Nicolas Sarkozy (UMP) est en tête chez les 18-24 ans avec 32% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle contre 30% à Ségolène Royal (PS), selon un sondage Ipsos rendu public mercredi à Lyon lors de la clôture des 4e Assises de la presse écrite et de la jeunesse. Le candidat de l'UDF François Bayrou arrive en troisième position, avec 21%, devant Jean-Marie Le Pen (FN, 10%).
Au second tour, M. Sarkozy l'emporterait avec 54% contre 46% à Mme Royal.
Pour autant, avec 65% des jeunes qui n'ont pas encore décidé définitivement pour qui ils allaient voter, tout peut encore bouger avant le 1er tour du 22 avril, souligne dans un communiqué l'association Graines de citoyens, organisatrice des Assises de la presse écrite et de la jeunesse.
Les résultats annoncés à cette occasion ne sont guère différents de ceux issus des récents sondages effectués sur l'ensemble de la population française: selon le baromètre électoral quotidien d'Ipsos/Dell pour SFR et Le Point, rendu public mercredi, Nicolas Sarkozyl'emporterait au second tour de l'élection présidentielle avec 54% des voix (= ) face à Ségolène Royal, créditée de 46% (=) des intentions de vote.
(Sondage réalisé par téléphone les 3, 5 et 6 mars auprès de 1.135 personnes inscrites sur les listes électorales / ± 3 points de marge d’erreur)
Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 7 mars 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou envisage de nommer un premier ministre de gauche
Le candidat de l'UDF François Bayrou s'est rendu mercredi après-midi à l'Institut d'études politiques (IEP) de Lyon pour animer un débat sur le thème « Comment dépasser le clivage droite-gauche? ». Le candidat centriste a eu à affronter les questions pointues et critiques des jeunes, notamment sur la réalité de sa conversion au principe d'un gouvernement regroupant des personnalités de droite et de gauche. « Si vous n'étiez pas au 2e tour, pour qui voteriez-vous?", lui a demandé un étudiant. « Ma réponse, vous la connaissez. Si j'accepte l'idée que je ne suis pas au second tour, j'ai perdu la bataille. Je suis là pour gagner », a rétorqué M. Bayrou. « Il y a des moments où il faut oser une démarche politique nouvelle », a martelé François Bayrou, détaillant les trois mesures phares qu'il entendait mettre en oeuvre en cas d'élection: sur l'exclusion, l'éducation et la possibilité pour chaque entreprise de créer deux emplois sans charge sociale pendant cinq ans. Le président de l'UDF a réaffirmé qu'il envisageait de nommer un Premier ministre de gauche. « J'ai un nom mais comme je n'en ai pas encore parlé à l'intéressé(e), je ne vous le donnerai pas », a poursuivi M. Bayrou.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage Opinionway : Bayrou à 20 % chez les 18-29 ans
Les jeunes de 18 à 29 ans éliraient Ségolène Royal de peu (51% contre 49%) devant Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle, selon un sondage Opinion way pour Métro et Radioclassique. Il y a un mois, selon le même baromètre, les deux candidats étaient à égalité. Dans une hypothèse Royal-Bayrou, le candidat centriste l'emporterait sur sa concurrente socialiste (54% contre 46%) et dans celle d'un duel Sarkozy-Bayrou, il en sortirait encore vainqueur (55% contre 45%). Au premier tour, le candidat de l'UMP arrive en tête (30%), devant sa rivale socialiste (28%) et François Bayrou (20%), un résultat proche des sondages effectués auprès de toutes les tranches d'âge. En revanche, le président du Front national Jean-Marie Le Pen n'est crédité que de 8% des intentions de vote et le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot est au-dessus de son score habituel (5%). Les autres candidats ne dépassent pas 2%.
(Sondage réalisé du 5 au 7 mars auprès d'un échantillon de 982 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 29 ans / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé du 5 au 7 mars auprès d'un échantillon de 982 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 29 ans / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Selon l’Institut de l’entreprise les dépenses liées au programme de François Bayrou seraient de 27,5 milliards d’euros avec seulement 16,3 milliards de recettes
Combien coûte le programme de François Bayrou ? Alors que l'UDF chiffre le programme de François Bayrou à 20 milliards d'euros, l'Institut de l'entreprise, qui a chiffré les programmes des principaux candidats, estime que la note s'élève plutôt à 27,5 milliards d'euros selon La Tribune.
Chiffrant son programme présidentiel à 21 milliards d'euros, le président de l'UDF estimait que les dépenses nouvelles seront "entièrement équilibrées par des économies". L'Institut de l'entreprise évalue pour sa part les dépenses nouvelles du programme du candidat UDF à 27, 5 milliards d'euros et les économies et recettes nouvelles à 16,3 milliards d'euros, ce qui ne compenseraient qu'en partie les nouvelles dépenses.
"C'est le programme dont le volant de dépenses nouvelles est le plus faible", avec des "économies budgétaires importantes", commente l'animateur de la cellule qui a déjà évalué les programmes de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. L'Institut ne retient que le chiffrage brut des mesures et non leurs effets induits, "qui sont sujets à des hypothèses qui les rendent incertaines", d'où la différence de ses évaluations avec celles des candidats, explique-t-il.
L'exonération de charges pour les deux premiers emplois en CDI créés par chaque entreprise est chiffrée à 8 milliards d'euros (contre 4 milliards selon François Bayrou), selon les analyses que l'Institut. La revalorisation des petites retraites coûterait 4 milliards, l'exonération de charges sociales pour compenser la hausse du coût des heures supplémentaires 3,8 milliards, le doublement du budget de la recherche 3,3 milliards. Le service civique obligatoire a été chiffré à 3,1 milliards, comme pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. L'augmentation de la dépense moyenne par étudiant représenterait 2,7 milliards et le doublement du budget de la justice 2,5 milliards.
Alors que le candidat de l'UDF estimait que son programme serait entièrement financé par des économies, celles-ci ne seraient que de 16,3 milliards, selon l'Institut. Il juge impossible de chiffrer l'objectif de "modernisation de l'Etat", qui représente selon François Bayrou 5 milliards d'économies: "Les orientations données ne sont pas assez précises pour que ce montant puisse être considéré autrement que comme un objectif". La limitation des exonérations de charges représenterait 9,1 milliards, le pacte de solidarité Etat-collectivités locales 3,2 milliards et le plafonnement des niches fiscales de l'impôt sur le revenu 4 milliards.
Chiffrant son programme présidentiel à 21 milliards d'euros, le président de l'UDF estimait que les dépenses nouvelles seront "entièrement équilibrées par des économies". L'Institut de l'entreprise évalue pour sa part les dépenses nouvelles du programme du candidat UDF à 27, 5 milliards d'euros et les économies et recettes nouvelles à 16,3 milliards d'euros, ce qui ne compenseraient qu'en partie les nouvelles dépenses.
"C'est le programme dont le volant de dépenses nouvelles est le plus faible", avec des "économies budgétaires importantes", commente l'animateur de la cellule qui a déjà évalué les programmes de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. L'Institut ne retient que le chiffrage brut des mesures et non leurs effets induits, "qui sont sujets à des hypothèses qui les rendent incertaines", d'où la différence de ses évaluations avec celles des candidats, explique-t-il.
L'exonération de charges pour les deux premiers emplois en CDI créés par chaque entreprise est chiffrée à 8 milliards d'euros (contre 4 milliards selon François Bayrou), selon les analyses que l'Institut. La revalorisation des petites retraites coûterait 4 milliards, l'exonération de charges sociales pour compenser la hausse du coût des heures supplémentaires 3,8 milliards, le doublement du budget de la recherche 3,3 milliards. Le service civique obligatoire a été chiffré à 3,1 milliards, comme pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. L'augmentation de la dépense moyenne par étudiant représenterait 2,7 milliards et le doublement du budget de la justice 2,5 milliards.
Alors que le candidat de l'UDF estimait que son programme serait entièrement financé par des économies, celles-ci ne seraient que de 16,3 milliards, selon l'Institut. Il juge impossible de chiffrer l'objectif de "modernisation de l'Etat", qui représente selon François Bayrou 5 milliards d'économies: "Les orientations données ne sont pas assez précises pour que ce montant puisse être considéré autrement que comme un objectif". La limitation des exonérations de charges représenterait 9,1 milliards, le pacte de solidarité Etat-collectivités locales 3,2 milliards et le plafonnement des niches fiscales de l'impôt sur le revenu 4 milliards.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Tableau de bord IFOP-Paris Match : François Bayrou à 75 % de bonnes opinions
François Bayrou poursuit sa progression en terme d'image et de popularité, selon le tableau de bord politique établi par l'Ifop pour l'hebdomadaire Paris Match à paraître jeudi. Au classement des personnalités, le candidat centriste conserve la troisième place et obtient 75% de bonnes opinions, huit points de plus que dans l'enquête précédente. En deux mois, le président de l'UDF a gagné 15 points, précise l'Ifop, et devance Nicolas Sarkozy de 17 points et Ségolène Royal de 20 points. La popularité de François Bayrou progresse tant à gauche (71% de bonnes opinions, +7 points) qu'à droite (79% d'avis positifs, +9 points). Nicolas Sarkozy (58%) et Ségolène Royal (55%) ne figurent plus parmi les dix premiers. Au chapitre des duels de personnalités, le candidat de l'UDF l'emporte tant face à Ségolène Royal (57%) qu'à Nicolas Sarkozy (59%). En février la présidente de la région Poitou-Charente l'emportait avec 51% contre 47%.
(Cette étude a été réalisée par l'Ifop les 1er et 2 mars auprès de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées par téléphone à leur domicile)
(Cette étude a été réalisée par l'Ifop les 1er et 2 mars auprès de 1.006 personnes âgées de 18 ans et plus interrogées par téléphone à leur domicile)
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