Nicolas Sarkozy (UMP) battrait Ségolène Royal (PS) par 53% contre 47%, si le second tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche, selon un sondage IPSOS à paraître jeudi dans Le Point.Au premier tour, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 34% (-1 point par rapport à la vague précédente) et Ségolène Royal en deuxième position à 27 (+1). François Bayrou (UDF), à 13%, enregistre un gain de 2 points par rapport au précédent IPSOS, devançant donc Jean-Marie Le Pen (FN), inchangé à 11%. Tous les autres candidats sont à moins de 3% des intentions de vote : 2,5 (-1) pour Olivier Besancenot (LCR), 2,5 (-1) pour Marie-George Buffet (PCF), 2,5% pour José Bové (+1,5), 2,5 encore (+ 0,5) pour Dominique Voynet (Verts). Arlette Laguiller (LO) enregistre un score de 1,5% (-1), Frédéric Nihous (CPNT) et Corinne Lepage (CAP 21) sont inchangés à 1%, tout comme Philippe de Villiers (MPF, -1). Nicolas Dupont-Aignan, ex-UMP souverainiste, est à 0,5 (=).
(Sondage réalisé par téléphone les 2 et 3 février auprès de 934 personnes / échantillon national représentatif de la population française de 18 ans et plus inscrite sur les listes électorales / méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %)
Site politique sur le Centre et le Centrisme
jeudi 8 février 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Des ministres UDF en cas de victoire de Sarkozy ou de Royal ?
La montée en puissance de François Bayrou commence à inquiéter la Gauche et la Droite. Ainsi, des deux côtés, on envisage la présence de ministres UDF en cas de victoire de son camp … Du côté de Nicolas Sarkozy, c’est Pierre Méhaignerie qui a expliqué au Figaro avoir parlé de ce cas de figure avec François Bayrou. Du côté de Ségolène Royal, c’est Cécile Duflot, la secrétaire nationale des Verts qui agite le chiffon rouge et se dit convaincue que le Parti Socialiste cherche à changer ses alliances en se rapprochant des centristes au détriment de son propre parti ! Reste, bien sûr, à convaincre l’UDF…
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Gilles de Robien crée sa « Charte du Centre »
Gilles de Robien, ministre UDF du gouvernement Villepin a proposé, lors d’une soirée de son club « Société en Mouvement », le 7 février, une « charte du centre et du centre droit ». Celle-ci n’a pas encore été publiée et l’on attend également son choix pour les présidentielles entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy. De plus en plus proche de Jean-Louis Borloo qui ne s’est pas encore investi dans la campagne de Nicolas Sarkozy, ils pourraient s’unir dans un mouvement de centre droit dont la charte serait un texte fondateur.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - A Bordeaux, François Bayrou récapitule quelques points-clés de son projet présidentiel
Au Palais des Congrès de Bordeaux, François Bayrou a affirmé mercredi sa volonté de défendre « la loi du plus juste » plutôt que « la loi du plus fort ». « Dans la politique française, quelque chose est en train de changer. Un mouvement est parti » et « cette vague-là, je vous le dis ce soir à Bordeaux, ne s'arrêtera pas », a lancé le candidat UDF à la présidentielle.
Il s'en est surtout pris au candidat UMP. « La société que porte Nicolas Sarkozy, c'est une société (...) assez dure pour les faibles et assez douce pour les puissants », a-t-il accusé. Il multiplie les citations « de Jaurès, de Blum, et bientôt de Marx ou de Engels », mais « ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule ! ».
M. Bayrou a pris la défense de « ceux qui ne se lèvent plus » face à « ceux qui se lèvent tôt ». « Pour la plupart d'entre eux, ils voudraient aussi avoir un travail: se lever le matin et être respectés et ils voudraient qu'on ne les fasse pas siffler dans les meetings ».
Il a défendu un « principe »: « Toute personne qui choisit le travail plutôt que l'assistance doit trouver dans le travail un gain plutôt qu'une perte (...) Je préfère payer pour que les Français travaillent plutôt que pour les voir s'enfoncer dans l'exclusion ».
M. Bayrou a prôné une unification de toutes les aides sociales existantes en « une allocation sociale unique qui tiendra compte de la situation de chacun » et qui soit « cumulable de façon dégressive avec la reprise d'un emploi ». Par ailleurs, il veut offrir « à toute personne réduite à l'inactivité (...) une activité au service de la société », qui soit « indemnisée, dans une collectivité locale ou dans une association ».
A propos des banlieues, M. Bayrou veut y organiser le « retour de la République », en nommant un sous-préfet dans chaque quartier difficile, « avec obligation de résidence » sur place, et qui pourrait être recruté « parmi les femmes et les hommes des quartiers ». Il a aussi proposé la création d'un « service civique obligatoire d'une durée de six mois » pour les jeunes.
Le candidat centriste souhaite également « mettre du logement social dans tous les programmes de logement, même les programmes de prestige. (…) Il faut faire la mixité partout ».
Déclinant son projet présidentiel, il a aussi proposé de « passer un contrat nouveau avec l'école », souhaitant en faire « un lieu protégé, où règne le calme »: « Je veux qu'on soit en sécurité dans l'école de la République. (…) Personne n'entrera plus en sixième sans savoir lire, écrire et compter », a-t-il promis. François Bayrou veut également que les élèves aient « droit à rencontrer l'excellence partout, et pas seulement au lycée Henri IV ».
En matière d’immigration, il a déclaré qu’il ne croyait pas qu’elle se règlerait « par la répression (...) par la police, par les chiens policiers, par les murailles, par les miradors. (…) Ce n'est pas en France que ça se joue (...), c'est en Afrique que ça se joue ».
Alors qu'il a fait de la réduction de la dette de l'Etat un de ses chevaux de bataille, il s'est engagé à fournir « un bilan chiffré exact de ses propositions », en promettant de les financer non « en augmentant les déficits mais en faisant des économies ».
Il s'en est surtout pris au candidat UMP. « La société que porte Nicolas Sarkozy, c'est une société (...) assez dure pour les faibles et assez douce pour les puissants », a-t-il accusé. Il multiplie les citations « de Jaurès, de Blum, et bientôt de Marx ou de Engels », mais « ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule ! ».
M. Bayrou a pris la défense de « ceux qui ne se lèvent plus » face à « ceux qui se lèvent tôt ». « Pour la plupart d'entre eux, ils voudraient aussi avoir un travail: se lever le matin et être respectés et ils voudraient qu'on ne les fasse pas siffler dans les meetings ».
Il a défendu un « principe »: « Toute personne qui choisit le travail plutôt que l'assistance doit trouver dans le travail un gain plutôt qu'une perte (...) Je préfère payer pour que les Français travaillent plutôt que pour les voir s'enfoncer dans l'exclusion ».
M. Bayrou a prôné une unification de toutes les aides sociales existantes en « une allocation sociale unique qui tiendra compte de la situation de chacun » et qui soit « cumulable de façon dégressive avec la reprise d'un emploi ». Par ailleurs, il veut offrir « à toute personne réduite à l'inactivité (...) une activité au service de la société », qui soit « indemnisée, dans une collectivité locale ou dans une association ».
A propos des banlieues, M. Bayrou veut y organiser le « retour de la République », en nommant un sous-préfet dans chaque quartier difficile, « avec obligation de résidence » sur place, et qui pourrait être recruté « parmi les femmes et les hommes des quartiers ». Il a aussi proposé la création d'un « service civique obligatoire d'une durée de six mois » pour les jeunes.
Le candidat centriste souhaite également « mettre du logement social dans tous les programmes de logement, même les programmes de prestige. (…) Il faut faire la mixité partout ».
Déclinant son projet présidentiel, il a aussi proposé de « passer un contrat nouveau avec l'école », souhaitant en faire « un lieu protégé, où règne le calme »: « Je veux qu'on soit en sécurité dans l'école de la République. (…) Personne n'entrera plus en sixième sans savoir lire, écrire et compter », a-t-il promis. François Bayrou veut également que les élèves aient « droit à rencontrer l'excellence partout, et pas seulement au lycée Henri IV ».
En matière d’immigration, il a déclaré qu’il ne croyait pas qu’elle se règlerait « par la répression (...) par la police, par les chiens policiers, par les murailles, par les miradors. (…) Ce n'est pas en France que ça se joue (...), c'est en Afrique que ça se joue ».
Alors qu'il a fait de la réduction de la dette de l'Etat un de ses chevaux de bataille, il s'est engagé à fournir « un bilan chiffré exact de ses propositions », en promettant de les financer non « en augmentant les déficits mais en faisant des économies ».
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