L'UMP obtiendrait une très forte majorité aux législatives de juin, remportant de 410 à 450 députés, selon un sondage IFOP pour Paris Match, qui crédite le parti présidentiel de 41% d'intentions de vote.67% des personnes interrogées se disent sûres de leur choix, 33% peuvent encore changer d'avis. Les intentions de vote pour un candidat UMP, de 37% lors de la précédente vague IFOP (10-11 mai), atteignent 41% dans celle du 24-25 mai (+4%), si le premier tour des législatives avait lieu dimanche prochain (et non pas le 10 juin). Ce qui, en projection de sièges, donne à l'UMP entre 410 et 450 élus (sur 555 députés de France métropolitaine). Ce parti en a actuellement 350, plus 9 apparentés. Le Parti socialiste obtiendrait de 90 à 130 sièges (contre 149 PS ou apparentés sortants), avec des intentions de vote en baisse d'un demi-point, de 28 à 27,5%. Le Mouvement Démocrate de François Bayrou, à 12% (-2) d'intentions de vote, aurait entre zéro et 6 députés. 5% des personnes interrogées ne se prononcent pas.
(Sondage réalisé par téléphone du 24 au 25 mai auprès de 931 personnes représentatives de la population française de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Site politique sur le Centre et le Centrisme
jeudi 31 mai 2007
Actualités du Centre. Pour Simone Veil, le Mouvement démocrate ne sert que l’ambition de François Bayrou
L'ancienne ministre centriste Simone Veil, venue soutenir jeudi Henri Plagnol, candidat UMP dans la 1ère circonscription du Val-de-Marne, a accusé François Bayrou d'avoir créé le MoDem en ne pensant qu'à la prochaine présidentielle. « Ne me parlez pas du Modem », a lancé Mme Veil devant la presse, en affirmant que pendant cinq ans, François Bayrou « ne va penser qu'à la présidentielle ». Mme Veil a ajouté qu'elle avait « toujours été présente » dans le rassemblement centriste. « Il n'y avait pas d'ambiguïté. L'UDF dans sa diversité était toujours en alliance avec la droite », a-t-elle dit. « Très sollicitée » dans le cadre de la campagne pour les législatives, Simone Veil a expliqué qu'elle était venue à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) pour l'un de ses premiers et rares déplacements parce qu'Henri Plagnol « est un vieil ami ». « Je tenais à venir le soutenir », a-t-elle dit, mais cette visite est aussi un « soutien » à la majorité présidentielle. Interrogée sur la candidature de l'ancien président de Radio France Jean-Marie Cavada, investi par le MoDem dans cette circonscription de droite, Simone Veil a refusé de parler de « querelle de famille ». « J'aime beaucoup M. Cavada. Il ne se trompe pas de combat, il se trompe de personne », a-t-elle ajouté. Elu député UDF dans cette circonscription en 1997, avec déjà le soutien de Simone Veil, Henri Plagnol, ancien secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat dans le gouvernement Raffarin, avait été réélu en 2002 sous l'étiquette UMP, qu'il avait rejointe dès sa création, une défection que l'UDF ne lui a pas pardonnée.
Actualités du Centre. Législatives 2007 - Sondage TNS-SOFRES : UMP & Nouveau Centre à 42% ; Mouvement démocrate à 10%
L'UMP et ses soutiens centristes du Nouveau centre emporteraient les législatives avec 42% des voix au premier tour et obtiendraient entre 410 et 430 députés dans la nouvelle assemblée, selon un sondage TNS Sofres-Unilog pour Le Figaro, RTL et LCI. Selon ce sondage, le PS et ses alliés du Parti radical de gauche et du Mouvement républicain et citoyen obtiendrait 27% des voix le 10 juin, ce qui se traduirait par l'élection de 101 à 142 députés le 17. Le Parti communiste (4% au premier tour) obtiendrait entre 4 et 10 députés et les Verts (3%) entre 1 et 3. Le MoDem (Mouvement démocrate) de François Bayrou est crédité de 10% et de 2 à 6 députés. Le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers obtiendrait lui 1,5% mais 2 ou 3 députés. Le Front national (4%) ou les différents mouvements d'extrême gauche (4%) n'auraient à nouveau aucun représentant. Selon cette étude, 67% des sondés sont sûrs de leur choix, 30% peuvent encore changer d'avis et 3% sont sans opinion.
(Sondage réalisé par téléphone les 28 et 29 mai auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone les 28 et 29 mai auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Selon une étude de l’IFOP pour La Croix, les sympathisants du Mouvement démocrate sont plus jeunes et plus urbains que ceux de l’UDF
Les électeurs du Mouvement démocrate (MoDem) créé par François Bayrou sont plus jeunes et plus urbains que ne l'étaient ceux de l'UDF, selon une étude de l'Ifop à paraître jeudi dans La Croix. D'après cette enquête, qui cumule des sondages réalisés sur la période 2004-2007, les 18-24 ans constituent aujourd'hui 15% des électeurs qui se disent proches de l'ancien candidat de l'UDF à la présidentielle. C'est trois fois plus qu'il y a trois ans (5%). La part des 25-35 ans est passée de 16% à 20% entre mars-avril et la création du MoDem, le 10 mai. Un tiers (33%) des sympathisants du Mouvement démocrate appartiennent aujourd'hui à la catégorie des professions intermédiaires et des employés, contre 21% en 2004. A l'inverse, la part des ouvriers a sensiblement diminué, passant de 13% à 8% sur la même période. La part des sympathisants issus des zones rurales a constamment diminué depuis 1999, passant de 27% il y a huit ans à 20% le mois dernier. L'Ifop a également étudié les reports de voix entre les deux tours de l'élection présidentielle, où François Bayrou a recueilli 18,6% des voix au premier tour de scrutin. Selon l'institut, qui a cumulé six enquêtes réalisées dans l'entre-deux tours, 46% des électeurs ont voté le 6 mai pour la socialiste Ségolène Royal, et 42% ont opté pour le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy. Douze pour cent se sont abstenus ou ont voté blanc. Une étude qui contredit celle parue dans Profession Politique et qui estime (voir ci-dessous), qu’une majorité des électeurs de François Bayrou ont voté Nicolas Sarkozy au second tour !
Actualités du Centre. Selon une étude de CSA, l’électorat de François Bayrou n’est pas homogène dans ses choix politiques et ses attentes
« L'institut CSA a réalisé, pour Le Bleu de Profession politique, une cartographie des reports du vote Bayrou en circonscription. Quelle conclusion en tirer dans la perspective des législatives ? Outre le léger différentiel constaté au niveau national en faveur de Nicolas Sarkozy, les électeurs du candidat centriste ont adopté des comportements électoraux différents selon leur localisation géographique. Il n'existe pas de lien entre le fort score de François Bayrou et le vote au second tour en fonction d'un candidat. Ainsi, par exemple, les électeurs situés dans l'est de la France et dans le sud Massif central se sont-ils très nettement reportés vers Nicolas Sarkozy, ceux de la Bretagne intérieure ayant massivement déposé un bulletin Ségolène Royal au second tour. Quels enseignements en tirer ? Que le vote en faveur de François Bayrou n'a pas engendré des comportements politiques identiques au second tour. Que l'histoire politique de chaque région et de chaque circonscription a joué sur les déterminations du vote des électeurs le 6 mai. Que le vote en faveur de François Bayrou au premier tour est la traduction d'une réponse à des attentes exprimées par les citoyens (plus grand "réalisme" dans les décisions politiques, prise en compte de la dette de l'État, efficacité plus qu'idéologie...) trouvant différentes formes d'expression au second tour. Et qu'il est donc délicat pour le Parti socialiste et l'UMP de parler aux électeurs de François Bayrou comme à un électorat au comportement politique homogène. »
Jean-Daniel Lévy Directeur adjoint du département opinion de CSA
Jean-Daniel Lévy Directeur adjoint du département opinion de CSA
Inscription à :
Articles (Atom)