Site politique sur le Centre et le Centrisme
mardi 24 avril 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Pierre Albertini rallie Nicolas Sarkozy
Le député-maire UDF de Rouen, Pierre Albertini, annonce son ralliement au candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy. « Même si je n'approuve pas dans la totalité les propositions de Nicolas Sarkozy, je constate une très forte convergence sur les grands objectifs », a-t-il dit lors d'une réunion publique du président de l'UMP au Grand-Quevilly, près de Rouen. « C'est pourquoi, sans renier en aucune manière ni mon parcours ni mes valeurs, je voterai pour Nicolas Sarkozy » au second tour de l'élection présidentielle, a ajouté Pierre Albertini, un des co-auteurs du programme législatif de l'UDF. Il a précisé qu'il n'avait pas l'intention d'abandonner sa famille politique, l'UDF. Mais « le 6 mai, c'est le choix de la raison que dicte l'intérêt supérieur du pays », a-t-il ajouté. Selon l'entourage du ministre UDF de l'Education nationale Gilles de Robien, en rupture avec le président de l'UDF, François Bayrou, et soutien de Nicolas Sarkozy, c'est le 11e parlementaire de l'UDF qui rallie ainsi le candidat de l'UMP. Avant le meeting, Pierre Albertini avait reçu Nicolas Sarkozy dans sa mairie de Rouen.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 54 % des électeurs de François Bayrou devraient voter pour Nicolas Sarkozy selon l’IFOP alors que IPSOS annonce que la majorité de ces électeurs voteront Ségolène Royal!
Les Français ayant voté François Bayrou au premier tour de la présidentielle voteront à 54% pour Nicolas Sarkozy au second tour et à 46% pour Ségolène Royal, selon un sondage Ifop-Fiducial pour M6 réalisé dimanche soir. Par ailleurs, les électeurs de Jean-Marie Le Pen disent vouloir donner leur voix à Nicolas Sarkozy à 83% et pour 17% à Ségolène Royal. Les électeurs de Philippe de Villiers se reportent en totalité sur le candidat de l'UMP, de même que ceux de Frédéric Nihous, le candidat de Chasse, Pêche, Nature et Traditions. A gauche, les électeurs de Dominique Voynet voteront à 78% pour Ségolène Royal le 6 mai et à 22% pour Nicolas Sarkozy. Ceux de José Bové choisiront la candidate socialiste à 90%. Le report sur la candidate de gauche est encore plus massif pour les partisans de Marie-George Buffet : 95% d'entre eux voteront Ségolène Royal. Les tenants d'Olivier Besancenot se prononcent à 83% pour Ségolène Royal et à 17% pour Nicolas Sarkozy. Ceux d'Arlette Laguiller optent pour la candidate socialiste à 78% et pour Nicolas Sarkozy à 22%, ceux de Gérard Schivardi se répartissant pour moitié entre les deux candidats.
En revanche, selon un sondage IPSOS pour Le Point, L'électorat de François Bayrou se reportera davantage au second tour sur Ségolène Royal que sur Nicolas Sarkozy. Ce sondage, réalisé lundi par téléphone auprès d'un échantillon national de 803 personnes, affirme que 38% des électeurs de François Bayrou voteront pour la candidate socialiste (+ 6 points par rapport à la dernière enquête), que 25% choisiront le président de l'UMP (-1%) et que 27% s'abstiendront ou ne s'exprimeront pas (-5%). A l'extrême droite, 79% des électeurs de Jean-Marie Le Pen se reporteront sur Nicolas Sarkozy (-2%) contre 9% qui choisiront Ségolène Royal (-2%) et 12% qui ne s'exprimeront pas ou qui s'abstiendront (+4%), selon cette étude. Par ailleurs, 54% des personnes certaines d'aller voter qui expriment une intention de vote se rangent derrière Nicolas Sarkozy au second tour, contre 46% qui choisissent Ségolène Royal. 15% des sondés qui se disent certains d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.
En revanche, selon un sondage IPSOS pour Le Point, L'électorat de François Bayrou se reportera davantage au second tour sur Ségolène Royal que sur Nicolas Sarkozy. Ce sondage, réalisé lundi par téléphone auprès d'un échantillon national de 803 personnes, affirme que 38% des électeurs de François Bayrou voteront pour la candidate socialiste (+ 6 points par rapport à la dernière enquête), que 25% choisiront le président de l'UMP (-1%) et que 27% s'abstiendront ou ne s'exprimeront pas (-5%). A l'extrême droite, 79% des électeurs de Jean-Marie Le Pen se reporteront sur Nicolas Sarkozy (-2%) contre 9% qui choisiront Ségolène Royal (-2%) et 12% qui ne s'exprimeront pas ou qui s'abstiendront (+4%), selon cette étude. Par ailleurs, 54% des personnes certaines d'aller voter qui expriment une intention de vote se rangent derrière Nicolas Sarkozy au second tour, contre 46% qui choisissent Ségolène Royal. 15% des sondés qui se disent certains d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Actualités du Centre. Italie - Création d’un Parti Démocrate situé au centre gauche
«Une force aussi grande que le futur»: c'est le slogan qui a donné le ton du congrès des Démocrates de gauche italiens qui a avalisé la création en 2008 d'un nouveau parti avec la Marguerite du centre gauche. Objectif des deux poids lourds de la coalition au pouvoir, en finir avec une majorité fragmentée. Piero Fassino, secrétaire des démocrates de gauche affirme que « le futur parti Démocrate ne vise pas à satisfaire les démocrates de gauche ou la Marguerite. Le parti démocrate est une nécessité pour le pays. L'Italie en a besoin ». Une opinion loin de faire l'unanimité. L'alliance avec les centristes déplaît fortement à la gauche de la gauche. Franco Giordano, chef de Refondation communiste, déplore un virage à l'américaine. Perplexité du côté des intéressés, curiosité dans l'opposition au point que Silvio Berlusconi a fait le déplacement : « J'aimerais que nos deux partis puissent se confronter et se parler avec respect » a-t-il déclaré.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Fillion (UMP) menace l’UDF en cas d’opposition à Nicolas Sarkozy
« Nicolas Sarkozy constituera, s'il est élu, un gouvernement très ouvert, y compris au-delà du centre, sur la société civile et sur les minorités visibles », déclare le député de la Sarthe dans un entretien publié mardi dans Le Figaro. S'il affirme que « dans la Ve République, il n'y a pas de négociations d'états-majors, il n'y a pas de marchandages », François Fillon prévient qu'il y aura « un problèmes aux élections législatives », si François Bayrou ne soutient pas Nicolas Sarkozy au second tour. Si le candidat UDF se range du côté de l'UMP, alors « nous aurons un accord électoral pour les élections ». Sinon, « l'UMP présentera des candidats dans toutes les circonscriptions », assure-t-il.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Selon André Santini, douze députés UDF au moins devraient rejoindre Nicolas Sarkozy
André Santini, député UDF des Hauts-de-Seine rallié à la candidature de Nicolas Sarkozy, annonce mardi qu'une douzaine de députés UDF supplémentaires sont prêts à rallier le candidat de l'UMP. « On a déjà fait un premier appel en faveur de Sarkozy. Il y a encore une douzaine de députés prêts à nous suivre et à rallier Sarko », affirme-t-il dans un entretien publié dans Le Figaro. « Ils attendent que François Bayrou se soit exprimé pour prendre position », ajoute André Santini, soulignant que « leur situation n'est pas aisée ». « Ils doivent se positionner pour dans un mois. François Bayrou peut attendre 2012. Pas eux », explique-t-il, en référence aux élections législatives de juin prochain. Le maire d'Issy-les-Moulineaux, qui précise qu'il restera à l'UDF, qualifie François Bayrou de « candidat Pepsi » et de « deuxième choix de la droite ». Les citoyens qui se sont portés dimanche sur sa candidature sont pour la « moitié » d'entre eux des « électeurs indépendants prêts à repartir chez Sarkozy », assure-t-il. L'autre moitié est « composée de bobos déçus par la gauche, parfois trotskistes, et qui ont cru trouver une échappatoire avec Bayrou », ajoute-t-il. Selon lui, « Bayrou a fait la voiture-balai » au premier tour. « Après quoi, il va s'écrouler. Le 6 mai, il n'y aura plus personne derrière lui », ajoute André Santini.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Jacques Delors partage l’ouverture au centre de Ségolène Royal
Ségolène Royal a déclaré mardi que Jacques Delors partageait sa démarche d'ouverture vers le centre, après une réunion de travail avec l'ancien président de la Commission européenne. « Il a manifesté tout son soutien sur cette démarche d'ouverture, sur cette volonté dans l'intérêt de la France d'essayer de travailler à la convergence des idées qui peuvent servir la France et lui permettre d'avancer », a dit à la presse la candidate présidentielle du PS. S'exprimant devant son siège de campagne, à Paris, elle a cité « l'Etat impartial et la défense des libertés publiques, le refus de toutes les formes de brutalité pour réformer la France, la nécessité de procéder à un référendum et surtout de refuser la solution d'un mini-traité » sur les institutions européennes, solution prônée par Nicolas Sarkozy, son adversaire pour le second tour de l'élection présidentielle le 6 mai. Interrogé par la presse sur son accord avec la démarche de Ségolène Royal, Jacques Delors a répondu : « Bien sûr, sinon je ne serais pas là ». A la question « est-ce que c'est ce que vous auriez rêvé de faire en 1995 », quand sa propre candidature à l'Elysée avait été envisagée, il a dit « de ce point de vue-là, je peux vous dire oui ».
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Ségolène Royal pour une France « arc-en-ciel » avec des ministres UDF
Ségolène Royal a lancé mardi soir à Montpellier un nouvel appel à François Bayrou et ses électeurs, les invitant à la rejoindre pour construire une France « arc-en-ciel » où des ministres UDF auraient toute leur place dans une « majorité présidentielle ». A la veille de la conférence de presse du candidat UDF, Mme Royal a poursuivi ses appels du pied en direction de M. Bayrou, dont les 18,5% recueillis au premier tour constituent la clef du scrutin, alors qu'une victoire de Nicolas Sarkozy signifierait selon elle « le désordre et le malheur pour notre pays ». Elle s'est ainsi adressée « à toutes celles et tous ceux » qui veulent « élargir ce rassemblement et lui donner toutes les couleurs de l'arc-en-ciel », « à tous ceux qui pensent que les valeurs humaines doivent toujours l'emporter sur les valeurs boursières », qui pensent "que, pour que la France avance, elle a besoin d'un Etat impartial", que le leader centriste appelle de ses voeux. Devant la presse, elle s'est ensuite montrée plus explicite en déclarant qu'en cas de soutien de M. Bayrou, il y aurait des ministres UDF au gouvernement -comme en 1988 après la réélection de François Mitterrand- car « c'est ça, une majorité présidentielle ». Tout au long de son intervention, elle a égrené les cinq points sur lesquels « des convergences » sont apparues avec les centristes: l'environnement, la conception de l'autorité de l'Etat, la démocratie et la lutte contre les "discriminations", l'éducation, l'Europe. « C'est cette convergence qui fera la dynamique électorale et fera la victoire. C'est cette convergence qui va construire la nouvelle majorité présidentielle et la France présidente le 6 mai 2007 », s'est-elle exclamée. Auparavant, le leader Vert Daniel Cohn-Bendit avait lui aussi pressé M. Bayrou de soutenir Mme Royal. « François, tu as soutenu Romano Prodi contre Berlusconi, qui soutient Nicolas Sarkozy. Donc tu dois soutenir Ségolène Royal contre Nicolas Sarkozy. Il faut être clair, dans la vie », a-t-il lancé, déclenchant une ovation de la salle.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Résultats officiels du premier tour: François Bayrou en troisième position avec 18,55 % des voix (6 750 869 suffrages)
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, représentants d'une nouvelle génération, s'affronteront le 6 mai pour accéder à l'Elysée, à l'issue d'un premier tour marqué par un taux de participation exceptionnel et le reflux du vote Le Pen. M. Sarkozy (UMP) est arrivé largement en tête avec 31,11% des suffrages, devant Mme Royal (PS, 25,84%) qui devient la première femme en mesure d'accéder à la présidence de la République. François Bayrou (UDF) recueille 18,55% des voix, soit le triple de son score de 2002. Il n'a donné dimanche aucune consigne pour le second tour, que ses électeurs devraient arbitrer. Jean-Marie Le Pen (FN), qui avait créé la sensation en se qualifiant pour le second tour il y a cinq ans, subit une forte érosion pour son dernier combat, avec 10,51%, soit une perte d'un million de voix par rapport au 21 avril 2002, selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur, hors Français de l'étranger (soit 98,1% des 44,5 millions d'inscrits).
Le scrutin, qui marque le retour d'un affrontement droite-gauche classique, a connu une très forte participation, avec quelque 84,6% de votants, à un cheveu du record absolu de 1965 (84,75%). Presque partout, des électeurs ont dû faire la queue jusqu'à la fermeture des bureaux.
Le candidat UDF, François Bayrou, fort de sa spectaculaire progression, a de son côté déclaré qu'il « ne reviendrait pas en arrière » et annoncé son intention de poursuivre sur la voie d'un centre indépendant, tandis que l'UMP lui faisait des avances et que Mme Royal s'adressait aux électeurs centristes en se posant en « garante d'un Etat impartial ».
Le scrutin, qui marque le retour d'un affrontement droite-gauche classique, a connu une très forte participation, avec quelque 84,6% de votants, à un cheveu du record absolu de 1965 (84,75%). Presque partout, des électeurs ont dû faire la queue jusqu'à la fermeture des bureaux.
Le candidat UDF, François Bayrou, fort de sa spectaculaire progression, a de son côté déclaré qu'il « ne reviendrait pas en arrière » et annoncé son intention de poursuivre sur la voie d'un centre indépendant, tandis que l'UMP lui faisait des avances et que Mme Royal s'adressait aux électeurs centristes en se posant en « garante d'un Etat impartial ».
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