Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 25 avril 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Nicolas Sarkozy serait favorable à la création d’un nouveau parti centriste
Nicolas Sarkozy serait favorable à la création « d'un nouveau parti centriste » formé à partir des UDF qui ont rejoint l'UMP, ont indiqué à l'AFP des élus, notamment ex-UDF, intégrés à son équipe de campagne. Ces élus s'exprimaient, tous sous couvert d'anonymat, alors que François Bayrou - 18,57% au premier tour de la présidentielle - doit annoncer mercredi ses intentions pour le second tour. Il ne devrait pas donner de consignes de vote et pourrait annoncer la création d'un nouveau « parti "démocrate » comme en Italie. Selon un des élus sarkozystes, deux stratégies sont possibles: « soit on a suffisamment d'UDF qui nous rejoignent à l'UMP et on reprend l'UDF de l'intérieur ». Dans le cas contraire, « on additionne les UDF qui viennent de nous rejoindre avec ceux qui nous ont rejoints depuis 2002 et avec eux, on forme un nouveau parti ». Selon cet élu, la première stratégie paraît difficile parce que les statuts de l'UDF sont « ultra-verrouillés ». « Ce n'est évidemment pas Sarkozy lui-même qui créerait le parti mais si suffisamment se ralliaient à lui, il constaterait la création d'un nouveau parti », a déclaré un député UMP, ancien de l'UDF qui avait rejoint le parti à sa création en 2002. Un autre député, lui aussi venu de l'UDF en 2002, a estimé que s'il se trouve suffisament d'UDF pour se rallier à sa candidature,Sarkozy « va laisser se créer un nouveau parti centriste ». Ce parti serait intégré dans la majorité nouvelle, si M. Sarkozy devient président. Le candidat UMP avait annoncé lundi son intention de créer une majorité « multipolaire ». « Nicolas Sarkozy rappelle qu'il n'a jamais été pour le parti unique. Il veut jouer le jeu du pluralisme organisé. Ca ne choque pas Sarkozy qu'on puisse organiser un centre qui ne soit pas UMPiste », avait récemment indiqué de son côté un ministre. De nombreux responsables UDF avaient rejoint en 2002 l'UMP, mais François Bayrou avait refusé de se fondre dans un grand parti unique de la droite, se distançant de plus en plus de la majorité, jusqu'à voter la censure. Plusieurs parlementaires UDF se sont ralliés, avant ou depuis le premier tour présidentiel, à la candidature de Nicolas Sarkozy. Le seul ministre UDF, Gilles de Robien, avait lui aussi rallié la candidature de M. Sarkozy avant le premier tour.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou : « le mot « centriste » ne fait pas partie de mon vocabulaire » a-t-il déclaré après avoir annoncé la création d’un Parti Démocrate et l’absence de consignes de vote au second tour
François Bayrou a indiqué mercredi devant la presse qu'il ne donnait pas de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle. « Je ne donnerai pas de consigne de vote. J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix », a déclaré M. Bayrou. « Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps », a-t-il ajouté alors qu'il est courtisé par les candidats UMP Nicolas Sarkozy et PS Ségolène Royal. Il a par ailleurs annoncé « la création d'un nouveau parti politique, le parti démocrate ». Ce parti « présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d'abord aux élections législatives (de juin), pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre de son expression », a insisté le président de l'UDF. « Le parti démocrate proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France (...) il saisira toutes les occasions d'imposer la séparation des pouvoirs (...) la création d'une démocratie sociale pour le XXI° siècle », a ajouté M. Bayrou. Il a annoncé mercredi devant la presse qu'il acceptait le débat que lui a proposé la candidate PS Ségolène Royal, ajoutant qu'il était prêt à en faire autant avec Nicolas Sarkozy(UMP) si ce dernier le proposait. « Je suis un homme d'ouverture, ouvert à toute discussion de bonne foi. Ségolène Royal a proposé d'avoir avec moi un débat +public et ouvert+. J'accepte ce débat, sans arrière-pensées, par exemple à la télévision", a déclaré M.Bayrou, lors d'une conférence de presse. « Nicolas Sarkozy n'a pas proposé le même débat, mais s'il le faisait je l'accepterais aussi », a-t-il poursuivi. « Je n'ai aucun intérêt à défendre, mais si je peux servir l'intérêt des Français, et clarifier leur choix, je le ferais », a ajouté le candidat UDF, arrivé troisième au premier tour de la présidentielle.
Après avoir lu ce texte ; François Bayrou a indiqué qu’il voulait un parti démocrate largement ouvert vers le centre gauche. Il a ajouté qu’il était dans une position « centrale » et a récusé le terme de « centriste » qui, selon lui, ne fait pas partie de son vocabulaire.
Après avoir lu ce texte ; François Bayrou a indiqué qu’il voulait un parti démocrate largement ouvert vers le centre gauche. Il a ajouté qu’il était dans une position « centrale » et a récusé le terme de « centriste » qui, selon lui, ne fait pas partie de son vocabulaire.
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