L'institut Novartis/Harris Interactive, RTL et Le Point ont rendu public les résultats d'une enquête inédite sur la perception des programmes électoraux par les Français en permettant aux principaux candidats de sélectionner cinq questions les concernant (les questions sélectionnées étant évidemment celles qui pouvaient avoir le plus de soutien des Français ou de son camp politique). Voici les résultats concernant les cinq questions sélectionnées par François Bayrou auprès de l’ensemble des Français et des électeurs se définissant comme centristes.
- Estimez-vous que le retour à l’équilibre budgétaire est…
Une priorité absolue 47,7% / centristes : 60,9%
Important mais ce n’est pas la priorité 50,4% / centristes : 38,3%
Peu important 1,3% / centristes : 0,8%
Sans trop d’importance 0,6% / centristes : 0%
- Quelle serait votre opinion à l’égard d’une mesure proposant de ne pas intégrer les élèves en classe de 6° tant qu’ils ne sont pas en mesure de lire et d’écrire ?
Favorable 90,8% / centristes : 95,8%
(Tout à fait favorable 53,7% / Plutôt favorable 371 37,1%)
Pas favorable 92 9,2% / centristes : 4,2%
(Plutôt pas favorable 69 6,9% / Pas du tout favorable 23 2,3%)
- Voici des opinions relatives à ce que pourrait être un gouvernement de gauche et de droite…Merci de nous dire dans quelle mesure vous êtes d’accord avec chacune de ces opinions :
Un gouvernement composé de personnalités de droite et de gauche permettrait de conduire des réformes nécessaires au pays
D’accord : 65,0% / centristes : 85,8%
(Tout à fait d’accord : 22,9% ; plutôt d’accord : 42,1%)
Pas d’accord : 35,0% / centristes : 14,2%
(Plutôt pas d’accord : 22,1% ; pas du tout d’accord 12,9%)
Un gouvernement composé de personnalités de droite et de gauche permettrait de bénéficier de toutes les compétences qu’elles soient de gauche ou de droite
D’accord : 74,6% / centristes : 93,8%
(tout à fait d’accord : 34,0% ; plutôt d’accord : 40,6%)
Pas d’accord : 25,4% / centristes : 6,2%
(plutôt pas d’accord : 15,1% ; pas du tout d’accord 10,3%)
- Etes-vous favorable à la mesure suivante : La possibilité pour chaque entreprise de créer deux emplois sans charges
Favorable : 81,4% / centristes : 85,3%
(Tout à fait favorable 40,2% ; Plutôt favorable 41,2%)
Pas favorable : 18,6% / centristes : 14,7%
(Plutôt pas favorable 12,4% ; Pas du tout favorable 6,2%)
- Etes-vous favorable à la mesure suivante : Suppression des cautions pour tous les locataires
Favorable 55,5% / centristes : 42%
(Tout à fait favorable 25,1% ; Plutôt favorable 30,4%)
Pas favorable 44,5% / centristes : 58%
(Plutôt pas favorable 307 30,7% ; Pas du tout favorable 138 13,8%)
(Sondage réalisé du 1er au 6 mars 2007 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes interrogées en France en ligne, représentatif de la population française de 18 ans et plus / méthode des quotas)
Site politique sur le Centre et le Centrisme
jeudi 22 mars 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage BVA : Bayrou à 17 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 54% des voix (+3) face à Ségolène Royal, créditée de 46% (-3) des intentions de vote, selon un sondage BVA-Orange-Presse régionale publié jeudi. 16% des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote. Au premier tour, le candidat de l'UMP arrive largement en tête avec 31% (+2) des intentions de vote. Il devance la candidate socialiste, qui obtient 24% (+1) des voix, et François Bayrou, qui enregistre une baisse de quatre points (17%). Jean-Marie Le Pen est stable avec 13% des intentions de vote. 15% des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.
(Sondage réalisé par téléphone du 19 au 20 mars auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus composé de 957 personnes / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone du 19 au 20 mars auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus composé de 957 personnes / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Baromètre quotidien IPSOS : Bayrou à 18,5 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 53% des voix (+1) face à Ségolène Royal, créditée de 47% (-1) des intentions de vote, selon la 19è vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. 15% (-2) des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote. Au premier tour, M. Sarkozy arrive en tête avec 30,5% (+1) des intentions de vote. Ségolène Royal avec 25,5 % (=) se situe devant François Bayrou 18,5% (-2). A la quatrième place arrive Jean-Marie Le Pen, crédité de 13 % (+0,5) des intentions de vote.
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Baromètre IPSOS actualisé chaque jour sauf les dimanches, jusqu'au 4 mai, avant-veille du second tour de l'élection présidentielle et réalisé par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.105 personnes, représentatif de la population inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 L’analyse des sondeurs sur la baisse de François Bayrou dans les intentions de vote
Par Tristan Malle de l’AFP
Alors que l'on connaît depuis lundi la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle, les enquêtes d'opinion font apparaître une baisse de François Bayrou qui marque le pas, tandis que Nicolas Sarkozy garde l'avantage sur Ségolène Royal. Après avoir constamment progressé dans les intentions de vote depuis le début de l'année, M. Bayrou a vu son score s'éroder dans les trois enquêtes réalisées depuis le 19 mars, perdant jusqu'à 4 points dans le dernier sondage BVA où il retombe à 17%. La faute, soulignent les sondeurs, à un électorat qui reste volatil, puisque une moitié seulement des électeurs potentiels de M. Bayrou se disent actuellement sûrs de leur choix.
Selon Jérôme Sainte-Marie (BVA), cette baisse du candidat UDF est « particulièrement sensible » chez les ouvriers et les employés (-9 points). Pour Frédéric Dabi (Ifop), l'érosion dont est victime M. Bayrou vient des sympathisants de gauche, mais elle profite davantage à Nicolas Sarkozy qu'à Ségolène Royal. De fait, le candidat UMP flirte à nouveau avec la barre des 30% d'intentions de vote au premier tour, tandis que sa rivale socialiste se situe autour d'un point moyen de 25%. Surtout, comme cela a systématiquement été le cas depuis le 15 janvier, les sondages le donnent toujours nettement vainqueur au second tour.
M. Sarkozy continue à l'emporter aussi en termes d'image et de crédibilité. Faut-il y voir comme l'affirme M. Sainte-Marie un « retour en force de l'affrontement gauche-droite ». Tous les sondeurs ne sont pas aussi affirmatifs. Si les électeurs des candidats de l'UMP et du PS apparaissent de plus en plus sûrs de leur vote - près de 70% pour Sarkozy et près de 65% pour Royal - 4 électeurs sur 10, parmi ceux décidés à aller voter, n'ont toujours pas arrêté leur choix. En outre, parmi les électeurs des trois candidats actuellement en tête des sondages, une proportion non négligeable (jusqu'à 20% parfois) se dit prête à changer son vote pour l'un ou l'une des deux autres. « Ce qui est très frappant, c'est l'ampleur des perplexités qui demeure à un mois du premier tour et qui pourrait se prolonger jusqu'au vote lui-même », souligne François Miquet-Marty de LH2. Selon lui, toutefois, l'élection est désormais dans « une nouvelle séquence », avec notamment la finalisation de l'offre électorale et la présence de cinq candidats à la gauche du PS, mais aussi la déclaration de Jacques Chirac en faveur de Nicolas Sarkozy. Pour l'instant, l'impact de ces événements ne s'est pas fait sentir.
Malgré l'égalité du temps de parole, désormais de règle pour tous les candidats à la radio et à la télévision, les candidats des petites formations de gauche restent à un étiage très bas. A 3 ou 4% des intentions de vote, Olivier Besancenot semble être actuellement celui qui s'en tire le mieux.
Reste enfin l'inconnue Jean-Marie Le Pen, que les sondages continuent à situer entre 12 et 14% des intentions de vote. C'est chez ses électeurs que la fermeté de choix est actuellement la plus importante (73% pour Ipsos). Selon Frédéric Dabi, le leader du Front national a en outre « pris trois points » dans les trois dernières enquêtes et « de moins en moins de ses électeurs du premier tour de 2002 se disent prêts à voter Sarkozy ».
Alors que l'on connaît depuis lundi la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle, les enquêtes d'opinion font apparaître une baisse de François Bayrou qui marque le pas, tandis que Nicolas Sarkozy garde l'avantage sur Ségolène Royal. Après avoir constamment progressé dans les intentions de vote depuis le début de l'année, M. Bayrou a vu son score s'éroder dans les trois enquêtes réalisées depuis le 19 mars, perdant jusqu'à 4 points dans le dernier sondage BVA où il retombe à 17%. La faute, soulignent les sondeurs, à un électorat qui reste volatil, puisque une moitié seulement des électeurs potentiels de M. Bayrou se disent actuellement sûrs de leur choix.
Selon Jérôme Sainte-Marie (BVA), cette baisse du candidat UDF est « particulièrement sensible » chez les ouvriers et les employés (-9 points). Pour Frédéric Dabi (Ifop), l'érosion dont est victime M. Bayrou vient des sympathisants de gauche, mais elle profite davantage à Nicolas Sarkozy qu'à Ségolène Royal. De fait, le candidat UMP flirte à nouveau avec la barre des 30% d'intentions de vote au premier tour, tandis que sa rivale socialiste se situe autour d'un point moyen de 25%. Surtout, comme cela a systématiquement été le cas depuis le 15 janvier, les sondages le donnent toujours nettement vainqueur au second tour.
M. Sarkozy continue à l'emporter aussi en termes d'image et de crédibilité. Faut-il y voir comme l'affirme M. Sainte-Marie un « retour en force de l'affrontement gauche-droite ». Tous les sondeurs ne sont pas aussi affirmatifs. Si les électeurs des candidats de l'UMP et du PS apparaissent de plus en plus sûrs de leur vote - près de 70% pour Sarkozy et près de 65% pour Royal - 4 électeurs sur 10, parmi ceux décidés à aller voter, n'ont toujours pas arrêté leur choix. En outre, parmi les électeurs des trois candidats actuellement en tête des sondages, une proportion non négligeable (jusqu'à 20% parfois) se dit prête à changer son vote pour l'un ou l'une des deux autres. « Ce qui est très frappant, c'est l'ampleur des perplexités qui demeure à un mois du premier tour et qui pourrait se prolonger jusqu'au vote lui-même », souligne François Miquet-Marty de LH2. Selon lui, toutefois, l'élection est désormais dans « une nouvelle séquence », avec notamment la finalisation de l'offre électorale et la présence de cinq candidats à la gauche du PS, mais aussi la déclaration de Jacques Chirac en faveur de Nicolas Sarkozy. Pour l'instant, l'impact de ces événements ne s'est pas fait sentir.
Malgré l'égalité du temps de parole, désormais de règle pour tous les candidats à la radio et à la télévision, les candidats des petites formations de gauche restent à un étiage très bas. A 3 ou 4% des intentions de vote, Olivier Besancenot semble être actuellement celui qui s'en tire le mieux.
Reste enfin l'inconnue Jean-Marie Le Pen, que les sondages continuent à situer entre 12 et 14% des intentions de vote. C'est chez ses électeurs que la fermeté de choix est actuellement la plus importante (73% pour Ipsos). Selon Frédéric Dabi, le leader du Front national a en outre « pris trois points » dans les trois dernières enquêtes et « de moins en moins de ses électeurs du premier tour de 2002 se disent prêts à voter Sarkozy ».
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