à Parme, où un second tour devra avoir lieu les 10 et 11 juin et à Tarente, dans les Pouilles, où un candidat communiste est en ballottage favorable. Le centre-gauche reprend également dès le premier tour la capitale de la région des Abruzzes, L'Aquila, et remporte une victoire inespérée à Agrigente, en Sicile... grâce à un candidat débauché dans les rangs des démocrates-chrétiens de l'UDC. Mardi, l'ensemble des commentateurs insistaient sur la victoire du centre-droit dans le nord, voyant là un nouvel indice du fossé qui se creuserait entre de nombreux électeurs et le centre-gauche dans cette partie de la Péninsule. La « question du nord » s'était déjà posée il y a un an pour la coalition de Romano Prodi, victorieuse d'extrême justesse des législatives d'avril 2006, mais dont les scores avaient été jugés décevants au nord du Pô.
Sans infliger à Romano Prodi la claque électorale qu'il espérait, le centre-droit de Silvio Berlusconi a regagné du terrain aux élections locales partielles du week-end dernier, surtout dans le riche nord de l'Italie où le centre-gauche s'inquiète de la désaffection des électeurs. La campagne électorale, qui concernait plus de dix millions d'inscrits dans 856 communes, dont 26 chefs-lieux de province et sept administrations provinciales, avait vu le chef de l'opposition de centre-droit s'impliquer fortement pour appeler les Italiens à sanctionner Romano Prodi. D'après les résultats définitifs, la « grande claque » n'a pas eu lieu, mais le centre-droit a marqué plusieurs points dans le nord, en récupérant dès le 1er tour cinq chefs-lieux de provinces tenus par le centre-gauche. A Vérone (260.000 habitants), l'un des scrutins-clés, un jeune membre de la Ligue du Nord (droite populiste), Flavio Tosi, 37 ans, l'emporte avec 60,7% des voix. Les candidats de centre-droit s'imposent également dans des villes d'environ 100.000 habitants comme Alessandria, Asti ou Monza, ou plus petites comme Gorizia (36.000 habitants). Ces victoires ont eu pour effet de remettre « les pendules à l'heure » dans des communes passées au centre-gauche un peu par surprise en 2002. Le centre-droit n'a pas réussi l'exploit qu'il espérait à Gênes (620.000 habitants), la plus grande ville en jeu dans ces élections, fief du centre-gauche dont la candidate Marta Vincenzi l'a emporté au 1er tour. Dans le reste du pays, le centre-gauche rétablit l'équilibre avec des percées dans des villes de centre-droit, notamment à Parme, où un second tour devra avoir lieu les 10 et 11 juin et à Tarente, dans les Pouilles, où un candidat communiste est en ballottage favorable. Le centre-gauche reprend également dès le premier tour la capitale de la région des Abruzzes, L'Aquila, et remporte une victoire inespérée à Agrigente, en Sicile... grâce à un candidat débauché dans les rangs des démocrates-chrétiens de l'UDC. Mardi, l'ensemble des commentateurs insistaient sur la victoire du centre-droit dans le nord, voyant là un nouvel indice du fossé qui se creuserait entre de nombreux électeurs et le centre-gauche dans cette partie de la Péninsule. La « question du nord » s'était déjà posée il y a un an pour la coalition de Romano Prodi, victorieuse d'extrême justesse des législatives d'avril 2006, mais dont les scores avaient été jugés décevants au nord du Pô.
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