Seul Hervé Morin, ancien président du groupe UDF à l’Assemblée Nationale a été nommé ministre du premier gouvernement de Nicolas Sarkozy. Quant aux personnalités de « tendance centriste », on retrouve Jean-Louis Borloo, Bernard Kouchner, voire Jean-Pierre Jouyet (en attendant la nomination des autres Secrétaires d'Etat). Voici la liste complète du gouvernement rendue publique vendredi par l'Elysée:
-Premier ministre: François Fillon
-Ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'Aménagement durables: Alain Juppé
-Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi: Jean-Louis Borloo
-Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales: Michèle Alliot-Marie
-Ministre des Affaires étrangères et européennes: Bernard Kouchner
-Ministre de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement: Brice Hortefeux
-Garde des Sceaux, ministre de la Justice: Rachida Dati
-Ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité: Xavier Bertrand
-Ministre de l'Education nationale: Xavier Darcos
-Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche: Valérie Pécresse
-Ministre de la Défense: Hervé Morin
-Ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports: Roselyne Bachelot-Narquin
-Ministre du Logement et de la ville: Christine Boutin
-Ministre de l'Agriculture et de la pêche: Christine Lagarde
-Ministre de la Culture et de la communication, porte-parole du gouvernement: Christine Albanel
-Ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique: Eric Woerth
-Secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement: Roger Karoutchi
-Secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes: Jean-Pierre Jouyet
-Secrétaire d'Etat chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques: Eric Besson
-Secrétaire d'Etat chargé des Transports: Dominique Bussereau
-Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté: Martin Hirsch
Site politique sur le Centre et le Centrisme
vendredi 18 mai 2007
Actualités du Centre. Législatives 2007 - Le Mouvement Démocrate pourrait n’avoir aucun député selon une projection BVA
L'UMP disposerait d'une nette majorité absolue à l'Assemblée nationale avec un nombre de députés allant de 317 à 381, à l'issue des législatives, le PS aurait 151 à 200 députés et le Mouvement démocrate, malgré un bon score de premier tour, ne compterait que 0 à 4 sièges, selon une projection BVA. D'après cette étude réalisée pour Orange et la presse quotidienne régionale, le PCF conserverait entre 14 et 21 sièges, contre 21 aujourd'hui, les députés écologistes seraient 1 ou 2 (3 aujourd'hui) et les « divers droite » entre 4 et 11 (projection faite sur la France métropolitaine, soit 555 députés). Le Front national n'aurait pas d'élu. Selon BVA, le Mouvement démocrate de François Bayrou pâtira du fait que l'UMP maintiendra ses candidats contre les siens au second tour. La projection précédente de BVA (7 mai) était la suivante: 288 à 344 députés UMP, 158 à 200 PS, 8 à 13 bayrouistes, 14 à 18PCF, 4 à 7 divers droite, 0 à 6 écologistes, 0 député FN. Le nombre de députés UMP est aujourd'hui de 350 (+ 9 apparentés), le nombre de députés PS de 141 (+ 8 apparentés) et la formation de François Bayrou dont la quasi-totalité des députés a rallié Nicolas Sarkozy est forte de 26 membres (+ 3 apparentés). Au premier tour le 10 juin, l'UMP recueillerait 36% (+1) et le PS (avec PRG et MRC) 30% (=). Profitant selon BVA de la forte exposition médiatique liée à l'annonce de son lancement par François Bayrou, le Mouvement démocrate gagnerait trois points, à 12%. Les deux tiers des sympathisants de l'UDF choisiraient un candidat issu de ce nouveau parti, qui jouera un rôle important dans la vie politique selon 65% des Français. Le Front national est stable à 8%. Les Verts reculent de 2 points, à 4%, comme l'extrême-gauche, qui recule à 3%. Le PCF est crédité de 3% (=) et les autres candidats de droite de 4% (=). 8% (+1) des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote. BVA précise que la matrice de transfert des voix du premier tour vers le second tour tient compte à la fois des configurations de 2002 tout en intégrant les rapports de force UMP/UDF du 22 avril 2007 dans les circonscriptions où l'UDF n'était pas présente en 2002 ainsi que les cas particuliers où un député UDF a rejoint l'UMP. (Sondage réalisé par téléphone les 14 et 15 mai auprès d'un échantillon de 840 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Législatives 2007 - Le Mouvement Démocrate présentera 500 candidats
Le Mouvement Démocrate (MoDem) présentera sans doute plus de 500 candidats aux législatives, a annoncé jeudi à Pau François Bayrou, chef du file du nouveau parti centriste, précisant que d'ultimes réglages restaient à faire avant la clôture des inscriptions vendredi. « Je pense qu'on dépassera 500 candidats », a-t-il déclaré à la presse en annonçant les candidatures de l'UDF-MoDem pour les six circonscriptions des Pyrénées-Atlantiques - dont la 2ème circonscription, où il est lui-même candidat et député sortant. Interrogé sur les initiatives « d'ouverture » lancées par Nicolas Sarkozy après son élection, M. Bayrou a déclaré que la « démarche de rassemblement » qu'il avait proposée pendant la campagne « avait été jugée impossible ». « Je m'aperçois que ce qui est vérité avant les élections ne l'est plus après », a-t-il commenté. Parmi les candidats de l'UDF-MoDem dans les Pyrénées-Atlantiques figure notamment Jean Lassalle (4ème circonscription), lui aussi député sortant, resté fidèle à François Bayrou. Evoquant le rôle des futurs élus de son mouvement, M. Bayrou a estimé qu'il était nécessaire de compter à l'Assemblée nationale des députés qui ne votent « ni toujours oui, ni toujours non ». « Il n'est jamais bon de ne pas avoir de contre-pouvoirs », a-t-il ajouté, assurant n'avoir « aucun doute » sur le fait que l'UMP, avec ses 365 candidats sortants, remportera une « majorité large ». Le nombre d'adhésions au MoDem, toutes acquises via internet, dépasse désormais les 65.000, a annoncé François Bayrou. Il a précisé que ce chiffre ne tient pas compte des quelque 30.000 anciens adhérents de l'UDF et représente donc les seuls « nouveaux adhérents », parmi lesquels on trouve des personnes issues aussi bien de la gauche que de la droite, ainsi que « beaucoup d'écologistes », a-t-il dit.
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