Selon la nouvelle vague du baromètre du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) et du Ministère de l’intérieur, 13 % des Français se disent au centre soit un recul de deux points par rapport à la première vague publiée en juin 2006. Quant à l’UDF, 9 % des Français se disent proches du parti centriste (contre 10 % en juin 2006).
Quant à François Bayrou, 27 % des Français « pourraient voter » pour lui en avril prochain mais seulement 7 % déclarent qu’il est « tout à fait probable » qu’ils votent en sa faveur (73 % déclarent qu’il est probable qu’ils ne votent pas pour lui).
Quant aux caractéristiques de François Bayrou, 27 % des Français estiment qu’il inquiète, 36 % qu’il a l’étoffe d’un président, 65 % qu’il est honnête, 52 % qu’il veut vraiment changer les choses et 50 % qu’il comprend les problèmes « des gens comme vous ».
Autre chiffre instructif, 52 % des Français préfèrent la liberté et 47 % l’égalité (1 % ne se prononçant pas). C’est un changement par rapport à la deuxième vague du baromètre en automne dernier où le score était inverse (48 % pour la liberté, 52 % pour l’égalité). Reste que ces scores très proches montrent une nouvelle fois que ces deux valeurs forment un véritable duo en France.
Site politique sur le Centre et le Centrisme
mardi 6 février 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Ralliement du Parti fédéraliste à François Bayrou
Christian Chavrier, président du Parti fédéraliste, a annoncé lundi qu'il se retirait de la course à l'élection présidentielle pour rejoindre l'équipe de campagne de François Bayrou. « Ce ralliement de conviction, d'adhésion et de responsabilité fait suite à plusieurs semaines de discussions », indique M. Chavrier dans un communiqué. Selon lui, « François Bayrou est le candidat le mieux placé pour promouvoir les valeurs du fédéralisme européen et prôner une régionalisation cohérente et pertinente pour la France, deux axes prioritaires du Parti fédéraliste ».
« Le vote centriste est un vote constructif et rassembleur, qui ancrera résolument la France en Europe », ajoute-t-il. M. Chavrier assure que dans l'équipe de campagne de M. Bayrou il sera notamment chargé des questions européennes et de la régionalisation, et qu'il participera au déplacement du candidat centriste le 12 février à Strasbourg. Il affirme également que des personnalités fédéralistes seront « investies et soutenues par l'UDF » à l'occasion des élections législatives. M. Chavrier précise qu'avant son retrait, il disposait de 419 promesses de parrainage d'élus, sur les 500 nécessaires. Ce ralliement a été confirmé lundi par l'équipe de campagne de François Bayrou.
Un autre candidat fédéraliste, Jean-Philippe Allenbach, ancien président du Parti dirigé aujourd'hui par Christian Chavrier, est également candidat à l'élection présidentielle et revendique 642 promesses de parrainage.
« Le vote centriste est un vote constructif et rassembleur, qui ancrera résolument la France en Europe », ajoute-t-il. M. Chavrier assure que dans l'équipe de campagne de M. Bayrou il sera notamment chargé des questions européennes et de la régionalisation, et qu'il participera au déplacement du candidat centriste le 12 février à Strasbourg. Il affirme également que des personnalités fédéralistes seront « investies et soutenues par l'UDF » à l'occasion des élections législatives. M. Chavrier précise qu'avant son retrait, il disposait de 419 promesses de parrainage d'élus, sur les 500 nécessaires. Ce ralliement a été confirmé lundi par l'équipe de campagne de François Bayrou.
Un autre candidat fédéraliste, Jean-Philippe Allenbach, ancien président du Parti dirigé aujourd'hui par Christian Chavrier, est également candidat à l'élection présidentielle et revendique 642 promesses de parrainage.
Une Semaine en Centrisme. Présidentielles 2007 - A quoi sert François Bayrou ?
Cette question, un peu provocante, est néanmoins légitime, à la fois, par les réponses des Français aux différents sondages et par l’attitude des médias qui semblent avoir dévolu un rôle central au leader de l’UDF qui, pourtant, ne les a pas ménagés dans se critique et sa dénonciation d’un « complot » contre sa propre candidature. Et elle n’est pas sans intérêt par rapport au paysage politique français et à l’avenir à court terme du Centrisme.
Parlons tout d’abord des médias. François Bayrou y occupe la place du trublion, de celui qui ne veut pas du duel annoncé entre les deux candidats « institutionnels », celui de l’UMP et celle du PS. De ce point de vue, très trivialement, d’abord, il permet de donner du piment à une élection qui pourrait en manquer (n’oublions pas que nous sommes dans l’information spectacle, même dans une élection présidentielle). Mais surtout, plus profondément, il remplace, toujours pour les médias, Jean-Marie Le Pen dans le rôle du désormais fameux « troisième homme ». Or, ceci est loin d’être anodin si l’on se rappelle évidemment le « traumatisme du 22 avril 2002 » et la sous-estimation complète de la part des médias du score du leader du Front National qui lui permit d’être au second tour de l’élection présidentielle. Ainsi, les journalistes ne veulent en aucun cas rééditer cette « bourde » et noie Jean-Marie Le Pen dans un torrent Bayrou. Cette fonction de François Bayrou n’était guère présente lors des prémisses de sa campagne. Mais, son positionnement de candidat « anti-système » (positionnement traditionnel de Jean-Marie Le Pen) et son succès dans cette posture ainsi que sa critique acerbe des médias ont donné envie à ces derniers d’en faire le candidat « contestataire ». Si bien qu’actuellement le Front National est obligé de monter au créneau pour rappeler que c’est son candidat qui représente la France qui râle…
Du côté des Français, ensuite, on est frappé par la perception de François Bayrou. Pour eux, il n’est pas au Centre mais « ailleurs » à la mode Michel Jobert (71 % d’entre eux estiment qu’il n’est ni à roite, ni à gauche mais pas non plus au centre). Ce n’est pas son programme ou ses idées qui sont appréciées (il lui manque encore un programme structuré) mais son refus d’un match Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy. Et ce ne sont pas ses idées centristes qui sont remarquées mais sa volonté œcuménique de prendre des personnalités de Droite et de Gauche (et du centre ?!) pour gouverner la France. On lui reconnaît, par ailleurs, du courage et de a volonté mais pas une stature de chef d’Etat
Au-delà du destin de François Bayrou dans cette élection, on peut alors se poser la question : le positionnement et l’image du leader de l’UDF promeuvent-ils le Centrisme ? La réponse primaire est affirmative. François Bayrou est considéré comme centriste et il est présenté comme le candidat du Centre. Dès lors, le « bruit médiatique » du leader de l’UDF rejaillit sur le Centrisme. Néanmoins, une analyse plus profonde doit cerner quelques dangers dans la stratégie contestatrice et d’union nationale de François Bayrou. Le Centrisme n’est en effet, comme nous le rappelons souvent ici, ni une pensée de l’affrontement et de la confrontation (les petits contre les gros, les puissants contre les sans voix, etc.), ni une pensée diluante qui pourrait s’accommoder d’un peu de Gauche et d’un peu de Droite. D’ailleurs, en ne voulant pas préciser pour qui il se désisterait, François Bayrou entretient l’idée d’un Centre opportuniste qui attend avant de se rallier au meilleur panache (le vainqueur). Autant annoncer dès à présent, soit un désistement futur, soit aucun désistement qui aurait l’avantage de démontrer que le Centrisme ne se dilue pas ni à gauche, ni à droite même s’il peut supporter des initiatives de la Gauche et de la Droite dans une vision constructive de sa démarche politique. Enfin, le dernier baromètre du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) n’apporte pas des éléments positifs à la démarche de François Bayrou vis-à-vis de la promotion du Centrisme. En juin 2006, 15 % des Français se déclaraient au centre et 10 % proches de l’UDF. La dernière vague du baromètre montre un infléchissement de ces chiffres avec, respectivement, 13 % de Français qui se déclarent au centre et 9 % qui se sentent proches de l’UDF. Il faudra attendre la prochaine vague de ce baromètre pour savoir si le récent décollage de sa campagne a eu un effet positif de ce point de vue
François Bayrou a donc choisi d’abord une stratégie personnelle pour servir son ambition. Rien que de très normal dans une élection présidentielle au suffrage universel. Si elle obtient le succès escompté (un second tour et une victoire), on peut espérer que les idées centristes seront alors mieux prises en compte par le nouveau Président de la République.
Du côté des Français, ensuite, on est frappé par la perception de François Bayrou. Pour eux, il n’est pas au Centre mais « ailleurs » à la mode Michel Jobert (71 % d’entre eux estiment qu’il n’est ni à roite, ni à gauche mais pas non plus au centre). Ce n’est pas son programme ou ses idées qui sont appréciées (il lui manque encore un programme structuré) mais son refus d’un match Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy. Et ce ne sont pas ses idées centristes qui sont remarquées mais sa volonté œcuménique de prendre des personnalités de Droite et de Gauche (et du centre ?!) pour gouverner la France. On lui reconnaît, par ailleurs, du courage et de a volonté mais pas une stature de chef d’Etat
Au-delà du destin de François Bayrou dans cette élection, on peut alors se poser la question : le positionnement et l’image du leader de l’UDF promeuvent-ils le Centrisme ? La réponse primaire est affirmative. François Bayrou est considéré comme centriste et il est présenté comme le candidat du Centre. Dès lors, le « bruit médiatique » du leader de l’UDF rejaillit sur le Centrisme. Néanmoins, une analyse plus profonde doit cerner quelques dangers dans la stratégie contestatrice et d’union nationale de François Bayrou. Le Centrisme n’est en effet, comme nous le rappelons souvent ici, ni une pensée de l’affrontement et de la confrontation (les petits contre les gros, les puissants contre les sans voix, etc.), ni une pensée diluante qui pourrait s’accommoder d’un peu de Gauche et d’un peu de Droite. D’ailleurs, en ne voulant pas préciser pour qui il se désisterait, François Bayrou entretient l’idée d’un Centre opportuniste qui attend avant de se rallier au meilleur panache (le vainqueur). Autant annoncer dès à présent, soit un désistement futur, soit aucun désistement qui aurait l’avantage de démontrer que le Centrisme ne se dilue pas ni à gauche, ni à droite même s’il peut supporter des initiatives de la Gauche et de la Droite dans une vision constructive de sa démarche politique. Enfin, le dernier baromètre du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po) n’apporte pas des éléments positifs à la démarche de François Bayrou vis-à-vis de la promotion du Centrisme. En juin 2006, 15 % des Français se déclaraient au centre et 10 % proches de l’UDF. La dernière vague du baromètre montre un infléchissement de ces chiffres avec, respectivement, 13 % de Français qui se déclarent au centre et 9 % qui se sentent proches de l’UDF. Il faudra attendre la prochaine vague de ce baromètre pour savoir si le récent décollage de sa campagne a eu un effet positif de ce point de vue
François Bayrou a donc choisi d’abord une stratégie personnelle pour servir son ambition. Rien que de très normal dans une élection présidentielle au suffrage universel. Si elle obtient le succès escompté (un second tour et une victoire), on peut espérer que les idées centristes seront alors mieux prises en compte par le nouveau Président de la République.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou ne dévoiera pas des élus d’autres partis
François Bayrou, partisan d'un gouvernement d'union droite-gauche, oppose sa démarche à celle de Nicolas Sarkozy, estimant faire preuve d'une "absolue loyauté" et affirmant ne pas « dévoyer » les élus d'autres partis. « De plus en plus nombreux, les Français se regroupent autour de moi, parce que l'approche qui est la mienne est une approche d'une absolue loyauté. Je ne cherche pas à aller dévoyer des élus », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision LCI. Certains membres de l'UDF comme le député apparenté Christian Blanc ont annoncé leur ralliement à Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP.
Le candidat de l'UDF a estimé qu'il y avait « d'un côté la manœuvre, les pressions de toute nature qui fait qu'on voudrait prendre des élus contre leurs convictions. Et de l'autre côté, une démarche qui dit : gardez vos convictions, venez avec votre identité et nous allons travailler ensemble. »
François Bayrou a accusé son rival de l'UMP d'avancer masqué. « Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule. Cette manière de perpétuellement abandonner les valeurs dont on se réclamait pour essayer d'aller prendre l'autre camp avec des valeurs qui ne sont pas les siennes, cela ne ressemble pas à une politique transparente », a déclaré François Bayou au sujet de l'évocation par Nicolas Sarkozy de grandes figures de la gauche dans ses discours.
Le candidat centriste a précisé qu'il n'avait pas pris de contact à l'avance avec d'éventuels ministrables d'un gouvernement d'union comparable à la coalition dirigée par la chancelière allemande Angela Merkel. « Je ne ferai rien qui soit secret, sous la table, de l'ordre de la manoeuvre. (...) Je suis certain en revanche que lorsque que le pays aura dit : c'est ce que nous voulons (...), à ce moment-là, nombreux seront les femmes et les hommes qui se prêteront à cet effort. »
Le candidat de l'UDF a estimé qu'il y avait « d'un côté la manœuvre, les pressions de toute nature qui fait qu'on voudrait prendre des élus contre leurs convictions. Et de l'autre côté, une démarche qui dit : gardez vos convictions, venez avec votre identité et nous allons travailler ensemble. »
François Bayrou a accusé son rival de l'UMP d'avancer masqué. « Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule. Cette manière de perpétuellement abandonner les valeurs dont on se réclamait pour essayer d'aller prendre l'autre camp avec des valeurs qui ne sont pas les siennes, cela ne ressemble pas à une politique transparente », a déclaré François Bayou au sujet de l'évocation par Nicolas Sarkozy de grandes figures de la gauche dans ses discours.
Le candidat centriste a précisé qu'il n'avait pas pris de contact à l'avance avec d'éventuels ministrables d'un gouvernement d'union comparable à la coalition dirigée par la chancelière allemande Angela Merkel. « Je ne ferai rien qui soit secret, sous la table, de l'ordre de la manoeuvre. (...) Je suis certain en revanche que lorsque que le pays aura dit : c'est ce que nous voulons (...), à ce moment-là, nombreux seront les femmes et les hommes qui se prêteront à cet effort. »
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage LH2 du 4 février 2007 : François Bayrou à 13 %
Nicolas Sarkozy accentue légèrement son avance sur Ségolène Royal aux premier et second tours de l'élection présidentielle, tandis que François Bayrou reste à peu près stable, selon un sondage LH2.
Si le second tour avait lieu dimanche, le candidat de l'UMP devancerait sa rivale socialiste avec 52% (+1) contre 48% (-1), souligne cette enquête pour RMC, BFM TV et 20 Minutes diffusée lundi.
Au premier tour, Nicolas Sarkozy recueillerait 33% des suffrages (+2) contre 27% (-2) pour Ségolène Royal. Le candidat de l'UDF François Bayrou reste le « troisième homme » du scrutin avec 13%, mais perd un point par rapport à la semaine dernière.
Si le second tour avait lieu dimanche, le candidat de l'UMP devancerait sa rivale socialiste avec 52% (+1) contre 48% (-1), souligne cette enquête pour RMC, BFM TV et 20 Minutes diffusée lundi.
Au premier tour, Nicolas Sarkozy recueillerait 33% des suffrages (+2) contre 27% (-2) pour Ségolène Royal. Le candidat de l'UDF François Bayrou reste le « troisième homme » du scrutin avec 13%, mais perd un point par rapport à la semaine dernière.
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