Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou se revendique au centre gauche après avoir affirmé qu’il était au centre droit en 1998 lors de son accession à la tête de l’UDF

François Bayrou a déclaré, selon des propos rapportés par Le Nouvel Observateur, qu’il se positionnait plutôt au centre gauche. Une évolution certaine si l’on se rappelle qu’il avait déclaré, lors de son accession à la tête de l’UDF en 1998, qu’il se positionnait sans équivoque au centre droit et que le but de sa formation politique était de conclure des alliances de gouvernement avec la droite.

Actualités du Centre. Raymond Barre accuse Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing d’avoir voulu tuer l’UDF et le Centre

Dans son dernier livre, « L’expérience du Pouvoir » (Editions Fayard) qui vient de sortir et qui est un échange de propos avec le journaliste Jean Bothorel, Raymonde Barre déclare à propos de la création de l’UMP :
« Aujourd’hui, je le crains, il n’y a plus de centrisme. Depuis les trompettes de l’union embouchées par MM. Chirac et Giscard d'Estaing, le RPR avait comme objectif d’absorber l’UDF et d’aller vers un parti unique. Après son accession à l’Elysée en 1995, Chirac n’aura pas mis longtemps à atteindre ce but en créant l’UMP. J’ai toujours été pour l’alliance à droite, mais contre la fusion ou l’intégration. A la gauche « plurielle » nous devons répondre par une droite « plurielle ». Un parti monolithique du type UMP n’est pas souhaitable. »

Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 6 % des Français et 25 % des sympathisants UDF envisagent la victoire de François Bayrou

Près d'un Français sur deux (48%) pronostique la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle au lieu d'un sur quatre (27%) pour Ségolène Royal, selon l'observatoire BVA-Orange. Le succès du candidat de l'UDF, François Bayrou, n'est envisagé que par 6% des personnes interrogées, souligne l'institut de sondage. 
L'écart se resserre en termes de souhait de victoire, 29% des Français espérant que le candidat de l'UMP sera élu, 28% sa rivale socialiste, et 14% François Bayrou. Les partisans de Nicolas Sarkozy sont les plus confiants, 83% de ceux qui espèrent sa victoire la pronostiquant pour leur candidat, au lieu de 64% pour les partisans de Ségolène Royal et 25% pour ceux de François Bayrou. 
Pour 44% des Français, Nicolas Sarkozy mène la meilleure campagne, devant Ségolène Royal (22%), François Bayrou (7%) et le président du Front national Jean-Marie Le Pen (5%). La campagne du candidat UMP est jugée claire par 65% des personnes interrogées, contre 39% pour celle de sa rivale socialiste. Les sympathisants de gauche estiment notamment à 50% que le qualificatif "clair" s'applique mal à la campagne de la candidate du PS, contre 48% qui pensent le contraire. 
(Sondage effectué du 29 au 30 janvier auprès d'un échantillon de 957 personnes / marge d’erreur ± 3 %.)

Actualités du Centre. Présidentielles 2007- Selon François Bayrou, sa candidature répond à « l’attente des Français »

En visite à Aix-en-Provence, François Bayrou s'est refusé jeudi à envisager « tout autre scénario que la victoire » à l'élection présidentielle. Commentant les derniers sondages, qui le placent à environ 14% d'intentions de vote, le président de l'UDF a estimé qu'il "représentait une réponse aux attentes des Français".
Ceux-ci « veulent échapper au duel-duo Royal-Sarkozy. Ils trouvent dans ma candidature une alternative parce que ma personnalité, ma campagne et mes idées sont différentes, et ils savent que si je suis élu, je saurai travailler au rassemblement des sensibilités que représente l'ensemble des Français ».
« Je n'envisage aucun autre scénario que la victoire, a-t-il affirmé, parce que ce qui est en train de naître dans ce pays, c'est la possibilité crédible d'une autre issue pour la présidentielle que celle annoncée depuis le début ».
Quant à savoir pourquoi son discours, à peu près le même qu'il y a cinq ans, semblerait porter ses fruits maintenant, François Bayrou a son idée: « La politique, c'est comme pour les cerises, il y a des saisons, il y des temps où les candidats et leur programme sont mûrs ».