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mardi 3 avril 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou se déclare « sur bien des sujets » plus à gauche que les socialistes
François Bayrou s'est à nouveau posé en rassembleur lundi lors d'un déplacement à Reims tout en s'efforçant de marquer sa différence en se disant « plus à gauche » que le Parti socialiste. « C'est le Parti socialiste qui a fait le plus de privatisations, qui a laissé déraper le déficit et la dette », a-t-il accusé lors d'une conférence de presse avant de tenir meeting devant plus de 3.000 personnes à Reims. Il a aussi accusé la gauche « d'avoir donné un mandat de gestion à Lagardère chez Airbus ». « Sur bien des sujets, je suis plus à gauche qu'eux », a affirmé le candidat de l'UDF à la présidentielle. « Il y a des jours où j'ai l'impression de défendre davantage de valeurs que cette gauche-là », a-t-il dit en expliquant « ne pas avoir la même conception du social que la gauche ». Il a repris ce thème lors du meeting auquel assistaient des personnalités centristes comme Bernard Stasi, le député européen Jean-Marie Cavada ou Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne. Il a rappelé être « monté à la tribune tout seul pour défendre » l'Allocation sociale de solidarité (ASS) des chômeurs que le gouvernement Raffarin voulait supprimer et être « allé tout seul au Conseil d'Etat » pour protester contre la privatisation des autoroutes. « Je n'ai pas beaucoup entendu la gauche », a-t-il affirmé pour se poser à nouveau en rassembleur par delà le clivage droite-gauche. A l'inverse, il a fait part de son opposition à la décision de région Ile-de-France, présidée par Jean-Paul Huchon, d'accorder la gratuité des transports en commun aux RMistes car « il n'y a plus de différence entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. » « Je n'ai pas la même idée de la solidarité qu'ont les dirigeants du Parti socialiste », a-t-il affirmé. Face à la crise sans précédent qu'il dit voir dans le pays, le candidat centriste a à nouveau promis le rassemblement. « Je nommerai un gouvernement dans lequel je prendrai bien soin de présenter des visages nouveaux, des expériences nouvelles, qui représentera aussi équitablement que possible les grandes sensibilités du pays », a-t-il promis.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Baromètre quotidien IPSOS : Bayrou à 19 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 54% des voix (+0,5) face à Ségolène Royal, créditée de 46% (-0,5) des intentions de vote, selon la 29e vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. 16% des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote. Au premier tour, M. Sarkozy arrive en tête avec 31,5% (+0,5) des intentions de vote devant Ségolène Royal, créditée de 24% (-0,5). François Bayrou arrive en 3e position à 19% (=) devant Jean-Marie Le Pen à 13,5% (+0,5). Dans le cas d'un duel entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou au second tour, c'est le candidat de l'UDF qui l'emporterait avec 51% des suffrages (-1) contre 49% (+1). 18% des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote dans cette hypothèse de second tour.(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage IFOP : Bayrou à 21 %
Nicolas Sarkozy, en tête, et Ségolène Royal sont stables dans les intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle, selon un sondage Ifop pour Fiducial publié mardi, mais François Bayrou perd deux points. Le candidat de l'UMP obtient 28% dans cette enquête réalisée du 26 au 28 mars, le même score que dans une précédente enquête des 8 et 9 mars. La candidate socialiste pointe cinq points derrière, à 23%, et le président de l'UDF recueille 21%. Loin de ce trio de tête, Jean-Marie Le Pen obtient 13,5% des intentions de vote, en hausse d'un demi-point. Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 54% des suffrages face à Ségolène Royal, 46%, contre 53-47 dans la précédente enquête.
(Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 954 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 954 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Bernard Stasi apporte son soutien à François Bayrou
Ancien ministre et médiateur de la république et fondateur du Centre démocrate avec Jean Lecanuet, Bernard Stasi, dans une tribune parue dans le journal Le Monde a apporté son soutien à François Bayrou :
« Antoine Veil s'est autorisé, et il a bien fait, de me citer au nombre de ceux qui, dans l'été 1962, ont créé le Centre démocrate. Avec quelques-uns, dont Jean Lecanuet, nous voulions représenter et promouvoir une France moins souverainiste et plus européenne et contribuer ainsi, par ce nouveau courant de pensée, à l'enrichissement de la vie politique française. Tant avec le Centre démocrate qu'avec le Centre des démocrates sociaux (CDS) en 1976, puis avec l'UDF en 1978, ce mouvement central et d'ouverture n'a cessé de dépasser les clivages archaïques pour s'établir durablement dans le coeur de l'Europe. Ce combat est ma passion. Député maire d'Epernay, je me suis efforcé, souvent avec succès, de faire travailler ensemble des élus de tout bord avec pour seul objectif l'intérêt général. Président de région et député européen, je n'ai rien fait d'autre : il m'est toujours apparu comme une évidence que les problèmes les plus difficiles ne pouvaient être résolus que par la recherche obstinée d'un consensus. C'est cette recherche de convergences entre sociaux-démocrates et sociaux-libéraux qui était d'ailleurs la raison d'être du Club Vauban, créé par Antoine Veil, et auquel j'ai apporté mes contributions pendant de nombreuses années. Nous nous retrouvions, prétendument de droite ou de gauche, confrontant nos points de vue autour des grands thèmes économiques, sociaux ou politiques de notre pays. Là encore bien souvent, nous constations, parfois avec surprise, que beaucoup d'entre nous se rejoignaient dans une conviction commune, au-delà de la diversité de nos engagements politiques. Seul aujourd'hui un candidat propose aux Français cette recherche d'une majorité de convictions, c'est François Bayrou. Les Français ne sauraient accepter une démarche d'affrontement, une logique de rapport de force, à l'heure où, tous ensemble, les responsables politiques ont l'impérieux devoir de les réconcilier avec l'idée d'une France tolérante, attachée à sa diversité, et européenne. C'est cette démarche de réconciliation nationale et cette quête de majorité de convictions qui donneront au nouveau président de la République toute sa légitimité. Depuis Pierre Mendès France, avec Jean Lecanuet, Jacques Delors, Raymond Barre et Valéry Giscard d'Estaing, la France a toujours cherché celui qui incarnerait cette voie. Aujourd'hui, c'est François Bayrou. »
« Antoine Veil s'est autorisé, et il a bien fait, de me citer au nombre de ceux qui, dans l'été 1962, ont créé le Centre démocrate. Avec quelques-uns, dont Jean Lecanuet, nous voulions représenter et promouvoir une France moins souverainiste et plus européenne et contribuer ainsi, par ce nouveau courant de pensée, à l'enrichissement de la vie politique française. Tant avec le Centre démocrate qu'avec le Centre des démocrates sociaux (CDS) en 1976, puis avec l'UDF en 1978, ce mouvement central et d'ouverture n'a cessé de dépasser les clivages archaïques pour s'établir durablement dans le coeur de l'Europe. Ce combat est ma passion. Député maire d'Epernay, je me suis efforcé, souvent avec succès, de faire travailler ensemble des élus de tout bord avec pour seul objectif l'intérêt général. Président de région et député européen, je n'ai rien fait d'autre : il m'est toujours apparu comme une évidence que les problèmes les plus difficiles ne pouvaient être résolus que par la recherche obstinée d'un consensus. C'est cette recherche de convergences entre sociaux-démocrates et sociaux-libéraux qui était d'ailleurs la raison d'être du Club Vauban, créé par Antoine Veil, et auquel j'ai apporté mes contributions pendant de nombreuses années. Nous nous retrouvions, prétendument de droite ou de gauche, confrontant nos points de vue autour des grands thèmes économiques, sociaux ou politiques de notre pays. Là encore bien souvent, nous constations, parfois avec surprise, que beaucoup d'entre nous se rejoignaient dans une conviction commune, au-delà de la diversité de nos engagements politiques. Seul aujourd'hui un candidat propose aux Français cette recherche d'une majorité de convictions, c'est François Bayrou. Les Français ne sauraient accepter une démarche d'affrontement, une logique de rapport de force, à l'heure où, tous ensemble, les responsables politiques ont l'impérieux devoir de les réconcilier avec l'idée d'une France tolérante, attachée à sa diversité, et européenne. C'est cette démarche de réconciliation nationale et cette quête de majorité de convictions qui donneront au nouveau président de la République toute sa légitimité. Depuis Pierre Mendès France, avec Jean Lecanuet, Jacques Delors, Raymond Barre et Valéry Giscard d'Estaing, la France a toujours cherché celui qui incarnerait cette voie. Aujourd'hui, c'est François Bayrou. »
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