Nicolas Sarkozy (UMP) fait la meilleure campagne parmi les quatre candidats les mieux placés dans la course à l'Elysée, selon un sondage CSA à paraître mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. Les deux tiers des sondés (65%) jugent la campagne de M.Sarkozy solide, un qualificatif que seuls 45% reconnaissent à la campagne de François Bayrou (UDF), 34% à celle de Ségolène Royal (PS) et 30% à celle de Jean-Marie Le Pen (FN). Des quatre, la campagne de M. Sarkozy est également jugée la plus précise (63%), la plus moderne (61%), celle proposant le plus d'idées nouvelles (58%), la plus crédible (54%) et enfin, ex aequo avec François Bayrou, celle la plus proche des préoccupations des électeurs (50%). Les principales qualités reconnues à la campagne de Mme Royal sont d'être moderne (57%) et de proposer des idées nouvelles (53). La candidate socialiste pâtit en revanche de scores faibles concernant sa précision (38%), sa crédibilité (37%) et sa solidité (34%). M. Bayrou est approuvé pour des idées nouvelles (54%), sa modernité (53%) et sa crédibilité (51%). On lui reproche un manque de précision (40%). M. Le Pen ferme la marche, en étant dernier dans tous les domaines, à l'exception de la précision (39%) où il devance Mme Royal d'un point. Moins d'un sondé sur cinq juge que sa campagne propose des idées nouvelles (19%) ou qu'elle est moderne (17%).
(Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 avril auprès d'un échantillon de 881 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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mercredi 11 avril 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 20 % des Français souhaitent une victoire de François Bayrou et 10 % la pronostiquent
A quelques semaines de son départ de l'Elysée, le président Chirac voit la cote d'approbation de son action redevenir majoritaire, tandis que plusieurs petits candidats à sa succession, dont Olivier Besancenot, connaissent un bond de popularité, selon le baromètre Ifop pour Paris Match. La plus grande exposition médiatique des petits candidats grâce à la campagne électorale permet à Arlette Laguiller de progresser de six points en popularité (66% de bonnes opinions), le saut étant de 11 points pour Olivier Besancenot (62%). Marie-George Buffet gagne 7 points et Philippe de Villiers 8. Nicolas Sarkozy perd deux points à 56% et Ségolène Royal se redresse de deux points, à 57%. François Bayrou est beaucoup plus haut (72%) mais perd trois points. Il n'est devancé que par Nicolas Hulot (83%), Simone Veil (79%) et Bernard Kouchner (77%). Jean-Marie et Marine Le Pen se maintiennent à un niveau de popularité "non négligeable", selon l'Ifop (31% de bonnes opinions). Sur 100 personnes interrogées, 35 souhaitent la victoire de M. Sarkozy, 24 celle de Ségolène Royal, 20 celle de François Bayrou et 7 celle de M. Le Pen. 67% (+8) pronostiquent une victoire du candidat UMP le 6 mai, 16% un succès de Mme Royal, 10% l'élection de M. Bayrou. 54% des sympathisants de gauche (et même 58% chez les proches du PS) misent sur une victoire de l'ancien ministre de l'Intérieur. Commentaire de l'Ifop: « tout se passe comme si le peuple de gauche avait intériorisé la défaite à cette élection présidentielle ». Les enjeux que les interviewés souhaitent voir abordés au cours des derniers jours de campagne restent le chômage (29%) et le pouvoir d'achat (22%). En dépit des événements de la gare du Nord, le thème de la sécurité demeure stable (11%). Il progresse cependant de six points chez les sympathisants UMP. Un proche du Front national sur quatre mentionne l'immigration (+15 points depuis un mois).
(Sondage réalisé par téléphone les 5 et 6 avril à partir d'un échantillon de 1.010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone les 5 et 6 avril à partir d'un échantillon de 1.010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Gilles de Robien veut préparer « le Centre de demain »
Qualifiant François Bayrou de « candidat de la gauche », le ministre UDF de l'Education nationale Gilles de Robien annonce la prochaine création « d'une nouvelle force d'accueil » pour « préparer le centre de demain ». « L'UDF de François Bayrou n'a plus rien à voir avec celle de Giscard ou Simone Veil », explique M. de Robien dans Le Figaro de mercredi. « Avec André Santini, Christian Blanc et d'autres, nous allons préparer le centre de demain. On va s'organiser, créer une nouvelle force d'accueil, de proposition et d'action ». Selon Gilles de Robien, qui a rallié le candidat UMP Nicolas Sarkozy, François Bayrou « est devenu, à l'image de Jean-Marie Le Pen, le candidat anti-tout ».
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Baromètre quotidien IPSOS : Bayrou à 19 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de la présidentielle avec 53,5% des voix (-0,5) face à la socialiste Ségolène Royal, créditée de 46,5% (+0,5), selon la 36e vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. Au premier tour, le candidat UMP arrive toujours en tête des intentions de vote avec 30% (-0,5) devant Mme Royal à 23,5% (+0,5) et François Bayrou (UDF, 19% (-0,5). Jean-Marie Le Pen (FN) reste à 13,5% (+0,5). Aucun des autres candidats ne dépasse 2%, à l'exception du seul Olivier Besancenot (LCR), crédité de 4% (-0,5%). Si le second tour opposait les candidats UDF et UMP, c'est François Bayrou qui l'emporterait par 53,5% (=) contre 46,5% (=) (16% des personnes certaines d'aller voter n'exprimant pas d'intentions de vote dans cette hypothèse).
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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