L'ancien socialiste Jean-Marie Bockel a lancé officiellement La Gauche moderne, parti « social-libéral européen », présenté comme un « pilier de gauche » de la majorité et encouragé par l'UMP à favoriser l'ouverture dès les municipales de 2008. « Nous serons une force de proposition avant d'être une force d'exigence ou de critique », a assuré le secrétaire d'Etat à la Coopération, devant un parterre de ministres et parlementaires de la majorité venus le soutenir au Sénat. « Dans cette aventure, je suis fidèle à moi-même, de gauche je suis, de gauche je reste », a déclaré M. Bockel, en évoquant son parcours de militant « marginalisé » au sein du PS qui, selon lui, n'a connu « ni refondation ni rénovation ». La Gauche moderne devra aussi « porter en France la voix des gauches européennes », qu'elle veut fédérer avec le travailliste britannique Tony Blair et le démocrate italien Walter Veltroni, a poursuivi le maire de Mulhouse.
Membre de la Gauche moderne, Véronique Vasseur conduira la liste UMP dans le XIIIème arrondissement de Paris. Jean-Marie Cavada, transfuge du Modem, devrait lui aussi rejoindre le parti de M. Bockel, et conduira la liste majorité présidentielle du XIIème. George-Marc Benamou, conseiller de l'Elysée et sympathisant de La Gauche moderne, devrait être co-listier de Christan Estrosi à Nice. L'ancien socialiste Philippe Sanmarco, lui aussi converti, figurera sur la liste de Jean-Claude Gaudin à Marseille, et le strauss-kahnien David Meloni fera équipe avec la porte-parole de l'UMP, Nadine Morano, à Toul. Jean-Marie Bockel, Jean-Marie Kutner et Yves Urieta conduiront des listes de La Gauche moderne soutenues par l'UMP, à Mulhouse, Schiltigheim (Bas-Rhin) et Pau. Une centaine de candidats devrait se présenter en mars 2008 sous cette nouvelle étiquette sur des listes de la majorité, notamment à Nîmes, Montpellier, Chartres, Avignon, Brest, Rennes, Saint-Etienne, Caen, Blois ou Calais.
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