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jeudi 22 février 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Selon Profession Politique, François Bayrou aura du mal à se qualifier pour le second tour
Pour le magazine Profession Politique, « s'il est bien normal que François Bayrou affiche la certitude de sa victoire, comment oublier que le président de l'UDF est plutôt habitué à des scores à un chiffre ? Sa très récente envolée dans les intentions de vote ne s'étant encore jamais exprimée dans les urnes. Et quand bien même arriverait-il à transformer une partie de ces intentions de milieu de campagne en vrais suffrages, il lui en faudrait suffisamment pour battre dans un même élan, et Jean-Marie Le Pen, et Ségolène Royal. Faut-il rappeler qu'en 2002, le président du front national avait devancé François Bayrou de dix points (2,85 millions de voix) ? Dans un paysage politique qui s'est largement "droitisé" depuis, qui peut croire à un effondrement de Jean-Marie Le Pen ? Imaginons pourtant que François Bayrou conquière le titre de "troisième homme". La belle affaire ! Car pour accéder à une supposée victoire facile contre Nicolas Sarkozy au second tour, il lui faudrait encore surmonter une autre épreuve dont le Béarnais prend soin de ne pas se vanter : battre Ségolène Royal au premier tour. C'est-à-dire, en 2007, se glisser dans les habits du Le Pen de 2002 et priver la gauche de finale. Dès que cette évidence aura fait son chemin dans les esprits de ceux qui, à gauche, se laissent aller par sondages interposés à exprimer leurs états d'âme vis-à-vis de la méthode Royal, parions que la plupart de ces électeurs retrouveront la voie du vote utile et François Bayrou sa place dans la hiérarchie des candidats. Même s'il a manifesté son indépendance vis-à-vis du chiraquisme, il sera toujours facile de l'accuser de n'être qu'un candidat de droite courtisant opportunément les électeurs de gauche. Ses œillades répétées à gauche ayant peut-être même, à terme, des effets déstabilisants pour les 6,8 % d'électeurs de droite qui lui ont fait confiance en 2002. »
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy attaquent François Bayrou
- La candidate socialiste Ségolène Royal a demandé à François Bayrou « une clarification », en soulignant que le candidat UDF, qui se dit « ni de droite ni de gauche », vote avec la droite dans les collectivités territoriales. « J'aimerais bien que les élus de l'UDF viennent m'aider pour servir l'intérêt général de la région », a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes. « François Bayrou dit qu'il n'est ni de droite, ni de gauche, je respecte cette position (...) Mais je regarde ce qui se passe dans les collectivités territoriales (...) la réalité des choses », a-t-elle dit. Or, selon elle, « dans les communes, les départements, les régions, jamais les élus de l'UDF ne viennent conforter des majorités de gauche, même lorsque les décisions prises sont bonnes pour l'avenir des territoires, sont intelligentes ».
François Bayrou fait campagne sur le thème d'une remise en cause des clivages droite-gauche et n'a pas exclu, s'il était élu, de nommer un Premier ministre de gauche. Mardi à Rennes, Ségolène Royal a accusé implicitement le candidat de l'UDF François Bayrou, de vouloir « brouiller les cartes » de l'élection présidentielle, affirmant que « seule l'union des forces de progrès peut permettre de battre la droite ». « Il faut gagner, et gagner dans la clarté commence par la reconnaissance des identités politiques », a déclaré Mme Royal. « Il ne faut pas dissimuler d'où l'on vient », a-t-elle ajouté.
La candidate du PS a assuré que « ceux qui se disent ni de droite ni de gauche » ont « toujours fini par tomber du même côté », sans toutefois nommer François Bayrou. Elle s'en est prise à ceux qui « cherchent à brouiller les cartes » alors qu'ils sont « comptables du bilan ». « Il est temps de faire cesser cette confusion molle et de mettre la vérité devant. La vérité, c'est d'abord la politique par la preuve », a conclu sur ce point Ségolène Royal.
- Nicolas Sarkozy a affirmé que François Bayrou, qui propose de constituer un gouvernement d'union nationale s'il est élu à l'Elysée, avait « un projet curieux » puisque « la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre ». M. Bayrou a « un projet curieux lorsqu'on sait que la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre. Je ne suis pas sûr que ses électeurs aient voté pour Bayrou et pour ses députés pour avoir pour seule ambition de me battre », a affirmé M. Sarkozy. Alors que le candidat UDF à l'élection présidentielle a évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours la possibilité d'un Premier ministre socialiste, multipliant les appels du pied vers la gauche, M. Sarkozy a expliqué que, s'il était élu, lui-même ferait « l'ouverture ». « J'associerai au gouvernement des personnalités qui n'appartiennent pas à ma famille politique », a-t-il assuré, ajoutant qu'il n'aurait « aucun mal à travailler » avec une personnalité socialiste comme Bernard Kouchner. Mais « ce que propose Bayrou, ce n'est pas la même chose », a-t-il affirmé. « Pour faire la meilleure équipe, il faut un système de jeu » et avant de « prendre les plus grands talents pour appliquer une politique, il faut que les Français choisissent une politique », a-t-il affirmé. « Bayrou veut prendre un peu de gauche, un peu de droite, un peu de centre, on fait un melting pot » mais « si ce gouvernement improbable échoue, alors on livre la France aux extrêmes ou à la désespérance », a-t-il argué. « Ouvrir à des personnalités, c'est tout à fait nécessaire. Choisir une alternative claire, c'est tout à fait indispensable », a-t-il conclu.
François Bayrou fait campagne sur le thème d'une remise en cause des clivages droite-gauche et n'a pas exclu, s'il était élu, de nommer un Premier ministre de gauche. Mardi à Rennes, Ségolène Royal a accusé implicitement le candidat de l'UDF François Bayrou, de vouloir « brouiller les cartes » de l'élection présidentielle, affirmant que « seule l'union des forces de progrès peut permettre de battre la droite ». « Il faut gagner, et gagner dans la clarté commence par la reconnaissance des identités politiques », a déclaré Mme Royal. « Il ne faut pas dissimuler d'où l'on vient », a-t-elle ajouté.
La candidate du PS a assuré que « ceux qui se disent ni de droite ni de gauche » ont « toujours fini par tomber du même côté », sans toutefois nommer François Bayrou. Elle s'en est prise à ceux qui « cherchent à brouiller les cartes » alors qu'ils sont « comptables du bilan ». « Il est temps de faire cesser cette confusion molle et de mettre la vérité devant. La vérité, c'est d'abord la politique par la preuve », a conclu sur ce point Ségolène Royal.
- Nicolas Sarkozy a affirmé que François Bayrou, qui propose de constituer un gouvernement d'union nationale s'il est élu à l'Elysée, avait « un projet curieux » puisque « la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre ». M. Bayrou a « un projet curieux lorsqu'on sait que la totalité des parlementaires UDF sont élus avec les voix de la droite et du centre. Je ne suis pas sûr que ses électeurs aient voté pour Bayrou et pour ses députés pour avoir pour seule ambition de me battre », a affirmé M. Sarkozy. Alors que le candidat UDF à l'élection présidentielle a évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours la possibilité d'un Premier ministre socialiste, multipliant les appels du pied vers la gauche, M. Sarkozy a expliqué que, s'il était élu, lui-même ferait « l'ouverture ». « J'associerai au gouvernement des personnalités qui n'appartiennent pas à ma famille politique », a-t-il assuré, ajoutant qu'il n'aurait « aucun mal à travailler » avec une personnalité socialiste comme Bernard Kouchner. Mais « ce que propose Bayrou, ce n'est pas la même chose », a-t-il affirmé. « Pour faire la meilleure équipe, il faut un système de jeu » et avant de « prendre les plus grands talents pour appliquer une politique, il faut que les Français choisissent une politique », a-t-il affirmé. « Bayrou veut prendre un peu de gauche, un peu de droite, un peu de centre, on fait un melting pot » mais « si ce gouvernement improbable échoue, alors on livre la France aux extrêmes ou à la désespérance », a-t-il argué. « Ouvrir à des personnalités, c'est tout à fait nécessaire. Choisir une alternative claire, c'est tout à fait indispensable », a-t-il conclu.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage BVA : François Bayrou à 15 % au premier tour, vainqueur au second
Selon un sondage BVA pour Orange, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 33%, en recul de 2 points. Ségolène Royal arriverait deuxième, avec 26% (-3), devant François Bayrou (15%, +1 point) et Jean-Marie Le Pen (10%, stable). Aucun autre candidat ne dépasse les 4%, atteints par Marie-George Buffet, et 21% des personnes interrogées ne se prononcent pas. BVA précise que cette enquête a été réalisée « pour l'essentiel avant le passage de Ségolène Royal dans l'émission politique de TF1, J'ai une question à vous poser ».Au second tour, Nicolas Sarkozy battrait Ségolène Royal 52%-48%, mais l'écart entre les deux se resserre de deux points. Si François Bayrou était qualifié au second tour contre Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UDF obtiendrait 54% des suffrages, inversant ainsi la tendance de janvier où il n'était crédité que de 49% des voix contre 51% pour le candidat de l'UMP. Dans un duel face à Ségolène Royal, François Bayrou l'emporterait aussi, avec un score de 52%, stable par rapport au mois dernier.Il recueillerait dans le premier cas le renfort des trois quarts des électeurs de Mme Royal du premier tour, et dans le second les intentions de vote de sept électeurs de M. Sarkozy sur dix. Jérôme Sainte-Marie, de BVA, estime que « le candidat centriste, s'il consolide réellement aujourd'hui les intentions de vote en sa faveur au premier tour, bénéficie principalement au second d'apparaître comme un « candidat du moindre mal » alternativement face à Nicolas Sarkozy ou bien à Ségolène Royal ».
(Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 février auprès d'un échantillon national représentatif de 951 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone les 19 et 20 février auprès d'un échantillon national représentatif de 951 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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