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mardi 20 février 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 François Bayrou évoque une « nouvelle époque »
Lors d’un meeting à Longvic, François Bayrou a déclaré que « c'est la première fois depuis longtemps qu'on a une élection ouverte. C'est la première fois depuis très longtemps qu'une élection va permettre de commencer une nouvelle époque ; les Français ne veulent plus du système de l'époque précédente », a déclaré le candidat UDF en visitant un centre de formation des apprentis (CFA) à Longvic, dans la banlieue de Dijon. « On a besoin aujourd'hui de travailler ensemble, que vous soyez socialiste ou UMP, vous avez les mêmes problèmes que nous. Résolvons-les ensemble. Il y a enfin une démarche politique de compréhension au sens étymologique du mot », a-t-il dit. Pourfendeur du clivage Droite-Gauche, François Bayrou défend l'idée d'un gouvernement d'union nationale impliquant des « républicains » de tous bords. « Je ne vais pas uniquement travailler avec ceux qui pensent comme moi », a-t-il dit en Côte d'Or. « Je suis prêt à confier des responsabilités importantes à des gens qui n'ont pas la même étiquette que moi et qui ne sont même pas d'accord avec moi sur tous les sujets ». « Je suis prêt à leur confier des responsabilités importantes car on a besoin d'eux pour redresser le pays. Je n'ai pas la naïveté de penser qu'on va redresser le pays uniquement avec des UDF même si je crois que les valeurs que je défends sont bonnes », a ajouté le candidat centriste, qui a déjà évoqué la possibilité de nommer, s'il est élu, un Premier ministre de gauche.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondage IFOP : Bayrou en tête au second tour et à 16 % au premier tour
S'il était présent au second tour, François Bayrou remporterait l'élection présidentielle qu'il soit opposé à Nicolas Sarkozy ou à Ségolène Royal, selon un sondage Ifop pour LCI et Fiducial publié lundi. D'après cette enquête menée du 13 au 15 février auprès de 956 personnes, le candidat de l'UDF recueillerait 52% des suffrages face à son rival de l'UMP et 54% contre la candidate socialiste. En cas de duel Sarkozy-Royal, le candidat de l'UMP gagnerait l'élection avec 53%, en progression de deux points par rapport au même sondage effectué en janvier. Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 32% des intentions de vote (-0,5 point par rapport à janvier), suivi par Ségolène Royal à 25,5% (-2,5), François Bayrou à 16% (+3,5) et Jean-Marie Le Pen 11% (stable). Olivier Besancenot recueille 4% des intentions de vote (stable), Philippe de Villiers 2,5% (+0,5), Marie-George Buffet 2% (-1), Arlette Laguiller 2% (-1), José Bové 2% (pas de comparatif) et Dominique Voynet 1,5% (-1,5).
Dans l'hypothèse où il serait opposé à Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UDF obtiendrait 52% des suffrages, inversant ainsi la tendance de janvier où il n'était crédité que de 49% des voix contre 51% pour le candidat de l'UMP. Dans un duel face à Ségolène Royal, François Bayrou atteindrait un score de 54%, contre 50-50 en janvier dernier.
Si la percée du président de l’UDF a coïncidé avec la baisse de Ségolène Royal dans les sondages, M. Bayrou n'en pense pas moins que le candidat UMP Nicolas Sarkozy finira lui aussi par s'affaiblir dans l'opinion. « L'électorat de M. Bayrou reste majoritairement à droite, mais 1/3 vient de la gauche, ce qui n'est pas négligeable », souligne M. Dabi de l’Ifop. « Il est une sorte de réceptacle des déçus de la campagne de Ségolène Royal, et aussi des déçus de Nicolas Sarkozy. Le côté attrape-tout du candidat UMP, qui chasse sur les terres du FN, fait qu'une partie se réfugie chez François Bayrou », souligne-t-il.
(Sondage réalisé par téléphone, du 13 au 15 février, auprès d'un échantillon de 956 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Dans l'hypothèse où il serait opposé à Nicolas Sarkozy, le candidat de l'UDF obtiendrait 52% des suffrages, inversant ainsi la tendance de janvier où il n'était crédité que de 49% des voix contre 51% pour le candidat de l'UMP. Dans un duel face à Ségolène Royal, François Bayrou atteindrait un score de 54%, contre 50-50 en janvier dernier.
Si la percée du président de l’UDF a coïncidé avec la baisse de Ségolène Royal dans les sondages, M. Bayrou n'en pense pas moins que le candidat UMP Nicolas Sarkozy finira lui aussi par s'affaiblir dans l'opinion. « L'électorat de M. Bayrou reste majoritairement à droite, mais 1/3 vient de la gauche, ce qui n'est pas négligeable », souligne M. Dabi de l’Ifop. « Il est une sorte de réceptacle des déçus de la campagne de Ségolène Royal, et aussi des déçus de Nicolas Sarkozy. Le côté attrape-tout du candidat UMP, qui chasse sur les terres du FN, fait qu'une partie se réfugie chez François Bayrou », souligne-t-il.
(Sondage réalisé par téléphone, du 13 au 15 février, auprès d'un échantillon de 956 Français représentatif de la population âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 Sondages : Bayrou à 16 % (Ispos), à 14 % (LH2)
Selon un sondage réalisé par IPSOS pour Le Point, M. Bayrou gagne deux points à 16%. Il atteint ainsi son plus haut niveau, alors qu'il avait débuté l'année à 6% dans une enquête CSA. A la présidentielle de 2002, il avait obtenu 6,8% des suffrages.
Un autre sondage LH2 le place à 14%, en hausse d'un point. Comme dans la quasi-totalité des sondages publiés depuis la mi-janvier, M. Bayrou dépasse le président du Front national Jean-Marie Le Pen.
Un autre sondage LH2 le place à 14%, en hausse d'un point. Comme dans la quasi-totalité des sondages publiés depuis la mi-janvier, M. Bayrou dépasse le président du Front national Jean-Marie Le Pen.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou pourrait choisir un Premier Ministre de gauche
Le centriste François Bayrou confirme qu'il pourrait choisir un premier ministre de gauche s'il était élu à l'Elysée, tout en précisant n'avoir engagé pour l'instant aucune démarche dans ce sens. « Je ne ferai aucune manoeuvre, je n'aurai pas de manoeuvres secrètes, sous la table. Ce n'est pas mon attitude », a déclaré le candidat centriste sur RMC et RFM.
« Mon attitude, c'est de vérifier chaque fois que je le peux quelles sont les orientations de fond de ces femmes et de ces hommes. Si ces orientations de fond correspondent à ce que je crois nécessaire pour la France, ils ont tous leur place dans l'équipe que je formerai », a-t-il ajouté.
Prié de donner son sentiment sur le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, il a répondu : « c'est quelqu'un que j'estime ». François Bayrou a fait la même réponse pour l'ex-ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn. Il a dit avoir reçu des appels de personnalités de tous bords prêtes à travailler avec lui pour « redresser le pays ». « Il y a un mouvement qui est en train de se créer », a-t-il dit.
« Mon attitude, c'est de vérifier chaque fois que je le peux quelles sont les orientations de fond de ces femmes et de ces hommes. Si ces orientations de fond correspondent à ce que je crois nécessaire pour la France, ils ont tous leur place dans l'équipe que je formerai », a-t-il ajouté.
Prié de donner son sentiment sur le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo, il a répondu : « c'est quelqu'un que j'estime ». François Bayrou a fait la même réponse pour l'ex-ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn. Il a dit avoir reçu des appels de personnalités de tous bords prêtes à travailler avec lui pour « redresser le pays ». « Il y a un mouvement qui est en train de se créer », a-t-il dit.
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