Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 30 mai 2007
Actualités du Centre. Pierre Albertini, député-maire UDF de Rouen ne veut plus appartenir à un parti politique
Pierre Albertini, le député-maire UDF de Rouen (Seine-Maritime), qui se ne représentera pas aux prochaines législatives annonce sur son blog sa décision de se détacher de tout parti politique. « Après mûre réflexion, j'ai décidé de rejoindre le peuple, très largement majoritaire dans notre pays, des Français n'appartenant à aucun parti politique. Une page que je tourne, sans regret ni amertume, à l'issue d'une adhésion exclusive à l'UDF, depuis 1979 », explique-t-il. Elu maire de Rouen en mars 2001, réélu député en juin 2002 dans la 2è circonscription de la Seine-Maritime, Pierre Albertini était partisan de François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007 et coauteur du programme législatif de l'UDF.Après s'être rallié au second tour à Nicolas Sarkozy, il avait le 10 mai dernier décliné sa participation à la création du Mouvement démocrate. « J'ai décidé de remettre ma démission de président départemental de l'UDF. Je ne participerai pas pour autant au parti animé par Hervé Morin dont les propos et les actes récents ne correspondent pas à ma conception personnelle de la politique », poursuit Pierre Albertini sur son blog. « Je participerai désormais au débat d'une autre manière, en citoyen indépendant de tout parti. Je ne doute pas d'ailleurs que le paysage politique français continuera de bouger dans les prochains mois ».
Actualités du Centre. La tribune des créateurs du Nouveau Centre dans Le Monde
« Nous avons créé le "Nouveau centre" pour perpétuer l'existence d'un parti du centre au sein de la vie politique française et rassembler des femmes et des hommes attachés aux idées sociales, libérales et européennes, résolus à mettre en oeuvre concrètement le message centriste.
Ce parti constituera le pôle centriste de la majorité présidentielle nouvelle. Nous nous situons ainsi dans une longue tradition politique : sous la Ve République, la majorité présidentielle s'est toujours appuyée sur plusieurs piliers - gaullistes, républicains indépendants et centristes avec le général de Gaulle et Georges Pompidou, UDF et RPR ensuite. En faisant le choix de maintenir une force politique au centre, nous manifestons notre refus de tourner le dos à l'histoire du centre et de rester fidèles à la tradition de la famille centriste, libérale et démocrate-chrétienne.
L'attitude de François Bayrou entre les deux tours, en décidant de se rallier à Ségolène Royal et en conduisant à un renversement des alliances, a rompu avec les valeurs du centre. Nous entendons les incarner.
Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle. Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n'est pas un reniement ni un ralliement à l'UMP. C'est le choix de la raison et de la responsabilité, compte tenu du contexte politique et surtout compte tenu de ce que sont nos convictions, nos fidélités et nos principes. Nous voulons être utiles au pays. Quand la maison brûle, nous pensons qu'il vaut mieux retrousser ses manches et aider à éteindre le feu, plutôt que de rester passif en regardant les pompiers intervenir et en restant dans une attitude d'opposition et de critique permanente.
Le centre sera capable de peser, de l'intérieur, sur une majorité présidentielle à dominante UMP : nous serons une force de proposition dans cette nouvelle majorité. En soutenant Nicolas Sarkozy, nous entendons contribuer à l'effort qui a été entrepris.
Nous restons ainsi fidèles à une idée pour nous essentielle, qui a été au coeur de notre message pendant la campagne présidentielle : il faut gouverner en rassemblant et en respectant les Français dans leur diversité. Le dialogue est nécessaire entre des femmes et des hommes de bonne volonté, certes de sensibilités différentes, de la gauche moderne à la droite modérée, mais réellement soucieux de redonner à la France son rang et de prendre le chemin des réformes. Pour sortir le pays du marasme et redonner aux Français l'espoir que la situation de leurs enfants sera meilleure que la leur, il faut travailler ensemble au-delà des clivages politiques. François Bayrou en rêvait, Nicolas Sarkozy l'a fait.
Dans le cadre du programme législatif qui sera présenté aux Français, nous soutiendrons les idées fortes du centre. D'abord, construire une démocratie exemplaire et moderniser la vie politique, qu'il s'agisse de la revalorisation du rôle du Parlement, de l'introduction d'une dose de proportionnelle ou de la restauration d'un Etat impartial.
Ensuite, réconcilier l'économie et la solidarité : seule une économie de marché performante permet de créer les richesses qu'il faut redistribuer pour mettre en oeuvre la nécessaire solidarité, et seule la solidarité assure l'équilibre de cette économie.
Nous défendons la réforme des 35 heures et la revalorisation des heures supplémentaires, le transfert des cotisations sociales pesant sur les entreprises et les salariés vers d'autres sources que le travail, le small business act à la française, le revenu de solidarité active... Nous soutenons également la réduction de l'endettement du pays et la réforme de l'Etat : un Etat recentré sur ses fonctions essentielles sera plus efficace.
Enfin, relancer la construction européenne, car l'Europe constitue une chance pour la France, pour défendre notre modèle de société et notre prospérité, pour peser sur le monde. Nous avons besoin d'une Europe démocratique et forte dans les domaines essentiels : la politique industrielle et la recherche, la défense, la politique migratoire, le développement durable...
Dire la vérité aux Français, redonner l'espoir à ceux qui ont le sentiment d'être les oubliés du progrès, promouvoir le principe d'égalité des chances, rejeter une manière trop lointaine de faire de la politique, avoir le courage de mener jusqu'au bout les réformes nécessaires, tels seront les principes auxquels nous demeurerons fidèles.
Nous avons une obligation de résultat et de respect de la parole donnée, parce que les Français en ont assez que, dans leur vie quotidienne, rien ne s'améliore jamais et qu'ils doutent de la capacité des politiques à résoudre les problèmes du pays. Nous voulons leur redonner espoir, pour que la France redevienne un modèle.
Notre message a déjà été entendu, puisque nous avons reçu des centaines de lettres et de mails de citoyens, d'élus locaux, prêts à s'engager dans cette démarche. C'est un bel encouragement ! »
(Les députés du groupe UDF : Jean-Pierre Abelin, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, André Santini, Rudy Salles, François Sauvadet, Rodolphe Thomas, Francis Vercamper.)
Ce parti constituera le pôle centriste de la majorité présidentielle nouvelle. Nous nous situons ainsi dans une longue tradition politique : sous la Ve République, la majorité présidentielle s'est toujours appuyée sur plusieurs piliers - gaullistes, républicains indépendants et centristes avec le général de Gaulle et Georges Pompidou, UDF et RPR ensuite. En faisant le choix de maintenir une force politique au centre, nous manifestons notre refus de tourner le dos à l'histoire du centre et de rester fidèles à la tradition de la famille centriste, libérale et démocrate-chrétienne.
L'attitude de François Bayrou entre les deux tours, en décidant de se rallier à Ségolène Royal et en conduisant à un renversement des alliances, a rompu avec les valeurs du centre. Nous entendons les incarner.
Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle. Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n'est pas un reniement ni un ralliement à l'UMP. C'est le choix de la raison et de la responsabilité, compte tenu du contexte politique et surtout compte tenu de ce que sont nos convictions, nos fidélités et nos principes. Nous voulons être utiles au pays. Quand la maison brûle, nous pensons qu'il vaut mieux retrousser ses manches et aider à éteindre le feu, plutôt que de rester passif en regardant les pompiers intervenir et en restant dans une attitude d'opposition et de critique permanente.
Le centre sera capable de peser, de l'intérieur, sur une majorité présidentielle à dominante UMP : nous serons une force de proposition dans cette nouvelle majorité. En soutenant Nicolas Sarkozy, nous entendons contribuer à l'effort qui a été entrepris.
Nous restons ainsi fidèles à une idée pour nous essentielle, qui a été au coeur de notre message pendant la campagne présidentielle : il faut gouverner en rassemblant et en respectant les Français dans leur diversité. Le dialogue est nécessaire entre des femmes et des hommes de bonne volonté, certes de sensibilités différentes, de la gauche moderne à la droite modérée, mais réellement soucieux de redonner à la France son rang et de prendre le chemin des réformes. Pour sortir le pays du marasme et redonner aux Français l'espoir que la situation de leurs enfants sera meilleure que la leur, il faut travailler ensemble au-delà des clivages politiques. François Bayrou en rêvait, Nicolas Sarkozy l'a fait.
Dans le cadre du programme législatif qui sera présenté aux Français, nous soutiendrons les idées fortes du centre. D'abord, construire une démocratie exemplaire et moderniser la vie politique, qu'il s'agisse de la revalorisation du rôle du Parlement, de l'introduction d'une dose de proportionnelle ou de la restauration d'un Etat impartial.
Ensuite, réconcilier l'économie et la solidarité : seule une économie de marché performante permet de créer les richesses qu'il faut redistribuer pour mettre en oeuvre la nécessaire solidarité, et seule la solidarité assure l'équilibre de cette économie.
Nous défendons la réforme des 35 heures et la revalorisation des heures supplémentaires, le transfert des cotisations sociales pesant sur les entreprises et les salariés vers d'autres sources que le travail, le small business act à la française, le revenu de solidarité active... Nous soutenons également la réduction de l'endettement du pays et la réforme de l'Etat : un Etat recentré sur ses fonctions essentielles sera plus efficace.
Enfin, relancer la construction européenne, car l'Europe constitue une chance pour la France, pour défendre notre modèle de société et notre prospérité, pour peser sur le monde. Nous avons besoin d'une Europe démocratique et forte dans les domaines essentiels : la politique industrielle et la recherche, la défense, la politique migratoire, le développement durable...
Dire la vérité aux Français, redonner l'espoir à ceux qui ont le sentiment d'être les oubliés du progrès, promouvoir le principe d'égalité des chances, rejeter une manière trop lointaine de faire de la politique, avoir le courage de mener jusqu'au bout les réformes nécessaires, tels seront les principes auxquels nous demeurerons fidèles.
Nous avons une obligation de résultat et de respect de la parole donnée, parce que les Français en ont assez que, dans leur vie quotidienne, rien ne s'améliore jamais et qu'ils doutent de la capacité des politiques à résoudre les problèmes du pays. Nous voulons leur redonner espoir, pour que la France redevienne un modèle.
Notre message a déjà été entendu, puisque nous avons reçu des centaines de lettres et de mails de citoyens, d'élus locaux, prêts à s'engager dans cette démarche. C'est un bel encouragement ! »
(Les députés du groupe UDF : Jean-Pierre Abelin, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Francis Hillmeyer, Olivier Jarde, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Preel, François Rochebloine, André Santini, Rudy Salles, François Sauvadet, Rodolphe Thomas, Francis Vercamper.)
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