Le député UDF André Santini a officialisé dimanche son ralliement à Nicolas Sarkozy lors de la première réunion des comités de soutien du candidat UMP, dénonçant la stratégie « vouée à l'échec » de François Bayrou. « Tu es le seul candidat capable de gagner », a lancé à Nicolas Sarkozy le député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
« Le centre n'a jamais gagné sans la droite, et la droite n'a jamais gagné sans le centre », a rappelé M. Santini, longuement ovationné à son arrivée dans la salle. Le député des Hauts-de-Seine a dénoncé la stratégie de François Bayrou d'un « centre qui double la gauche par la gauche ». « Il n'y a assurément pas une majorité de Français pour la soutenir », a-t-il dit.
M. Santini, venu avec Pierre-Christophe Baguet, autre député UDF des Hauts-de-Seine, et Hervé Marseille, conseiller général UDF du même département, a affirmé que des « centaines et des milliers » de centristes étaient prêts à faire le même mouvement. Le député-maire d'Issy a assuré qu'il demeurait membre de l'UDF. « Je ne rallie pas un parti, je rallie un homme, je rallie un projet. Je demeure libre dans un parti qui se dit libre », a-t-il dit.
Site politique sur le Centre et le Centrisme
dimanche 11 février 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Défection de poids pour François Bayrou, André Santini soutient Nicolas Sarkozy
André Santini, une des figures principales de l’UDF, est le quatrième parlementaire centriste à soutenir Nicolas Sarkozy dès le premier tour de la présidentielle. Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux explique les raisons qui le conduisent à soutenir le candidat de l'UMPplutôt que François Bayrou lors de l'élection présidentielle, dans un entretien publié dans "Le Journal du Dimanche".
« Je rallie un homme, Nicolas Sarkozy, mais pas un parti parce que j'ai toujours été libre dans un parti libre », souligne-t-il. « Ma démarche n'est pas solitaire, beaucoup de militants et d'élus (...) veulent, comme moi, contribuer de manière constructive à la campagne présidentielle. Nous voulons le faire avec Nicolas Sarkozy car c'est le seul candidat en mesure de l'emporter, à soulever assez d'enthousiasme pour entreprendre les réformes dont la France a besoin ».
« Je considère qu'il est important de le soutenir dès le premier tour pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu », poursuit André Santini. « Je ne pense pas que la présence de Le Pen au second tour puisse être écartée d'emblée et que nous puissions prendre le risque de renouveler le 21 avril 2002 à l'envers ».
Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux affirme n'avoir subi aucune pression pour rejoindre le ministre de l'Intérieur. « J'ai toujours été libre, donc personne aujourd'hui, ni à l'UMP, ni à l'UDF, ne peut me menacer de représailles quelle que soit ma position », relève-t-il. « J'ai une réelle amitié pour Nicolas Sarkozy. Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement ».
Il explique avoir prévenu François Bayrou de son choix. « Nous nous sommes vus deux fois l'autre semaine. Il m'a dit 'si tu es ami avec Sarkozy, tu es libre'. Vous voyez, il le reconnaît », raconte-t-il, avant d'exclure tout départ de l'UDF. « Je viens de réunir ma section qui souhaite que je reste son président et qui comprend très bien ma position. Et puis n'oubliez pas que la présidentielle n'est pas une affaire de parti », conclut André Santini.
« Je rallie un homme, Nicolas Sarkozy, mais pas un parti parce que j'ai toujours été libre dans un parti libre », souligne-t-il. « Ma démarche n'est pas solitaire, beaucoup de militants et d'élus (...) veulent, comme moi, contribuer de manière constructive à la campagne présidentielle. Nous voulons le faire avec Nicolas Sarkozy car c'est le seul candidat en mesure de l'emporter, à soulever assez d'enthousiasme pour entreprendre les réformes dont la France a besoin ».
« Je considère qu'il est important de le soutenir dès le premier tour pour que sa légitimité soit plus forte encore quand il sera élu », poursuit André Santini. « Je ne pense pas que la présence de Le Pen au second tour puisse être écartée d'emblée et que nous puissions prendre le risque de renouveler le 21 avril 2002 à l'envers ».
Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux affirme n'avoir subi aucune pression pour rejoindre le ministre de l'Intérieur. « J'ai toujours été libre, donc personne aujourd'hui, ni à l'UMP, ni à l'UDF, ne peut me menacer de représailles quelle que soit ma position », relève-t-il. « J'ai une réelle amitié pour Nicolas Sarkozy. Je pense sincèrement qu'il peut être l'homme du vrai changement ».
Il explique avoir prévenu François Bayrou de son choix. « Nous nous sommes vus deux fois l'autre semaine. Il m'a dit 'si tu es ami avec Sarkozy, tu es libre'. Vous voyez, il le reconnaît », raconte-t-il, avant d'exclure tout départ de l'UDF. « Je viens de réunir ma section qui souhaite que je reste son président et qui comprend très bien ma position. Et puis n'oubliez pas que la présidentielle n'est pas une affaire de parti », conclut André Santini.
Inscription à :
Articles (Atom)