Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de la présidentielle avec 54% des voix (+0,5) face à la socialiste Ségolène Royal, créditée de 46% (-0,5), selon la 38e vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. Au premier tour, le candidat UMP arrive toujours en tête des intentions de vote avec 30% (+0,5) devant Mme Royal à 24% (=) et François Bayrou (UDF), 18,5% (-0,5). Jean-Marie Le Pen (FN) passe à 13,5% (-0,5). Aucun des autres candidats ne dépasse 2%, à l'exception du seul Olivier Besancenot (LCR), crédité de 3,5% (=). Si le second tour opposait les candidats UDF et UMP, c'est François Bayrou qui l'emporterait par 53 (-0,5) contre 47 (+0,5) (19% des personnes certaines d'aller voter n'exprimant pas d'intentions de vote dans cette hypothèse).
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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vendredi 13 avril 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Michel Rocard appelle à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard a appelé dans le journal Le Monde à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou avant le premier tour de l'élection présidentielle pour battre Nicolas Sarkozy. « Dans quelques jours, les Français décideront qui, de François Bayrou ou de Ségolène Royal, sera le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy. Et ils le feront d’autant mieux qu’ils sauront que, dans tous les cas, une alliance sincère et constructive défendra au second tour puis aux législatives un projet commun d’espoir pour la France », écrit M. Rocard dans une tribune. « J’appelle donc François Bayrou et Ségolène Royal, avant le premier tour, à s’exprimer devant les Français pour s’engager dans la voie de cette alliance », poursuit l'ancien Premier ministre de François Mitterrand. M. Rocard est la première personnalité du PS a appeler ainsi ouvertement à une alliance entre la candidate socialiste et le candidat de l'UDF. Deux collectifs ayant pour pseudonymes Spartacus et Les Gracques - dont certains membres connus sont d'anciens proches de M. Rocard - ont déjà appelé à un tel rapprochement. L'appel de M. Rocard, intervient neuf jours avant le premier tour de la présidentielle le 22 avril, alors que les candidats PS et UDF figurent dans le trio de tête des sondages avec leur rival UMP.
« Socialiste et européen depuis toujours, j’affirme que sur les urgences d’aujourd’hui rien d’essentiel ne sépare plus en France les sociaux-démocrates et les démocrates-sociaux, c’est-à-dire les socialistes et les centristes », estime M. Rocard citant des convergences « sur l’emploi, sur le logement, sur la dette, sur l’éducation, sur l’Europe ». « Isolés, ni eux ni nous, n’avons aucune chance de battre la coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen. Mais rassemblés avec les Verts, la gauche sociale-démocrate et le centre démocrate-social constituent une majorité dans le pays. Et dans deux semaines, elle peut devenir la majorité réelle », affirme-t-il. Pour l'ancien Premier ministre, « nous pouvons déplacer les lignes politiques pour qu’elles soient fidèles à nos convictions ». « Offrons ce choix aux Français et je suis sûr qu’ils l’approuveront », conclut M. Rocard.
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a déclaré vendredi à l'AFP qu'il n'y avait « pas d'alliance concevable entre la gauche et une partie de la droite », réagissant à la proposition de M. Rocard. De son côté, François Bayrou s'est félicité de cet appel. « Ca bouge ! », a déclaré le candidat UDF à la présidentielle sur France Inter. « Cette intuition qui est la mienne et que je défends depuis longtemps, elle est désormais vérifiée par les déclarations de Michel Rocard », a-t-il estimé. « Il faudra bien en effet qu'on soit capable de dépasser les frontières du passé, pour proposer à la France une action différente et une majorité différente », a-t-il souhaité. « Ceci bien entendu est une nouvelle très importante, un signe très important de changement de la part de l'un de ceux qui ont exercé au Parti socialiste des responsabilités de premier plan », a ajouté le candidat centriste. « Je suis persuadé qu'on peut faire travailler ensemble des socialistes ouverts, des gaullistes, autour d'une force du centre qui assumera elle aussi sa personnalité », a-t-il dit.
« Socialiste et européen depuis toujours, j’affirme que sur les urgences d’aujourd’hui rien d’essentiel ne sépare plus en France les sociaux-démocrates et les démocrates-sociaux, c’est-à-dire les socialistes et les centristes », estime M. Rocard citant des convergences « sur l’emploi, sur le logement, sur la dette, sur l’éducation, sur l’Europe ». « Isolés, ni eux ni nous, n’avons aucune chance de battre la coalition de Nicolas Sarkozy et Jean-Marie Le Pen. Mais rassemblés avec les Verts, la gauche sociale-démocrate et le centre démocrate-social constituent une majorité dans le pays. Et dans deux semaines, elle peut devenir la majorité réelle », affirme-t-il. Pour l'ancien Premier ministre, « nous pouvons déplacer les lignes politiques pour qu’elles soient fidèles à nos convictions ». « Offrons ce choix aux Français et je suis sûr qu’ils l’approuveront », conclut M. Rocard.
Le Premier secrétaire du PS François Hollande a déclaré vendredi à l'AFP qu'il n'y avait « pas d'alliance concevable entre la gauche et une partie de la droite », réagissant à la proposition de M. Rocard. De son côté, François Bayrou s'est félicité de cet appel. « Ca bouge ! », a déclaré le candidat UDF à la présidentielle sur France Inter. « Cette intuition qui est la mienne et que je défends depuis longtemps, elle est désormais vérifiée par les déclarations de Michel Rocard », a-t-il estimé. « Il faudra bien en effet qu'on soit capable de dépasser les frontières du passé, pour proposer à la France une action différente et une majorité différente », a-t-il souhaité. « Ceci bien entendu est une nouvelle très importante, un signe très important de changement de la part de l'un de ceux qui ont exercé au Parti socialiste des responsabilités de premier plan », a ajouté le candidat centriste. « Je suis persuadé qu'on peut faire travailler ensemble des socialistes ouverts, des gaullistes, autour d'une force du centre qui assumera elle aussi sa personnalité », a-t-il dit.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Baromètre quotidien IPSOS : Bayrou à 18,5 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de la présidentielle avec 54% des voix (+0,5) face à la socialiste Ségolène Royal, créditée de 46% (-0,5), selon la 38e vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. Au premier tour, le candidat UMP arrive toujours en tête des intentions de vote avec 30% (+0,5) devant Mme Royal à 24% (=) et François Bayrou (UDF), 18,5% (-0,5). Jean-Marie Le Pen (FN) passe à 13,5% (-0,5). Aucun des autres candidats ne dépasse 2%, à l'exception du seul Olivier Besancenot (LCR), crédité de 3,5% (=). Si le second tour opposait les candidats UDF et UMP, c'est François Bayrou qui l'emporterait par 53 (-0,5) contre 47 (+0,5) (19% des personnes certaines d'aller voter n'exprimant pas d'intentions de vote dans cette hypothèse).
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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