Le Parti du Centre (KESK) du Premier ministre sortant Matti Vanhanen a remporté de justesse dimanche les élections législatives en Finlande, mais l'opposition conservatrice enregistre une forte poussée et peut espérer plaider pour la formation d'un gouvernement de centre-droit, selon les résultats finals officiels. En fait, les trois principaux partis de la scène politique finlandaise se trouvent dans un mouchoir de poche: le Parti du Centre (KESK) recueillait 23,1% des voix, tandis que la Coalition nationale (KOK, opposition conservatrice) obtenait 22,3 et le Parti social-démocrate (SDP, membre de la coalition sortante de centre-gauche) se situait à 21,4% des voix et était menacé d'un renvoi dans l'opposition.
Un changement de gouvernement ne devrait cependant pas provoquer de changements majeurs dans la politique du pays. « Nous avons réussi », s'est félicité le Premier ministre sortant, dont le parti obtenait 51 sièges sur les 200 que compte le Parlement. Soit un de plus que les Conservateurs. « Dans une élection, il est toujours facile de gagner venant de l'opposition, mais le plus difficile est de renouveler sa propre victoire », a-t-il déclaré devant des partisans en liesse. Actuellement, le Parti du centre dirige un gouvernement de centre-gauche, avec le Parti social-démocrate comme principal partenaire de coalition. Les conservateurs pourraient donc réclamer la formation d'un gouvernement de centre-droit et renvoyer les sociaux-démocrates dans l'opposition pour la première fois depuis 1995. Le KESK de M. Vanhanen devrait organiser des négociations informelles sur la formation d'un nouveau gouvernement avant que le Parlement ne se réunisse cette semaine. Le Parlement élira le Premier ministre le 17 avril et la présidente Tarja Halonen désignera officiellement le gouvernement deux jours après.
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mercredi 21 mars 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Baromètre quotidien IPSOS : Bayrou à 20,5 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 52% des voix (=) face à Ségolène Royal, créditée de 48% (=) des intentions de vote, selon la 18è vague du baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point. 17% (-1) des personnes certaines d'aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote. Au premier tour, M. Sarkozy arrive en tête avec 29,5% (+1) des intentions de vote. Ségolène Royal avec 25,5 % (+0,5) se situe devant François Bayrou 20,5% (-1). A la quatrième place arrive Jean-Marie Le Pen, crédité de 12,5 % (+0,5) des intentions de vote.
(Sondage réalisé par téléphone les 16 et 17 mars 2007 sur un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone les 16 et 17 mars 2007 sur un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage IFOP : Bayrou à 21 %
Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal avec 53% des voix (+1,5) contre 47% (-1,5), si le second tour de la présidentielle avait lieu dimanche, selon un sondage IFOP pour Paris-Match. Au premier tour, testé sur les 12 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, M. Sarkozy (UMP) domine toujours. Il recueillerait 28% des suffrages (+2) devant Mme Royal (PS) 24% (=), François Bayrou (UDF) 21% (-1,5) et Jean-Marie Le Pen (FN) 14% (=). C'est la deuxième enquête consécutive de l'Ifop où M. Bayrou est en recul, après avoir atteint son plus haut (23%) les 8 et 9 mars. Selon l'Ifop, la baisse provient essentiellement de sympathisants de gauche. Dans l'hypothèse où il se qualifierait pour le second tour face à M. Sarkozy, le candidat de l'UDF l'emporterait avec 54% des voix (+2) contre 46 à son rival UMP (-2). M. Le Pen se maintient à son score le plus élevé jusque là. Il a gagné 4 points d'intentions de vote depuis le 12 février. Il atteint ou dépasse les 20% chez les plus de 65 ans et les ouvriers. 4% des personnes interrogées ne se sont pas prononcées. Par ailleurs, 62% des personnes interrogées se disent maintenant sûres de leur choix. C'est 10 points de plus que dans un précédent sondage du 26 février.
(Sondage réalisé par téléphone le 19 mars auprès d'un échantillon national de 872 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et pus inscrite sur les listes électorale / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone le 19 mars auprès d'un échantillon national de 872 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et pus inscrite sur les listes électorale / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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