Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 31 octobre 2007
Actualités du Centre. Municipales 2008 - Rouen : Pierre Albertini candidat sous l’étiquette « centriste indépendant
Pierre Albertini ne s'était pas représenté à la députation mais n'entend pas renoncer à son fauteuil de maire. Le maire sortant de Rouen, qui a quitté l'UDF après l'élection présidentielle sans adhérer au Modem ni au Nouveau centre, a annoncé hier qu'il briguerait en 2008 un second mandat sous l'étiquette « centriste indépendant ». Elu contre toute attente en 2001 à la tête d'une liste UDF-UMP-DVD face au maire sortant PS Yvon Robert, Pierre Albertini aura pour principale adversaire la socialiste Valérie Fourneyron, devenue en juin députée de la première circonscription de la Seine-Maritime. Co-auteur du projet présidentiel de François Bayrou, Pierre Albertini avait appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle.
mardi 30 octobre 2007
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Barack Obama de plus en plus agressif vis-à-vis d’Hillary Clinton
Un nouveau débat télévisé entre les candidats démocrates à la Maison Blanche donnera mardi l'occasion à Barack Obama de monter au créneau et de démontrer un changement annoncé de stratégie envers sa grande rivale Hillary Clinton. Deux mois avant le test crucial des premières consultations électorales dans l'Iowa et le New Hampshire, le sénateur de l'Illinois semble en danger de voir son rêve de devenir le premier président noir des Etats-Unis partir en fumée. L'ex-Première dame, Hillary Clinton, elle, n'a cessé de creuser l'écart avec ses adversaires et de cultiver une image de gagnante inéluctable de la nomination du parti démocrate. Selon les derniers sondages, elle devance Barack Obama de 26 points au niveau national, laissant loin derrière l'ancien sénateur John Edwards en troisième position. Pressé de se montrer plus agressif, Barack Obama a annoncé dans un entretien publié ce week-end dans le New York Times qu'il était « temps maintenant » pour lui de se démarquer plus nettement de sa concurrente. Il ne s'agit pas simplement de « tirer sur celle qui mène la course, parce que ce n'est pas ce que le pays veut », a précisé le candidat noir, qui s'était engagé jusqu'à présent à un changement de ton et à une campagne du respect. « Obama n'a cessé de dire ‘nous valons mieux que tout cela’ et dans ce sens il s'est enfermé lui-même dans ce rôle », estime Dennis Goldford, universitaire de Drake University dans l'Iowa. « John Edwards essaie de situer à gauche, Hillary Clinton se place, dans sa campagne, résolument au centre et Barack Obama lui se met au dessus - au détriment de la politique telle qu'elle est », résume-t-il. Le sénateur de l'Illinois a également affûté ses arguments contre Mme Clinton dans une interview publiée lundi par le plus grand journal de l'Iowa, le Des Moines Register. Il a notamment attaqué ses positions sur l'Irak et l'Iran, estimant qu'elles étaient davantage motivées par le calcul politique que par les intérêts américains. « Je pense que la sénatrice a quelquefois adapté ses positions aux circonstances », a-t-il dit. Il a également rejeté la notion, répandue par le camp Clinton, qu'il avait abandonné sa « politique de l'espoir ». « L'idée que changer de ton doit signifier simplement que nous les laissons dire ce qu'ils veulent dire ou que nous n'avons pas de désaccord et que nous nous tenons tous par la main en chantant ‘Kumbaya’ n'est évidemment pas ce que j'ai en tête », a-t-il dit. Le dernier sondage dans l'Iowa, où républicains et démocrates se rendront aux urnes le 3 janvier, le montre au coude à coude avec Mme Clinton qui recueille 28,9% des intentions de vote, suivie de Obama avec 26,6% et John Edwards 20%. L'enquête montre également que Obama bénéficie du soutien des jeunes, tandis que Mme Clinton recueille les faveurs des femmes et d'électeurs plus âgés. « Le problème pour Obama c'est de savoir si ces jeunes iront voter », indique David Redlawsk de l'université de l'Iowa. « Si c'est le cas, Obama a le potentiel de battre Clinton », assure-t-il.
Actualités du Centre. Le Nouveau Centre n’obtient pas une loi pour son financement
Devant le tollé suscité la semaine dernière à l'Assemblée nationale par les tentatives du Nouveau Centre d'obtenir un financement public, l'exécutif a décidé de reporter le sujet sine die. Mercredi dernier, le gouvernement avait soumis en urgence à l'examen de l'Assemblée une proposition de loi du Nouveau Centre, visant à permettre à cette formation, composée des ex-UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, de bénéficier de 1,8 million d'euros par an de fonds publics. Intitulée « pluralisme et indépendance des partis politiques », cette proposition visait à ajouter aux bénéficiaires du financement public - les formations dont au moins 50 candidats ont obtenu 1% des voix aux dernières législatives - les partis ayant au moins 15 députés. Ce qui aurait rendu éligible le Nouveau Centre, qui n'a eu que 43 candidats ayant rempli cette condition, mais qui compte 21 députés. Mais l'opposition de François Bayrou et des députés socialistes, qui avaient dénoncé un cadeau au Nouveau Centre, et la faible mobilisation des députés UMP, avaient contraint le gouvernement à ajourner les travaux. Mardi matin, le sujet a été discuté lors du petit déjeuner de la majorité à l'Elysée, auquel participaient le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, et le chef de file des députés, François Sauvadet. Selon les propos rapportés par un participant UMP, Nicolas Sarkozy a souhaité que la proposition de loi controversée ne soit pas réexaminée à l'Assemblée, et a renvoyé le sujet dans un futur indéterminé. Il n'y aura « pas de nouveau dépôt du texte de financement du Nouveau Centre », a dit le chef de l'Etat, selon cette source. « On reposera tout ça dans le cadre d'un grand débat sur le financement des partis, des syndicats et des ONG, plus tard ». Lors d'un point de presse à l'Assemblée, les dirigeants du Nouveau Centre ont cependant affirmé que « ce qui a été convenu, c'est qu'on n'abandonnait pas le sujet ». « Rendez-vous au printemps prochain pour l'évolution des règles de financement des partis politiques », a lancé M. Morin. Dans le cadre du débat sur la réforme des institutions, « il y aura un certain nombre de conséquences, parmi elles comment est financé de façon transparente la vie politique française », a souligné le ministre de la Défense. « Donc, nous n'abandonnons pas ce combat (...) On n'est pas à six mois près », a-t-il ajouté. « Ceux qui pensaient nous faire taire en nous étranglant financièrement se trompent de voie », a affirmé M. Sauvadet, en dénonçant les attaques « indignes », « l'obstruction et les "manœuvres » qui ont été dirigées contre le Nouveau Centre. En attendant de reprendre le débat sur le financement public, « on se débrouillera, on mettra nous-même la main à la poche », a ajouté le président du groupe à l'Assemblée. Surtout, le Nouveau Centre compte accéder à la deuxième partie du financement public, qui est calculée sur le nombre de parlementaires. Pour cela, « une des pistes envisagée » est que ses députés et sénateurs se rattachent à une autre formation politique, ayant droit à la première enveloppe calculée sur le nombre de voix, ont expliqué MM. Morin et Sauvadet. « Les conditions de financement du Nouveau Centre pour 2008 seront assurées, de façon à ce qu'on ne dise pas qu'on est simplement l'annexe d'une autre formation politique », a affirmé M. Morin.
lundi 29 octobre 2007
Actualités du Centre. Italie - Le parti démocrate (centre-gauche) tient sa première réunion
Le chef du gouvernement Romano Prodi a ouvert la session inaugurale du Parti démocrate qui a intronisé officiellement son secrétaire général, Walter Veltroni. Le maire de Rome, qui a été élu par les militants, a affiché ses ambitions : « Redonner l'espoir, redonner à chacun la confiance en ses propres possibilités, dans les opportunités offertes par une société dynamique et juste. Restaurer la confiance dans un pays uni et une nouvelle Italie, une Italie capable de changer, d'innover, de grandir, en abandonnant tout conservatisme et finalement donner la priorité au futur ». A la tête de ce nouveau parti unifié, Walter Veltroni incarne une nouvelle génération d'hommes politiques italiens. Successeur naturel de Romano Prodi, c'est lui désormais qui porte les espoirs de la gauche et du centre pour les prochaines élections générales.
dimanche 28 octobre 2007
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Barack Obama se radicalise devant l’importante avance d’Hillary Clinton
Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama, a annoncé dans un entretien au New York Times qu'il entendait se montrer plus offensif contre sa rivale Hillary Clinton, attaquant aussitôt l'ex-Première dame sur les retraites, lors d'une visite dans l'Iowa. Pressé de toutes parts d'employer une stratégie plus agressive envers Mme Clinton, Barack Obama a expliqué dans l'entretien qu'il était « temps maintenant » pour lui de se différencier plus nettement de sa concurrente. Il ne s'agit pas simplement de « tirer sur celle qui mène la course, parce que ce n'est pas ce que le pays veut », a précisé le candidat noir, qui s'était engagé jusqu'à présent à un changement de ton et à une campagne du respect. Mais après avoir commencé il y a une dizaine de jours à montrer les dents et à attaquer nommément Mme Clinton, M. Obama a planté sa première banderille samedi dans l'entretien: « je ne pense pas que les gens sachent quel est exactement son programme ». Enchaînant un peu plus tard lors d'une réunion de campagne dans l'Iowa (centre), il a ainsi reproché à sa rivale un manque de clarté dans son programme de réforme des retraites. Dans l'entretien au New York Times, M. Obama a aussi dénoncé le flou de sa rivale sur l'Irak et l'Iran. « Vous n'êtes pas prêt(e) à diriger si vous ne pouvez pas nous dire où vous allez », a insisté M. Obama face à ses supporters, retournant l'un des slogans – « Prête à diriger » (« Ready to lead ») - que l'ex-Première Dame utilise pour insister sur le manque d'expérience de son dauphin. « Nous devons être clairs avec les Américains dès maintenant sur les choix importants que nous ferons, afin d'obtenir un mandat pour changer les choses, plutôt que de rester dans le flou (...) et nous retrouver à gouverner sans aucun soutien pour aucune proposition audacieuse », a expliqué M. Obama au New York Times. Selon un sondage Gallup publié il y a 10 jours par USA Today, au niveau national Mme Clinton recueille 50% d'intentions de vote des démocrates, contre 21% à Barack Obama. Mais un sondage de l'institut Zogby publié lundi a aussi révélé que 50% des personnes interrogées assurent qu'elles ne voteront jamais pour Mme Clinton, un taux d'opinions défavorables en hausse de 4 points par rapport à une enquête similaire réalisée en mars. « Son héritage est à la fois un énorme avantage pour les primaires démocrates, mais aussi un poids dans l'élection nationale. Je ne pense pas que personne puisse prétendre que (Mme) Clinton motivera des hordes de nouveaux électeurs, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'espérer qu'un certain nombre de républicains changent d'avis à son sujet », a déclaré M. Obama au New York Times. Selon le quotidien, le jeune sénateur de l'Illinois a été poussé à changer de stratégie par les appels de donateurs et de partisans inquiets de voir John Edwards, actuellement 3e dans la course à l'investiture démocrate, apparaître comme le seul candidat anti-Clinton.
samedi 27 octobre 2007
Actualités du Centre. Pour François Hollande, François Bayrou n’est pas un partenaire mais un concurrent
Le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a affirmé samedi devant le Conseil national du PS que François Bayrou et le Mouvement démocrate n'étaient pas « un partenaire », mais « un concurrent » des socialistes. « Nous ne refusons jamais les concours » de ceux qui sont « dans l'opposition à Nicolas Sarkozy. On dit: ‘le MoDem n'est pas dans cette stratégie’. J'en prends acte », a déclaré M. Hollande à la tribune. « Je suis lucide sur sa stratégie: ce n'est pas une stratégie d'alliance, mais une stratégie pour la prochaine élection présidentielle » où François Bayrou « veut, si possible, être au deuxième tour. Nous n'avons pas affaire à un partenaire, nous avons affaire à un concurrent », a ajouté le député-maire de Tulle.
jeudi 25 octobre 2007
Actualités du Centre. Danemark - Le premier ministre veut des élections anticipées pour former un gouvernement de centre-droit
A la tribune du parlement, le premier ministre danois, M. Rasmussen, a expliqué avoir décidé de la tenue de ces législatives le 13 novembre « pour mettre un terme aux nombreuses spéculations » qui circulaient sur des élections et risquaient de « détruire le travail important » du parlement dans les mois à venir. Les partis libéral et conservateur « partent aux élections avec un appel commun aux électeurs pour leur renouveler leur confiance et le mandat du gouvernement », a dit M. Rasmussen. Le dirigeant libéral espère obtenir à l'issue du scrutin l'appui d'une nouvelle force politique, Nouvelle alliance, formée de dissidents des partis conservateur et radical, pour se détacher de la dépendance pesante vis-à-vis du Parti du peuple danois (PPD, extrême droite). Le leader de Nouvelle alliance, Naser Khader (ex-membre du parti radical), homme politique très populaire d'origine palestinienne, a déjà indiqué qu'il soutiendrait un gouvernement de centre-droit. Mais un sondage Gallup publié mercredi sur le site électronique du quotidien Berlingske Tidende a montré que le gouvernement libéral-conservateur de M. Rasmussen serait reconduit si des élections avaient lieu demain, grâce au soutien du PPD. Nouvelle alliance, créditée de 7 mandats seulement contre 22 sièges pour le PPD, perdrait son rôle-clé d'alternative selon cette enquête. Les résultats de ce sondage confirment ceux d'un autre institut, Catinét Research, du 14 octobre, indiquant une majorité pour M. Rasmussen avec le PPD uniquement, sans espoir d'alternative avec Nouvelle alliance. Cependant le chef du gouvernement a souligné, après l'annonce de ces élections, qu'il était « ouvert à tous les partis qui veulent coopérer avec le gouvernement », et cela « sans se soucier des sondages » qui n'ont pas motivé, selon lui, sa décision de recourir à un scrutin anticipé. Reste que les analystes estiment qu'il aura du mal à se défaire du PPD, troisième formation du Folketing, l'assemblée monocamérale, qui a permis en novembre 2001 l'arrivée au pouvoir d'une coalition libérale-conservatrice, en dénonçant la politique d'immigration laxiste des sociaux-démocrates (1993-2001).
mercredi 24 octobre 2007
Actualités du Centre. Le congrès constitutif du Mouvement démocrate aura lieu les 1er et 2 décembre 2007
François Bayrou vient d’arrêter les dates du premier congrès du Mouvement démocrate. Celui-ci se tiendra les 1er et 2 décembre prochains à Villepinte en Seine Saint Denis. Il s’agira du congrès constitutif de la formation. Il sera précédé, la 30 novembre, d’un congrès de l’UDF qui devrait voter la dissolution du parti.
Actualités du Centre. Le Nouveau Centre veut faire passer une loi pour son financement
N’ayant pas rempli les règles pour obtenir un financement public, le Nouveau Centre a décidé de déposer une proposition de loi pour les changer. Celle-ci prévoit que les formations politiques qui disposent de 15 députés élus pourront désormais accéder au financement public des partis politiques. Le texte a été adopté mardi après-midi en commission avec les voix de l'UMP, du Nouveau centre, du PCF et des Verts, le PS s'abstenant. « C'est simplement de prendre acte qu'il y a un groupe parlementaire » Nouveau centre composé de 21 députés, a relativisé le président de l'Assemblée Bernard Accoyer, devant les agences de presse. En vertu de la loi du 11 mars 1988, une copieuse enveloppe publique de 80 millions d'euros est répartie de la façon suivante: une moitié va aux partis dont les candidats ont obtenu au minimum 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions, système qui pousse indéniablement à une multiplication des candidatures aux législatives. L'autre moitié est partagée entre les partis politiques représentés au Parlement, en fonction du nombre de parlementaires. « Est-ce qu'une famille politique qui a un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, de nombreux élus locaux sur l'ensemble du territoire national, a le droit d'avoir une existence complète et indépendante ? », a demandé Hervé Morin. Le président du NC a fait valoir que CPNT, le MEI et le Trèfle « bénéficient du financement politique alors qu'ils n'ont aucune expression politique locale et nationale ». « On est ici clairement dans le bal des faux culs d'individus ou de partis qui veulent qu'on congèle la physionomie politique du pays. Nous voir arriver dans le jeu politique, pour le PS et pour le Mouvement démocrate, ce n'est pas une bonne nouvelle », a conclu M. Morin.
lundi 22 octobre 2007
Actualités du Centre. Suisse - Législatives : les partis du Centre résistent face à la poussé de la droite populiste
L'Union démocratique du centre (UDC, populiste) s'est affirmée en tant que première formation du Conseil national (chambre basse du parlement suisse), remportant près de 29% des voix selon des résultats partiels des élections fédérales helvétiques. Portés par les craintes liées à l'immigration et au maintien du niveau de vie, les populistes suisses de l'UDC de Christoph Blocher ont poursuivi leur ascension entamée il y a dix ans après avoir fait campagne sur des thèmes comme le rejet des « moutons noirs » étrangers. Des estimations nationales montrent que l'UDC a renforcé son assise de six sièges (28,8% des voix) et les Verts de quatre (9,5%), tandis que le parti centriste, le Parti démocrate chrétien (PDC) gagne trois sièges (14,6%). Le Parti socialiste perd neuf sièges (19,1%) et le Parti radical-démocratique (PRD), autre parti centriste, six (15,9%). Le second tour, qui donnera son visage définitif aux deux chambres, est prévu le 11 novembre.
Actualités du Centre. Slovénie - Présidentielle : Le candidat du centre-droit devance ceux du centre-gauche
Le conservateur Lojze Peterle est arrivé en tête à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle dimanche en Slovénie mais abordera le second tour en position défavorable, selon des analystes se fondant sur des résultats officiels partiels. A l'issue de ce scrutin test pour le gouvernement de centre droit à un an d'élections législatives et à deux mois de la présidence semestrielle de l'Union européenne par la Slovénie, M. Peterle recueillait 28,21% des suffrages après le dépouillement de plus de 95% des voix. L'identité de son adversaire au second tour le 11 novembre restait cependant ouverte dimanche soir à la vue des résultats partiels, le vote par correspondance, qui sera dépouillé dans les prochains jours, représentant 4% du corps électoral. Ses deux adversaires directs du centre gauche étaient presque à égalité avec 24,68% pour le candidat du parti social-démocrate Danilo Turk, un ancien proche de l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, et 24,29% pour le libéral Mitja Gaspari, ex-gouverneur de la Banque centrale slovène. Agé de 59 ans, M. Peterle, qui dirigea de 1990 à 1992 le premier gouvernement démocratiquement élu de Slovénie, est soutenu par la coalition de centre droit du Premier ministre Janez Jansa. Son score apparaît nettement en retrait par rapport aux derniers sondages pré-électoraux qui le créditaient de 38% des suffrages et les observateurs jugeaient dimanche soir sa victoire finale loin d'être acquise en cas de report des voix de l'électorat de gauche sur son adversaire au second tour. « M. Peterle apparaît comme le grand perdant de ce premier tour, qui représente aussi le deuxième revers électoral en un an pour M. Jansa après la perte de Ljubljana aux municipales en 2006. Il lui sera difficile de rallier de nouveaux électeurs au second tour », a déclaré le politologue Vlado Miheljak à l'AFP. Le président de la République slovène est doté d'un rôle essentiellement protocolaire, mais il jouit traditionnellement d'une forte autorité morale conférée par son élection au suffrage universel direct.
Actualités du Centre. Ségolène Royal prône une alliance de la Gauche et du Centre
La socialiste Ségolène Royal, battue à la présidentielle par Nicolas Sarkozy, estime que l'évolution de la gauche italienne peut servir d'exemple en France, pour les « recompositions nécessaires » et le processus de désignation des responsables. « L'exemple italien doit nous faire réfléchir », assure Mme Royal dans une interview paru dans le quotidien Libération. Elle estime qu'il « faut rendre la parole aux militants. Mais aussi faire voter des gens qui ne sont pas adhérents du parti, comme en Italie ». « L'alliance, contre la droite, entre un parti issu du parti communiste et un parti du centre, d'inspiration chrétienne, est très intéressante. Il y aura forcément, en France aussi, des recompositions entre centre et PS. Et ce ne sera pas en laissant de côté les militants venus de l'extrême-gauche ou du Parti communiste ».
dimanche 21 octobre 2007
Une Semaine en Centrisme. Jean-Marie Bockel lancera son parti de centre-gauche en décembre
Jean-Marie Bockel, l'un des ministres d'ouverture du gouvernement Fillon, lancera son nouveau parti le 1er décembre, a-t-il annoncé à la presse française à Washington. « Il y aura du monde, ça je le sens », a-t-il pronostiqué. La nouvelle formation, baptisée Gauche moderne, tentera d'incarner la ligne sociale libérale, « qui est celle de toute la gauche en Europe, sauf en France », a expliqué M. Bockel. Il a estimé que les idées dont il était porteur étaient partagées par quelque 30% des Français. «Gauche moderne, dont le nom reprend celui de l'ancien club de réflexion de l'élu alsacien, « contribuera à la politique de réforme » engagée par le président Nicolas Sarkozy, a assuré son fondateur.
samedi 20 octobre 2007
Actualités du Centre. Mouvement démocrate : des militants pointent sur internet l’absence de démocratie interne
Des militants du Modem ont rebaptisé le mouvement de François Bayrou, le MoNoDem, le Mouvement Non Démocrate. Ces militants veulent ainsi protester contre l’absence totale de primaires pour le choix des investitures aux élections municipales et de vote démocratique et ceci en contradiction complète avec la philosophie démocrate affirmée par François Bayrou et justifiant la naissance de ce nouveau parti. Plusieurs blogs de militants du Mouvement démocrate se sont fait l’écho de ce mécontentement. Sur le blog orangerougevert de Benjamin Sauzay : « Le MoNoDem… Mouvement Non Démocrate ! Hier s’est réunie la commission électorale (quelqu’un peut traduire en russe, ce serait plus approprié !) de l’UDF-MoNoDem où 41 candidats ont été désignés et parfois auto-désignés (comme Marielle de Sarnez) Décidemment, d’auto-désignation, à non respect des militants et de l’idée d’origine du mouvement, en passant par vieille politique-politicienne, le MoDem a du mal à naître ». Sur celui de Marie-Isabelle Pichon : « Voilà donc les questions que je me pose…si quelqu’un peut me répondre !!? 1) tiens Jean Arthuis est membre de la commission d’investiture, c’est donc une commission de l’UDF 2) mais alors pourquoi Didier Bariani, VP de l’UDF n’en fait pas parti ? 3) mais alors pourquoi Corinne Lepage et Jean-Luc Bennhamias en font partis ? 4) serait-ce une commission du MoDem alors ? 5) mais comment une commission d’investitures MoDem peut-elle se réunir alors même que le MoDem n’a pas de statuts ? » Pour Franz Vasseur sur Agoravox, « ‘Que sont les adhérents MoDem ? Tout. Qu’ont-ils été jusqu’à présent dans le MoDem ? Rien. Que demandent-ils ? A être quelque chose’. Or, les échos faisant état d’une commission d’investiture nommée par la grâce des princes et de statuts générés dans le secret des cabinets laissent entendre à l’adhérent qu’il n’est rien, sinon le membre d’un fan-club. Et c’est pour cela que naissent des initiatives spontanées, telles celle de Génération Démocrate à Lyon réclamant à juste titre des primaires pour les municipales et cantonales : les adhérents veulent participer, veulent se faire entendre, veulent exister, veulent être ‘quelque chose’. Il devient urgent de se conformer au projet de Charte des Valeurs de François Bayrou (article II) : ‘Le Mouvement démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment participation, information, liberté du débat, séparation des pouvoirs, transparence des décisions’ »
vendredi 19 octobre 2007
Actualités du Centre. Suisse - Les deux partis du Centre devraient continuer à jouer le rôle d’arbitre
La campagne électorale est close en Suisse et le pays a déjà commencé à voter. L'UDC devrait garder sa place de premier parti de Suisse, acquise lors des précédentes législatives en 2003. Le parti socialiste, qui resterait la deuxième formation du pays, se profile comme le grand perdant du scrutin, essentiellement au profit des Verts qui devraient gagner des sièges. Les deux partis du centre – Radicaux-démocratiques et Démocrates-chrétiens - se retrouvent au coude à coude, chacun autour de 15,5% d'intentions de vote, et devraient continuer à jouer un rôle d'arbitre au parlement. Les Radicaux, d'ailleurs, qui ne disposent pas des grosses machines financières des grands partis, ont fait leur campagne principalement sur internet, et avec un certain humour...
mercredi 17 octobre 2007
Actualités du Centre. André Santini : il n’a jamais été question de diluer le Nouveau Centre dans l’UMP
Lors d’une interview à La Chaîne Parlementaire, André Santini a précisé sa position sur la proportionnelle et les centristes ralliés à Nicolas Sarkozy
« Je suis un vieil UDF et je suis pour une dose de proportionnelle, c’est chez nous, génétique n’est-ce pas ? On ne dit pas qu’il faut une proportionnelle à l’israélienne ou à l’allemande. C'est peut-être beaucoup tout de suite. Mais je pense que si ça portait sur une dizaine de sièges, ça serait quand même intéressant.
« Quand je rejoins Nicolas Sarkozy pour les présidentielles, il m’a dit surtout tu restes toi-même, tu gardes ton histoire, vous restez indépendant avec tes amis. Il n’a jamais été question que nous soyons dilués, c’est comme ça qu’on peut apporter quelque chose. »
« Nous gardons des liens avec nos amis Méhaignerie et de Charrette, qui eux ont rejoint l’UMP, ce que nous n’avions pas fait. Mais, pour l’instant, il est souhaitable que nous restions à part. »
« Je suis un vieil UDF et je suis pour une dose de proportionnelle, c’est chez nous, génétique n’est-ce pas ? On ne dit pas qu’il faut une proportionnelle à l’israélienne ou à l’allemande. C'est peut-être beaucoup tout de suite. Mais je pense que si ça portait sur une dizaine de sièges, ça serait quand même intéressant.
« Quand je rejoins Nicolas Sarkozy pour les présidentielles, il m’a dit surtout tu restes toi-même, tu gardes ton histoire, vous restez indépendant avec tes amis. Il n’a jamais été question que nous soyons dilués, c’est comme ça qu’on peut apporter quelque chose. »
« Nous gardons des liens avec nos amis Méhaignerie et de Charrette, qui eux ont rejoint l’UMP, ce que nous n’avions pas fait. Mais, pour l’instant, il est souhaitable que nous restions à part. »
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Hillary Clinton toujours largement en tête
D’après un nouveau sondage Gallup pour le quotidien USA Today, Hillary Clinton dépasse les 50% d’intentions de vote et augmente son avance par rapport à ses principaux concurrents démocrates, Barack Obama (avec 21%) et John Edwards (avec 13%). Ce sondage révèle aussi que, malgré une certaine croyance, Hillary Clinton n’est pas « la meilleure candidate par défaut ». En effet, 64% des électeurs démocrates affirment qu’ils voteront pour elle avec « enthousiasme », 22% qu’ils voteront pour elle avant tout pour battre le candidat républicain et seulement 10% qui affirment qu’ils ne se déplaceront pas pour voter ou qu’ils voteront pour le Parti républicain. Par comparaison, Barack Obama obtient, respectivement, les pourcentages de 49%, 31% et 14%.
Du côté Républicain, le « centriste » Giuliani qui muscle son discours de plus en plus, arrive toujours en tête avec 32% des intentions de vote devant Fred Thompson, 18% et John McCain, 14%.
Du côté Républicain, le « centriste » Giuliani qui muscle son discours de plus en plus, arrive toujours en tête avec 32% des intentions de vote devant Fred Thompson, 18% et John McCain, 14%.
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Al Gore réaffirme qu’il ne sera pas candidat
L'ancien vice-président démocrate américain Al Gore, co-lauréat du Nobel de la paix 2007, ne sera pas candidat à la Maison Blanche en 2008, a-t-il réaffirmé dans un entretien à la radio-télévision publique norvégienne NRK malgré une nouvelle pétition lui demandant de l’être et qui a recueilli, selon ses instigateurs, plus de 200 00 signatures. « Je n'ai aucun projet d'être de nouveau candidat, alors je ne vois pas les choses sous cet angle-là », a déclaré M. Gore, interrogé sur la signification du prix Nobel sur une éventuelle relance de ses ambitions présidentielles. L'attribution du Nobel de la paix vendredi à M. Gore et au panel de l'Onu sur le climat (Giec) avait relancé les spéculations sur une éventuelle candidature de l'ancien vice-président, candidat malheureux à la Maison Blanche en 2000 lors d'une élection très serrée face à George W. Bush dans laquelle il avait obtenu la majorité des suffrages mais pas celle des grands électeurs. « Je suis impliqué dans un autre type de campagne. C'est une campagne globale pour changer la façon dont les gens pensent en ce qui concerne la crise climatique », a précisé M. Gore, lors d'un entretien présenté comme la première interview accordée depuis son prix.
mardi 16 octobre 2007
Actualités du Centre. Maroc - Un nouveau gouvernement de centre-gauche
Un peu plus d'un mois après les élections parlementaires, le Maroc a un nouveau gouvernement. Le conservateur Abbas El Fassi, âgé de 69 ans, leader du parti nationaliste Istiqlal, a officiellement été nommé Premier ministre. Il remplace ainsi le technocrate Driss Yettou. Abbas El Fassu dirigera une coalition quadripartite de centre-gauche. Le cabinet est composé de 33 ministres et secrétaires d'État, dont sept femmes. Taieb Fassi Fihri devient le nouveau ministre des Affaires étrangères. L'athlète Nawal El Moutawakel, devient ministre des Sports. Championne olympique à Los Angeles en 1984 dans l'épreuve du 400 m haies, elle a été la première femme arabe et africaine à décrocher l'or aux olympiades. Istiqlal, qui a joué un rôle important dans l'indépendance du Maroc, a remporté 52 sièges sur 325 lors des élections du 7 septembre, devenant ainsi le parti le plus important. Les islamistes modérés du Parti pour la Justice et le Développement forment quant à eux, avec 46 sièges, le plus grand parti d'opposition.
lundi 15 octobre 2007
Actualités du Centre. Italie - Walter Veltroni élu à la tête du Parti démocrate
Le maire de Rome, Walter Veltroni, a été élu triomphalement* à la tête du nouveau Parti démocrate (PD) lors des primaires organisées par le gauche italienne, avec, selon les premières projections, 74,6% des voix, ce qui en fait un rival sérieux pour Romano Prodi. M. Veltroni (52 ans) devance largement Rosy Bindi, ministre de la Famille, deuxième avec 14,1% de suffrages et Enrico Letta, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil des ministres, avec 11%. Les deux derniers prétendants ont rassemblé moins de 1% des suffrages Entre 3,2 et 3,4 millions de personnes ont participé à ce scrutin, nettement plus que ce que prédisaient les sondages qui prévoyaient un à deux millions de participants. Les sympathisants du nouveau parti, qui ont versé un euro symbolique pour participer au scrutin et avaient le choix entre cinq candidats, ont également élu les 2.400 membres de l'assemblée constituante du parti, né de la fusion des Démocrates de gauche (DS), issu du Parti communiste, et de la Marguerite (centre / centre-gauche). Alors que le gouvernement de Romano Prodi s'appuie sur une coalition de 12 partis, l'objectif de cette fusion est de réduire l'émiettement des forces du centre-gauche. Le PD vise un objectif d'environ 35% des voix en cas d'élection.
vendredi 12 octobre 2007
Actualités du Centre. Jean-Marie Cavada se verrait bien au gouvernement
Le député européen Jean-Marie Cavada (UDF-Modem) n'a pas exclu vendredi de rejoindre le gouvernement de Nicolas Sarkozy, tout en précisant qu'il faudrait « voir dans quelles conditions » une telle entrée pourrait avoir lieu. Alors que son nom a été cité pour être tête de liste UMP aux municipales à Paris, M. Cavada s'est dit, sur Canal+, « plutôt pas » intéressé par une candidature à ce scrutin. « Moi, je suis là où je suis, déjà que j'ai à peine trois ans de vie centriste, j'ai pas envie d'aller me rebaptiser ailleurs ». « Je ne me sens pas réellement l'homme d'une situation municipale », a-t-il ajouté, avouant ne pas avoir « une idée très précise de ce qu'il faut faire dans tel ou tel arrondissement ». M. Cavada a affirmé que « personne ne (lui) a proposé d'intégrer le gouvernement depuis le 2e tour de la présidentielle ». Mais comme on lui demandait s'il était intéressé par un poste ministériel, il a répondu : « Il faut voir un peu dans quelles conditions ». « Je ne vais pas changer les options qui m'ont amené vers le centre et notamment le centre-gauche », a-t-il nuancé. Selon lui, le président Nicolas Sarkozy, « très astucieusement, applique ce que peut-être il avait dans la tête, mais qu'en tout cas » le leader du Modem François Bayrou « avait dit publiquement dans sa campagne ».
jeudi 11 octobre 2007
Actualités du Centre. Les Français verraient bien François Bayrou au gouvernement
François Bayrou arrive en tête d’une liste pré-établie par l’IFOP de personnalités « d'ouverture » que les Français souhaiteraient voir entrer prochainement au gouvernement, selon un sondage de l’institut que publie Paris Match. Le fondateur du Mouvement démocrate est cité par 52% des sondés et 31% le citent en premier (les sondés pouvant donner deux réponses). Il devance l'ancien ministre socialiste Jack Lang, cité par 44% au total, et qui est cité en premier par 27% et l'ancien ministre de Lionel Jospin Claude Allègre (21%, 13%). Suivent l'ex-ministre et écologiste Corinne Lepage (20%, 6%), l'ancien ministre de François Mitterrand Hubert Védrine (12%, 6%), son ancien conseiller Jacques Attali (12%, 4%), l'ancien ministre socialiste Michel Charasse (9%, 3%), le député socialiste Manuel Valls (6%, 2%) et l'ancien porte-parole de Ségolène Royal durant la présidentielle Julien Dray (5%, 2%).
(Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 1.007 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé par téléphone les 4 et 5 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 1.007 personnes âgées de 18 ans et plus / méthode des quotas / 3 points de marge d’erreur)
mardi 9 octobre 2007
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008. Les « centristes » Clinton (démocrate) et Giuliani (républicain) en tête des sondages
Hillary Clinton pour les démocrates et Rudolph Giuliani pour les républicains font figure de favoris pour l'élection présidentielle de 2008 aux Etats-Unis mais si l'ex-Première Dame creuse l'écart avec Barack Obama, l'ancien maire de New York, lui, perd du terrain, selon un sondage Associated Press-Ipsos diffusé ce week-end. Au « Parti de l'Ane » (démocrate), Hillary Clinton a renforcé sa position, avec 46% d'intentions de vote contre 25% pour l'étoile montante de la formation, le sénateur de l'Illinois Barack Obama, et très loin devant les autres candidats à l'investiture démocrate, l'ancien sénateur de Caroline du Nord John Edwards (9%), le gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson et le sénateur du Delaware Joe Biden (2%) ou le sénateur du Connecticut Chris Dodd (1%). Qui plus est, seuls Mme Clinton et M. Obama disposent des fonds nécessaires pour aller aux primaires simultanées du Super Mardi, fixées au 5 février. La sénatrice de New York semble avoir surmonté le handicap d'avoir voté pour autoriser la guerre en Irak, et avoir persuadé de nombreux démocrates qu'elle mettrait rapidement fin au conflit si elle était élue. Elle obtient le soutien des femmes, des Noirs et des électeurs sans diplôme mais doit encore convaincre de sa capacité à remporter une élection nationale. Surtout, elle doit dominer les caucus de l'Iowa le 14 janvier ou arriver dans une forte deuxième position afin de s'imposer comme la candidate évidente. Dans l'Etat de l'Iowa, dans le centre du pays, l'écart paraît beaucoup plus serré entre l'épouse de l'ex-président Bill Clinton, Barack Obama et John Edwards. Malgré son charisme et son opposition précoce à la guerre en Irak, le sénateur de l'Illinois, qui espère devenir le premier président américain noir, n'a guère progressé dans les sondages et a même perdu cinq points de soutien chez les Noirs par rapport à septembre. Son manque d'expérience peut aussi jouer contre lui. Quant au multimillionnaire John Edwards, il compte engranger des points en Iowa; sa candidature ne survivrait probablement pas à un échec dans cet Etat.
Dans le camp républicain, la situation est plus floue car aucun candidat ne possède un avantage net dans les trois domaines -popularité, financement et organisation- qui permettent traditionnellement de déterminer le mieux placé pour décrocher l'investiture. D'ailleurs, environ 18% des sympathisants restent indécis, surtout les femmes, selon le sondage AP-Ipsos. Si 27% des Américains interrogés soutiennent Rudolph Giuliani, il perd huit points par rapport à son pic de mars à 35% et est talonné par l'ex-sénateur et acteur Fred Thompson, à 22%. Son principal argument -il peut battre le candidat démocrate- semble porter. « Rudy », comme il se fait désormais appeler, est devenu célèbre dans le pays tout entier après les attentats du 11 septembre 2001 et est perçu comme un homme franc. Toutefois une pointe d'arrogance, quand il se considère par exemple comme « l'un des quatre ou cinq Américains les plus connus du monde », pourrait lui coûter des voix. Bien qu'il manque de charisme, soit considéré par certains comme un homme manquant d'énergie, et propose peu de solutions spécifiques aux problèmes du pays, Fred Thompson jouit d'une cote à peu près équivalente à celle de Rudolph Giuliani dans l'électorat conservateur et les électeurs apprécient sa franchise. Autre difficulté pour M. Giuliani: Fred Thompson, l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney et le sénateur de l'Arizona John McCain sont bien placés dans les premiers Etats consultés. Le multimillionnaire Mitt Romney mène la danse dans l'Iowa, mais la situation est ouverte dans le New Hampshire et d'autres Etats.
(Sondage Associated Press-Ipsos réalisé en anglais et en espagnol du 1er au 3 octobre auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population nationale des Etats-Unis hors Etats de l'Alaska et d'Hawaï / marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points / Sous-échantillons: 489 démocrates, avec une marge d'erreur de plus ou moins 4,4 points / 366 républicains, avec une marge d'erreur de plus ou moins 5,1 points)
Dans le camp républicain, la situation est plus floue car aucun candidat ne possède un avantage net dans les trois domaines -popularité, financement et organisation- qui permettent traditionnellement de déterminer le mieux placé pour décrocher l'investiture. D'ailleurs, environ 18% des sympathisants restent indécis, surtout les femmes, selon le sondage AP-Ipsos. Si 27% des Américains interrogés soutiennent Rudolph Giuliani, il perd huit points par rapport à son pic de mars à 35% et est talonné par l'ex-sénateur et acteur Fred Thompson, à 22%. Son principal argument -il peut battre le candidat démocrate- semble porter. « Rudy », comme il se fait désormais appeler, est devenu célèbre dans le pays tout entier après les attentats du 11 septembre 2001 et est perçu comme un homme franc. Toutefois une pointe d'arrogance, quand il se considère par exemple comme « l'un des quatre ou cinq Américains les plus connus du monde », pourrait lui coûter des voix. Bien qu'il manque de charisme, soit considéré par certains comme un homme manquant d'énergie, et propose peu de solutions spécifiques aux problèmes du pays, Fred Thompson jouit d'une cote à peu près équivalente à celle de Rudolph Giuliani dans l'électorat conservateur et les électeurs apprécient sa franchise. Autre difficulté pour M. Giuliani: Fred Thompson, l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney et le sénateur de l'Arizona John McCain sont bien placés dans les premiers Etats consultés. Le multimillionnaire Mitt Romney mène la danse dans l'Iowa, mais la situation est ouverte dans le New Hampshire et d'autres Etats.
(Sondage Associated Press-Ipsos réalisé en anglais et en espagnol du 1er au 3 octobre auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population nationale des Etats-Unis hors Etats de l'Alaska et d'Hawaï / marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points / Sous-échantillons: 489 démocrates, avec une marge d'erreur de plus ou moins 4,4 points / 366 républicains, avec une marge d'erreur de plus ou moins 5,1 points)
lundi 8 octobre 2007
Actualités du Centre. Michel Mercier : les Centristes seront rassemblés avant la fin de l’année
Michel Mercier, président du groupe UDF au Sénat et proche de François Bayrou, affirme que « le rassemblement de tous les centristes devrait aboutir d'ici à la fin de l'année » dans une interview au quotidien Le Parisien. Le président du conseil général du Rhône estime par ailleurs, que « Bayrou est prêt à dialoguer avec Sarkozy ». « IIl est naturel, nécessaire, qu'il y ait un dialogue » entre le chef de l'Etat et le président du Modem, anciens adversaires de la présidentielle, déclare-t-il. Car, « aujourd'hui, Bayrou est celui des centristes qui peut donner son sens à un mouvement du centre », ajoute M. Mercier selon qui « François Bayrou n'a pas une stratégie solitaire mais une stratégie d'autonomie du centre ».
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Barack Obama parle des défis intérieurs des Etats-Unis
Le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barack Obama a estimé samedi que des questions intérieures américaines cruciales, comme le système de santé, seront négligées tant que durera la guerre d'Irak. « Lorsque cette guerre sera finie, nous pourrons enfin recommencer à faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés ici, aux défis auxquels vous êtes confrontés chaque jour », a-t-il déclaré devant 600 personnes assistant à une conférence syndicale de l'automobile dans l'Illinois, l'Etat dont il est sénateur. Selon Barack Obama, la guerre d'Irak coûte chaque mois entre 10 et 12 milliards de dollars (7,07 et 8,49 milliards d'euros). Et ce alors que le président George W. Bush a opposé son veto à une rallonge de 35 milliards de dollars (24,76 milliards d'euros) sur cinq ans de l'enveloppe du programme d'Etat pour l'assurance-maladie des enfants (SHIP). Et qu'il réclame dans le même temps une enveloppe de près de 190 milliards de dollars (134,41 milliards d'euros) pour les opérations militaires en Irak et Afghanistan. M. Obama, qui a passé moins de trois ans à Washington, a rappelé à son auditoire qu'il s'était opposé à la guerre d'Irak dès l'automne 2002, soulignant qu'un jugement sûr est plus important que l'expérience au Capitole. « Je n'ai peut-être pas le CV qu'aime Washington, mais je pense avoir le type d'expérience dont l'Amérique a besoin ici et maintenant », a-t-il lancé.
dimanche 7 octobre 2007
Actualités du Centre. Baromètre Figaro Magazine : Mouvement démocrate à 41 % de bonnes opinions, le Nouveau Centre à 20 %
Selon le baromètre mensuel TNS-Sofres pour le Figaro-Magazine, 41 % des Français (+1 points par rapport à septembre) ont une bonne opinion du Mouvement démocrate contre 39 % une mauvaise (=) alors que le Nouveau centre n’obtient que 20 % (-5 points) de bonnes opinions contre 39 % de mauvaises (-4). Quant aux personnalités du Centre listés dans ce baromètre, voici leur score : François Bayrou est en deuxième position avec 52% (-1 point) avec Jean-Louis Borloo (-3 points) ; Gilles de Robien, 22 % (-3) ; Hervé Morin, 11% (=).
(Sondage réalisé du 26 au 27 septembre en face à face à domicile auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / 3 points de marge d’erreur)
(Sondage réalisé du 26 au 27 septembre en face à face à domicile auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / 3 points de marge d’erreur)
Actualités du Centre. La composante centriste de l’UMP veut se faire entendre
Les députés Ump, Hervé de Charette (Maine-et-Loire) et Claude Goasguen (Paris) viennent d’annoncer la relance des clubs Perspectives et Réalités, fondés par Valéry Giscard d’Estaing et fondus ensuite dans l’UDF, en vue de tenir une convention consacrée à « l’identité du Centre », fin novembre à Paris. Les deux députés ont affirmé qu’il n’était pas question de refonder l’UDF ni même de fonder un nouveau parti mais de créer un lieu de réunion et de discussion pour que la famille centriste dispersée entre le Nouveau Centre, le Mouvement démocrate et les centristes ralliés à l’UMP en 2002 se retrouve. Pour Claude Goasguen, interrogé par le quotidien Libération, « il n’est pas question que le centre soit cantonné à un rôle d’appoint. L’ouverture doit aussi se faire au centre.»
samedi 6 octobre 2007
Actualités du Centre. Suisse - Le centrisme suisse à l’épreuve de la réalité
Voici le texte « Droite, gauche: les plaques tectoniques en mouvement » d’Olivier Meuwly, publié parle quotidien suisse Le Temps. Cet, historien et essayiste, voit la nécessité pour les partis du Centre de prendre en compte le conflit Gauche-Droite comme un élément structurant de la réalité politique. Sans cela, pour lui, le centrisme suisse n'a plus guère de sens.
« Le dernier baromètre électoral confirme en gros l'évolution récente des principaux partis politiques suisses: l'UDC regroupe environ 25% des voix, talonnée par le PS. Ces deux ‘éléphants’ se caractérisent par un discours profilé: les premiers offrent une synthèse entre aspirations libérales et amour de la patrie sous un discours provocateur, anti-élitiste et souvent teinté de xénophobie; les seconds s'affichent comme les uniques défenseurs de l'Etat social et, tout en luttant contre l'UDC, ont subordonné leur discours étatiste à une pensée qui se réclame de moins en moins de l'ouverture européenne. Suivent le PDC et le PRD, qui se partagent 30% des voix, puis les Verts, avec plus de 10%, voire 12% avec Ecologie libérale.
Ces sondages, peut-être prémonitoires, opposent une image, qui semble redoutablement précise, à des interprétations nettement plus contradictoires quant à l'évolution de la chose politique. Alors que l'on ressasse encore l'idée selon laquelle les idéologies seraient mortes et l'antagonisme traditionnel Gauche-Droite dépassé, on déplore la polarisation, désormais établie, de la politique suisse. Et en même temps, on admet, partout en Europe, qu'il n'y a de gouvernement possible qu'au centre...
Cette incertitude dans le redécoupage du champ politique devrait assurer une place de choix aux partis ‘refuges’ qui se réclament du centre: centre droit pour le PRD et, globalement, le PDC, et centre gauche avec les Verts, en dépit des ambiguïtés rhétoriques de ces derniers. Mais cette obsession du centre est elle-même trompeuse et fait fort peu de cas des désirs profonds de l'électeur. Comme l'a signalé finement Jacques Julliard, dans un récent numéro du Nouvel Observateur, si tous aspirent à gouverner au centre, on ne souhaite pas forcément être gouverné par le centre !
La principale tension politique du futur, pour la Suisse, se condense donc dans la question de la gestion d'un gouvernement inévitablement centriste, d'ailleurs en phase avec le système du consensus qui nous régit, dans un jeu politique qui a réappris à vivre avec une main droite et une main gauche. Ce fait va conditionner toute la pensée politique de notre avenir immédiat. Un avenir en réalité ainsi inscrit dans l'histoire...
Un système de consensus se marie de fait avec une méthode gouvernementale que l'on peut qualifier de centriste, ai-je laissé entendre. Même lorsque les radicaux monopolisaient tous les sièges du Conseil fédéral, leur pratique gouvernementale ne pouvait que faire abstraction de certains de leurs principes. Les nuances du Parti radical, puis les progrès des droits populaires (référendum législatif, puis l'initiative populaire en 1891) et, enfin, l'introduction de la proportionnelle (en 1918) obligèrent les détenteurs du pouvoir à adapter l'exercice de celui-ci, à l'ouvrir, à l'assouplir.
La composition du Conseil fédéral évolua ainsi, de 1891, avec l'entrée du premier catholique conservateur, à 2003, avec la rupture de la ‘formule magique’ en vigueur depuis 1959. Jusqu'en 1944 le gouvernement était tenu par une alliance bourgeoise formée d'un centre qui se qualifiait de gauche ou libéral (les radicaux), une droite plus ou moins conservatrice avec le temps, mais d'obédience catholique, et une droite de type néo-conservateur (le PAI). Les choses se compliquèrent avec l'arrivée des socialistes. Ralliés à l'Etat fédéral de 1848, ils ne renoncèrent jamais totalement à leur vocation d'opposition. La Guerre froide fournit toutefois un ciment suffisant à cette ‘grande coalition’ à la mode helvétique. En 1989, la fin de la Guerre froide ébranla ce subtil édifice. Commença une période de doute, de remises en question, de recomposition. Une nouvelle génération, passée à travers le sas de 68, arrive aux commandes et le capitalisme, bien que confronté à une contestation inédite, s'impose partout sur le globe.
La Gauche, délestée d'un communisme discrédité, doit affronter l'émergence de nouvelles philosophies, dont la principale est l'écologisme, porteur d'une vision gauchisante et a priori anti-étatiste, mais surtout libertaire. La Droite se transforme elle aussi: ses composantes radicale et PDC sont peu à peu débordées par une UDC alliant néolibéralisme anti-étatiste et retour aux valeurs patriotiques, sinon nationalistes. Cette reconfiguration n'empêche pas l'Etat d'accroître ses prérogatives, sur un arrière-fond d'innovations technologiques souvent déstabilisantes.
Aujourd'hui pointe déjà la génération suivante, dont les membres les plus jeunes, qui se trouvent aux portes de l'Université ou de la vie active, n'ont pas connu 89... Pour cette génération, peut-être lasse d'un certain relativisme ambiant, le discours politique doit se renouveler sans se sentir redevable d'un passé de moins en moins connu. Leur avènement favorise ainsi, au milieu d'un chaos idéologique apparent, l'installation de deux pôles, de gauche et de droite. Mais, contrairement au passé, ces deux pôles ne sont pas soudés par des canevas doctrinaux solidement charpentés, par les cadres de réflexion qui ont balisé la pensée politique de longues années durant; ils acceptent en leur sein des variantes plus ou moins autonomes.
La prise de conscience de l'inéluctabilité d'une opposition Gauche-Droite, une opposition en mutation certes mais servant de référence à l'action politique, constitue le moteur d'une fracture, paradoxalement, très moderne. On avait cru que cette tension était obsolète, on la redécouvre pleine de sève, omniprésente, nécessaire pour comprendre les enjeux qui animent les acteurs de la vie politique. Le piège pour les centres, ou pour les partis qui souhaitent s'en réclamer, est redoutable.
Les électrices et électeurs éprouvent de la peine à dépister les personnalités crédibles qui sauront gouverner le pays dans ce Centre certes indéfinissable, mais point de convergence minimum d'une gestion acceptable des affaires communes. Et ils les repèrent de plus en plus dans les blocs les plus solidement amarrés à des convictions hautement proclamées, et les invitent à dénicher les moyens de gouverner ensemble, pour le meilleur et pour le pire... On peut également lire dans cette évolution une réinvention du pragmatisme propre au système gouvernemental suisse : on élit des conseillers fédéraux en fonction de critères objectifs (la langue, l'appartenance politique, de plus en plus le sexe) en les priant de se débrouiller et de s'arranger, sous la haute surveillance du peuple, souverain dans son vote.
Ce goût pour les synthèses audacieuses, pour la combinaison de contradictions souvent irréconciliables, comme preuve d'ouverture, mais surtout comme révélateur d'une société qui n'aime plus choisir, est aussi le signe des temps. D'où l'obligation, pour les centres, de reformuler un discours qui prenne réellement en compte le conflit Gauche-Droite comme un élément structurant de la réalité politique. Ils ne pourront se justifier par le Centrisme politique inhérent à l'âme helvétique. Ils ne trouveront grâce devant l'électeur qu'en démontrant leur apport au nécessaire dialogue Gauche-Droite, pas en se contentant de n'être que le parti d'appoint qui permet aux majorités de naître.
La Suisse pourra-t-elle survivre à une telle acceptation de cette polarisation ? Beaucoup semblent en douter. Je serai moins pessimiste. Par la haute complexité de son système, notre pays peut parfaitement intégrer des comportements politiques nouveaux, les « digérer », les assimiler. Car, sous ses aspects très codifiés, le système suisse, par le fait même de sa complexité, offre une grande souplesse. Il ne faut pas le condamner sous prétexte que les partis « historiques » sont en difficulté. C'est à eux d'insérer cette nouvelle donne dans leur réflexion. Le leadership des deux grands blocs qui se dessinent ne sera jamais définitivement attribué !
« Le dernier baromètre électoral confirme en gros l'évolution récente des principaux partis politiques suisses: l'UDC regroupe environ 25% des voix, talonnée par le PS. Ces deux ‘éléphants’ se caractérisent par un discours profilé: les premiers offrent une synthèse entre aspirations libérales et amour de la patrie sous un discours provocateur, anti-élitiste et souvent teinté de xénophobie; les seconds s'affichent comme les uniques défenseurs de l'Etat social et, tout en luttant contre l'UDC, ont subordonné leur discours étatiste à une pensée qui se réclame de moins en moins de l'ouverture européenne. Suivent le PDC et le PRD, qui se partagent 30% des voix, puis les Verts, avec plus de 10%, voire 12% avec Ecologie libérale.
Ces sondages, peut-être prémonitoires, opposent une image, qui semble redoutablement précise, à des interprétations nettement plus contradictoires quant à l'évolution de la chose politique. Alors que l'on ressasse encore l'idée selon laquelle les idéologies seraient mortes et l'antagonisme traditionnel Gauche-Droite dépassé, on déplore la polarisation, désormais établie, de la politique suisse. Et en même temps, on admet, partout en Europe, qu'il n'y a de gouvernement possible qu'au centre...
Cette incertitude dans le redécoupage du champ politique devrait assurer une place de choix aux partis ‘refuges’ qui se réclament du centre: centre droit pour le PRD et, globalement, le PDC, et centre gauche avec les Verts, en dépit des ambiguïtés rhétoriques de ces derniers. Mais cette obsession du centre est elle-même trompeuse et fait fort peu de cas des désirs profonds de l'électeur. Comme l'a signalé finement Jacques Julliard, dans un récent numéro du Nouvel Observateur, si tous aspirent à gouverner au centre, on ne souhaite pas forcément être gouverné par le centre !
La principale tension politique du futur, pour la Suisse, se condense donc dans la question de la gestion d'un gouvernement inévitablement centriste, d'ailleurs en phase avec le système du consensus qui nous régit, dans un jeu politique qui a réappris à vivre avec une main droite et une main gauche. Ce fait va conditionner toute la pensée politique de notre avenir immédiat. Un avenir en réalité ainsi inscrit dans l'histoire...
Un système de consensus se marie de fait avec une méthode gouvernementale que l'on peut qualifier de centriste, ai-je laissé entendre. Même lorsque les radicaux monopolisaient tous les sièges du Conseil fédéral, leur pratique gouvernementale ne pouvait que faire abstraction de certains de leurs principes. Les nuances du Parti radical, puis les progrès des droits populaires (référendum législatif, puis l'initiative populaire en 1891) et, enfin, l'introduction de la proportionnelle (en 1918) obligèrent les détenteurs du pouvoir à adapter l'exercice de celui-ci, à l'ouvrir, à l'assouplir.
La composition du Conseil fédéral évolua ainsi, de 1891, avec l'entrée du premier catholique conservateur, à 2003, avec la rupture de la ‘formule magique’ en vigueur depuis 1959. Jusqu'en 1944 le gouvernement était tenu par une alliance bourgeoise formée d'un centre qui se qualifiait de gauche ou libéral (les radicaux), une droite plus ou moins conservatrice avec le temps, mais d'obédience catholique, et une droite de type néo-conservateur (le PAI). Les choses se compliquèrent avec l'arrivée des socialistes. Ralliés à l'Etat fédéral de 1848, ils ne renoncèrent jamais totalement à leur vocation d'opposition. La Guerre froide fournit toutefois un ciment suffisant à cette ‘grande coalition’ à la mode helvétique. En 1989, la fin de la Guerre froide ébranla ce subtil édifice. Commença une période de doute, de remises en question, de recomposition. Une nouvelle génération, passée à travers le sas de 68, arrive aux commandes et le capitalisme, bien que confronté à une contestation inédite, s'impose partout sur le globe.
La Gauche, délestée d'un communisme discrédité, doit affronter l'émergence de nouvelles philosophies, dont la principale est l'écologisme, porteur d'une vision gauchisante et a priori anti-étatiste, mais surtout libertaire. La Droite se transforme elle aussi: ses composantes radicale et PDC sont peu à peu débordées par une UDC alliant néolibéralisme anti-étatiste et retour aux valeurs patriotiques, sinon nationalistes. Cette reconfiguration n'empêche pas l'Etat d'accroître ses prérogatives, sur un arrière-fond d'innovations technologiques souvent déstabilisantes.
Aujourd'hui pointe déjà la génération suivante, dont les membres les plus jeunes, qui se trouvent aux portes de l'Université ou de la vie active, n'ont pas connu 89... Pour cette génération, peut-être lasse d'un certain relativisme ambiant, le discours politique doit se renouveler sans se sentir redevable d'un passé de moins en moins connu. Leur avènement favorise ainsi, au milieu d'un chaos idéologique apparent, l'installation de deux pôles, de gauche et de droite. Mais, contrairement au passé, ces deux pôles ne sont pas soudés par des canevas doctrinaux solidement charpentés, par les cadres de réflexion qui ont balisé la pensée politique de longues années durant; ils acceptent en leur sein des variantes plus ou moins autonomes.
La prise de conscience de l'inéluctabilité d'une opposition Gauche-Droite, une opposition en mutation certes mais servant de référence à l'action politique, constitue le moteur d'une fracture, paradoxalement, très moderne. On avait cru que cette tension était obsolète, on la redécouvre pleine de sève, omniprésente, nécessaire pour comprendre les enjeux qui animent les acteurs de la vie politique. Le piège pour les centres, ou pour les partis qui souhaitent s'en réclamer, est redoutable.
Les électrices et électeurs éprouvent de la peine à dépister les personnalités crédibles qui sauront gouverner le pays dans ce Centre certes indéfinissable, mais point de convergence minimum d'une gestion acceptable des affaires communes. Et ils les repèrent de plus en plus dans les blocs les plus solidement amarrés à des convictions hautement proclamées, et les invitent à dénicher les moyens de gouverner ensemble, pour le meilleur et pour le pire... On peut également lire dans cette évolution une réinvention du pragmatisme propre au système gouvernemental suisse : on élit des conseillers fédéraux en fonction de critères objectifs (la langue, l'appartenance politique, de plus en plus le sexe) en les priant de se débrouiller et de s'arranger, sous la haute surveillance du peuple, souverain dans son vote.
Ce goût pour les synthèses audacieuses, pour la combinaison de contradictions souvent irréconciliables, comme preuve d'ouverture, mais surtout comme révélateur d'une société qui n'aime plus choisir, est aussi le signe des temps. D'où l'obligation, pour les centres, de reformuler un discours qui prenne réellement en compte le conflit Gauche-Droite comme un élément structurant de la réalité politique. Ils ne pourront se justifier par le Centrisme politique inhérent à l'âme helvétique. Ils ne trouveront grâce devant l'électeur qu'en démontrant leur apport au nécessaire dialogue Gauche-Droite, pas en se contentant de n'être que le parti d'appoint qui permet aux majorités de naître.
La Suisse pourra-t-elle survivre à une telle acceptation de cette polarisation ? Beaucoup semblent en douter. Je serai moins pessimiste. Par la haute complexité de son système, notre pays peut parfaitement intégrer des comportements politiques nouveaux, les « digérer », les assimiler. Car, sous ses aspects très codifiés, le système suisse, par le fait même de sa complexité, offre une grande souplesse. Il ne faut pas le condamner sous prétexte que les partis « historiques » sont en difficulté. C'est à eux d'insérer cette nouvelle donne dans leur réflexion. Le leadership des deux grands blocs qui se dessinent ne sera jamais définitivement attribué !
Actualités du Centre. Etats-Unis- Présidentielle 2008: Hillary Clinton remporterait l’élection avec 51% des voix
Favorite pour remporter l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre 2008, Hillary Clinton devance de huit points son principal rival républicain, Rudolph Giuliani, selon un sondage publié jeudi par le Washington Post. Si l'élection présidentielle avait lieu maintenant, Mme Clinton remporterait le scrutin avec 51% des suffrages contre 43% pour le républicain Rudolph Giuliani, selon ce sondage réalisé entre le 27 et le 30 septembre. Caracolant en tête dans les sondages, Mme Clinton a réussi à engranger 27 millions de dollars au troisième trimestre, plus que tous ses autres rivaux démocrates, pour financer sa campagne. Les premières élections primaires pour départager les candidats de chaque camp auront lieu début janvier. A la question de savoir si, installée à la Maison Blanche, Mme Clinton poursuivrait la politique de son mari Bill Clinton, président de 1993 à 2001, 27% des personnes interrogées ont répondu par l'affirmative tandis que 67% estiment qu'elle prendrait une autre direction. Le fait de retrouver Bill Clinton à la Maison Blanche comme « First husband » (Premier mari) n'est pas choquant pour 60% des personnes interrogées mais 30% estiment que cela leur poserait un problème.
(Sondage réalisé auprès de 1.114 personnes du 27 au 30 septembre 2007 / marge d'erreur de 3 %)
(Sondage réalisé auprès de 1.114 personnes du 27 au 30 septembre 2007 / marge d'erreur de 3 %)
vendredi 5 octobre 2007
Actualités du Centre. Le Centre, la République en a besoin et personne n'en est propriétaire
Voici le texte écrit par Hervé de Charette, Claude Goasguen et Alain Lamassoure et publié par le quotidien Le Figaro.
La République a besoin du centre. Il en est ainsi depuis toujours. Valéry Giscard d'Estaing, Jean Lecanuet et Raymond Barre ont marqué son histoire récente. On leur doit trois propositions majeures : le projet européen, l'exigence libérale aussi bien dans l'ordre politique que dans le domaine économique, l'ambition sociale exprimée comme un humanisme.
Pourtant, après le départ de M. Giscard d'Estaing, l'UDF, faute de leadership, s'est déchirée et a éclaté. Malgré diverses tentatives, personne ne s'est trouvé en capacité de reprendre l'héritage. La création de l'UMP, le refus de François Bayrou d'y contribuer et le choc de l'élection présidentielle de 2007 ont achevé le morcellement et la destruction de l'UDF. Désormais, le centre est réduit à une diaspora où les responsables politiques sont dispersés, les uns à l'UMP, les autres au MoDem, d'autres encore au Nouveau Centre, d'autres enfin nulle part.
Cette situation est négative pour notre vie politique. Au moment où le président de la République engage avec courage les réformes dont la France a besoin, nous affirmons qu'il aura besoin d'un centre retrouvé et rajeuni pour ne pas rater ce moment d'exception où le pays paraît prêt à accepter de réels changements.
Plus que jamais, les valeurs fondatrices de l'UDF s'imposent à nous : la France a besoin d'entrer enfin dans l'économie de l'entreprise, de la concurrence et de l'intelligence ; elle a besoin de forger les consensus qui constitueront notre futur modèle social ; enfin, elle a besoin d'un projet européen ambitieux et innovant.
Nous avons plusieurs convictions à l'esprit :
1. L'UDF a donné à notre pays un président de la République, un premier ministre, de nombreux maires de grandes villes, présidents de conseils généraux et régionaux, un très grand nombre de parlementaires. Nul ne peut s'en arroger la propriété solitaire. C'est un patrimoine collectif dont nous sommes tous responsables. Nous ne sommes pas disposés à le laisser tomber dans les oubliettes de l'histoire et nous n'imaginons pas que l'UDF s'abandonne à devenir une simple composante du MoDem. Nous affirmons notre refus de voir cet héritage disparaître de la vie politique française.
2. Une partie d'entre nous a contribué à la création de l'UMP. Les mêmes n'oublient pas que Nicolas Sarkozy ne fait pas mystère qu'il ne souhaite pas s'enfermer dans une structure unique de la droite et du centre. Cela nous conforte dans la conviction que, dans la période nouvelle qui s'ouvre, le centre doit à nouveau s'affirmer et apporter sa contribution propre et originale au relèvement de notre pays.
3. Les héritiers de l'UDF doivent respecter leurs différences et la diversité de leurs parcours. Nous ne cherchons donc pas à créer une nouvelle formation politique. Il ne s'agit pas de reconstituer l'UDF sur ses bases anciennes. Notre projet vise à ouvrir un espace politique de rencontre et de dialogue au sein de la majorité présidentielle.
4. Avec François Bayrou, nous avons tous fait une partie du chemin, même si nous avons souvent eu des différends. Il ne saurait prétendre au monopole de l'héritage de l'UDF, mais nous ne lui contestons pas sa part de responsabilité et la place qui lui revient. C'est pourquoi nous voulons l'associer à nos réflexions.
5. Il y a, d'évidence, un débat sur les alliances. Pour nombre d'entre nous, la pensée politique de l'UDF en fait le partenaire naturel de la droite. C'est le chemin suivi depuis l'origine. Pour d'autres, notre famille doit rester libre de ses alliances et pouvoir coopérer avec la gauche comme avec la droite. Nous suggérons de laisser cette question ouverte. Dans l'espace politique que nous ouvrons, le libre débat et la confrontation des idées auront toute leur place.
Sur la base de ces quelques principes, nous entendons travailler au rassemblement de ceux qui ont constitué hier la famille UDF pour occuper, ensemble, l'espace politique qui nous permettra d'exprimer nos valeurs et nos convictions dans ce moment décisif où la liberté et l'originalité qui nous caractérisent depuis toujours sont indispensables à la vie politique du pays.
Nous sommes sans arrière-pensée. Nous n'agissons pour le compte de personne. Nous voulons surmonter les divisions d'hier et d'aujourd'hui pour que le centre apporte sa pierre - qui est une pierre angulaire - à l'oeuvre de redressement de la nation. Voilà pourquoi nous faisons appel à toutes les bonnes volontés et nous proposons, dans un premier temps, l'organisation prochaine d'un grand forum de débat ouvert à toutes les personnes et sensibilités qui se revendiquent du centre et dont le thème sera : « l'UDF d'hier et de demain : quelle place pour le centre dans la vie politique française ? »
La République a besoin du centre. Il en est ainsi depuis toujours. Valéry Giscard d'Estaing, Jean Lecanuet et Raymond Barre ont marqué son histoire récente. On leur doit trois propositions majeures : le projet européen, l'exigence libérale aussi bien dans l'ordre politique que dans le domaine économique, l'ambition sociale exprimée comme un humanisme.
Pourtant, après le départ de M. Giscard d'Estaing, l'UDF, faute de leadership, s'est déchirée et a éclaté. Malgré diverses tentatives, personne ne s'est trouvé en capacité de reprendre l'héritage. La création de l'UMP, le refus de François Bayrou d'y contribuer et le choc de l'élection présidentielle de 2007 ont achevé le morcellement et la destruction de l'UDF. Désormais, le centre est réduit à une diaspora où les responsables politiques sont dispersés, les uns à l'UMP, les autres au MoDem, d'autres encore au Nouveau Centre, d'autres enfin nulle part.
Cette situation est négative pour notre vie politique. Au moment où le président de la République engage avec courage les réformes dont la France a besoin, nous affirmons qu'il aura besoin d'un centre retrouvé et rajeuni pour ne pas rater ce moment d'exception où le pays paraît prêt à accepter de réels changements.
Plus que jamais, les valeurs fondatrices de l'UDF s'imposent à nous : la France a besoin d'entrer enfin dans l'économie de l'entreprise, de la concurrence et de l'intelligence ; elle a besoin de forger les consensus qui constitueront notre futur modèle social ; enfin, elle a besoin d'un projet européen ambitieux et innovant.
Nous avons plusieurs convictions à l'esprit :
1. L'UDF a donné à notre pays un président de la République, un premier ministre, de nombreux maires de grandes villes, présidents de conseils généraux et régionaux, un très grand nombre de parlementaires. Nul ne peut s'en arroger la propriété solitaire. C'est un patrimoine collectif dont nous sommes tous responsables. Nous ne sommes pas disposés à le laisser tomber dans les oubliettes de l'histoire et nous n'imaginons pas que l'UDF s'abandonne à devenir une simple composante du MoDem. Nous affirmons notre refus de voir cet héritage disparaître de la vie politique française.
2. Une partie d'entre nous a contribué à la création de l'UMP. Les mêmes n'oublient pas que Nicolas Sarkozy ne fait pas mystère qu'il ne souhaite pas s'enfermer dans une structure unique de la droite et du centre. Cela nous conforte dans la conviction que, dans la période nouvelle qui s'ouvre, le centre doit à nouveau s'affirmer et apporter sa contribution propre et originale au relèvement de notre pays.
3. Les héritiers de l'UDF doivent respecter leurs différences et la diversité de leurs parcours. Nous ne cherchons donc pas à créer une nouvelle formation politique. Il ne s'agit pas de reconstituer l'UDF sur ses bases anciennes. Notre projet vise à ouvrir un espace politique de rencontre et de dialogue au sein de la majorité présidentielle.
4. Avec François Bayrou, nous avons tous fait une partie du chemin, même si nous avons souvent eu des différends. Il ne saurait prétendre au monopole de l'héritage de l'UDF, mais nous ne lui contestons pas sa part de responsabilité et la place qui lui revient. C'est pourquoi nous voulons l'associer à nos réflexions.
5. Il y a, d'évidence, un débat sur les alliances. Pour nombre d'entre nous, la pensée politique de l'UDF en fait le partenaire naturel de la droite. C'est le chemin suivi depuis l'origine. Pour d'autres, notre famille doit rester libre de ses alliances et pouvoir coopérer avec la gauche comme avec la droite. Nous suggérons de laisser cette question ouverte. Dans l'espace politique que nous ouvrons, le libre débat et la confrontation des idées auront toute leur place.
Sur la base de ces quelques principes, nous entendons travailler au rassemblement de ceux qui ont constitué hier la famille UDF pour occuper, ensemble, l'espace politique qui nous permettra d'exprimer nos valeurs et nos convictions dans ce moment décisif où la liberté et l'originalité qui nous caractérisent depuis toujours sont indispensables à la vie politique du pays.
Nous sommes sans arrière-pensée. Nous n'agissons pour le compte de personne. Nous voulons surmonter les divisions d'hier et d'aujourd'hui pour que le centre apporte sa pierre - qui est une pierre angulaire - à l'oeuvre de redressement de la nation. Voilà pourquoi nous faisons appel à toutes les bonnes volontés et nous proposons, dans un premier temps, l'organisation prochaine d'un grand forum de débat ouvert à toutes les personnes et sensibilités qui se revendiquent du centre et dont le thème sera : « l'UDF d'hier et de demain : quelle place pour le centre dans la vie politique française ? »
jeudi 4 octobre 2007
Actualités du Centre. Pour François Hollande, François Bayrou n’est « nulle part »
Selon François Hollande, les discussions électorales avec François Bayrou, qui « cultive l'ambiguïté dans ses alliances comme dans ses choix politiques », sont « closes jusqu'en 2012 ». « Il veut être présent au second tour en 2012, grâce à l'apport de voix des frustrés du sarkozysme et des éventuels déçus de la gauche », ajoute François Hollande dans Charlie Hebdo. « Dès lors qu'il a ce seul objectif, il n'est pas dans une logique d'alliance»à l'italienne avec la gauche pour former une coalition et gouverner le pays ». Et il lâche : « Laissons-le là où il est, c'est-à-dire nulle part. »
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Hillary Clinton cultive la communauté hispanique
Elle ne se risque pas à improviser en espagnol mais ne manque pas un rendez-vous avec la communauté hispanique: Hillary Clinton, la favorite démocrate, courtise assidûment un électorat qui pourrait faire la différence lors des élections américaines de 2008. Depuis le début de la campagne, la sénatrice de New York, qui recueille pour la première fois plus de 50% des intentions de vote des électeurs démocrates, a participé méthodiquement à tous les grands rendez-vous de la communauté hispanique. Elle a parlé à plusieurs conférences nationales des plus grandes organisations hispaniques, à des forums de parlementaires hispaniques, à un débat télévisé sur la chaîne à grande écoute en espagnol Univision et a reçu le soutien de personnalités et responsables latinos aux quatre coins des Etats-Unis. Elle s'est ainsi assurée l'appui d'Antonio Villaraigosa, maire hispanique de Los Angeles, deuxième ville des Etats-Unis, dont près de la moitié des quatre millions d'habitants est d'origine hispanique. L'ancienne Première dame a en outre donné des interviews aux plus importants médias en espagnol et son état-major alimente régulièrement des sites latinos avec des nouvelles de la campagne présidentielle. Ovationnée debout mercredi lors d'un forum de candidats démocrates organisé par le groupe (caucus) des parlementaires hispaniques du Congrès à Washington, Mme Clinton a dit craindre pour le rêve américain et affirmé que les Etats-Unis « sont plus forts à cause de leur diversité ». La candidate aime rappeler devant un public latino qu'il y a « 35 ans, elle s'était rendue au Texas pour aider des électeurs hispaniques à s'inscrire sur les listes électorales ». Elle ne manque jamais une occasion de rendre hommage à sa directrice de campagne et fidèle collaboratrice depuis 16 ans, Patty Solis, fille d'immigrés mexicains. Les autres candidats à la Maison Blanche en 2008 et particulièrement les démocrates sont attentifs à une communauté qui est désormais la minorité la plus importante du pays (14,8% de la population américaine). Galvanisé par le fiasco d'une réforme de l'immigration qu'il souhaitait ardemment et qui a suscité une mobilisation sans précédent, l'électorat hispanique pourrait jouer un rôle décisif à l'horizon 2008. La bousculade pour avancer la date des élections primaires a par ailleurs favorisé les Etats où vivent d'importantes populations hispaniques. Environ deux tiers des résidents hispaniques vivent dans neuf des Etats qui organiseront les élections primaires le 5 février 2008 ou avant, notamment la Californie, la Floride, le Nevada et New York. Le président Bush avait obtenu 42% de voix hispaniques en 2004 mais les républicains hispaniques reconnaissent que leur propre parti n'a pas fait grand chose pour cultiver les voix de leur communauté. Les candidats républicains ont ainsi boudé récemment une invitation à un débat sur Univision. Pour beaucoup d'hispaniques, ce sont les républicains qui ont bloqué le projet de réforme de l'immigration au Congrès et ils pourraient s'en souvenir devant les urnes. Selon divers sondages, seulement 20% des hispaniques se déclarent républicains, la moitié du record historique de 40% qui étaient en faveur de George W. Bush en 2004. En novembre dernier, ils ont voté à 73% pour les démocrates.
mercredi 3 octobre 2007
Actualités du Centre. Le Nouveau Centre met un bémol à l’ouverture de Nicolas Sarkozy
Le porte-parole du groupe Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée nationale, Nicolas Perruchot a estimé que « l'ouverture était utile » mais ne devait pas être « un choix qui ressemble plus à un casting qu'à une vraie compétence gouvernementale ». « On a approuvé l'ouverture dès le départ. On ne va pas revenir là-dessus. On considère que ça va dans le bon sens », a-t-il ajouté. « L'ouverture peut prendre différentes formes. », a-t-il estimé en jugant que « les réformes étaient complexes » et que « le président devait s'appuyer sur plusieurs pieds ».
Actualités du Centre. Etats-Unis - Présidentielle 2008: Hillary Clinton prend l’avantage dans la collecte de fonds pour la campagne
L'équipe de campagne d'Hillary Rodham Clinton, a annoncé mardi que la candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle des Etats-Unis avait levé 27 millions de dollars (19,06 millions d'euros) entre juillet et septembre, dépassant substantiellement son principal rival Barack Obama. L'équipe de campagne s'est réjouie de ces bons chiffres dans un e-mail envoyé aux partisans de Mme Clinton dont c'est le meilleur résultat trimestriel dans la chasse aux financements, était-il souligné. C'est également la première fois qu'elle domine M. Obama, qui n'a levé lui que 20 millions de dollars (14,1 millions d'euros) au cours de la même période. Sur la somme récoltée par Hillary Clinton, 22 millions de dollars (15,53 millions d'euros) peuvent être dépensés dès maintenant dans la course aux primaires. La candidate doit en revanche réserver le reste pour le scrutin présidentiel de novembre 2008. Elle devra rendre cet argent si elle ne remporte pas l'investiture démocrate. En ce qui concerne les fonds récoltés par Barack Obama, ils comprennent 19 millions de dollars (13,4 millions d'euros) destinés aux élections primaires, ce qui signifie que, sur l'année, le sénateur de l'Illinois a dépassé sa concurrente avec 74,9 millions de dollars (52,8 millions d 'euros) consacrés aux primaires contre 72,6 millions de dollars (51,25 millions d'euros) pour la sénatrice de New York.
mardi 2 octobre 2007
Actualités du Centre. François Bayrou estime que les Centristes se réuniront de nouveau un jour
François Bayrou, président de l’UDF-Modem, a estimé mardi à propos des députés centristes ralliés à Nicolas Sarkozy que « cette diaspora des élus qui ont choisi de se précipiter dans la majorité ne durera pas ». « Le temps viendra où il y aura, au niveau parlementaire, des passerelles, des regroupements », a-t-il déclaré sur France Inter. Selon M. Bayrou, « cela prendra du temps », mais « le jour viendra où les rassemblements seront à l'ordre du jour ». Il faut « le temps que tout le monde s'aperçoive de la réalité de l'expérience qui est en cours », a-t-il expliqué.
Actualités du Centre. Municipales 2008 - Bertrand Delanoë : « Le parti le moins clair de tout Paris, c'est le Mouvement démocrate »
Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, interrogé sur un éventuel accord avec le Mouvement démocrate pour les prochaines élections municipales à Paris, a répondu qu'il « ne fera pas d'alliance à droite » et qu'il n'était pas « dans les magouilles, ni dans la confusion ». « Je suis de gauche. Le parti le moins clair de tout Paris, c'est le MoDem. Je ne suis preneur d'aucune magouille. Je vais aller devant les citoyens en toute transparence », a déclaré M. Delanoë, en marge du conseil de Paris. Selon lui, « les alliances doivent découler d'un projet » et « doivent être connues des électeurs avant le premier tour » des élections. « Le MoDem à Paris c'est qui ? Ce sont les anciens du système Chirac, les anciens Verts ou des centristes bon teint ? » s'est-il interrogé. . Delanoë s'est en revanche prononcé en faveur d'un rassemblement avec les Verts, composantes de la majorité actuelle et qui ont constitué des listes autonomes comme en 2001. « II ne pourra y avoir de rassemblement qu'autour des idées », a-t-il estimé.
lundi 1 octobre 2007
Actualités du Centre. Michel Mercier, sénateur UDF, au gouvernement ?
Michel Mercier sera-t-il le prochain centriste à entrer dans le gouvernement ? Telle est la question que le quotidien Le Monde se pose alors que Nicolas Sarkozy s'apprête à recevoir le patron de l’UDF à Lyon et l'un des plus fidèles compagnons de route de François Bayrou. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés, en juillet, à l'Elysée, pour évoquer le dossier de la réforme constitutionnelle et celui des échéances municipales. L'entourage du sénateur du Rhône ne dément pas totalement le scénario, mais y met un bémol : « Si cela devait se réaliser, il ne s'agira pas d'un débauchage individuel, mais d'une stratégie concertée avec le MoDem, sur la base d'un accord programmatique. » Toujours selon Le Monde, cette ouverture aurait une « contrepartie » : un accord pour les municipales. A Lyon, le centre est très affaibli depuis 2001, et sans aucun conseiller municipal. Mais il détient encore en partie la clé du scrutin pour arbitrer le duel entre le maire sortant socialiste, Gérard Colomb, et son challenger UMP, Dominique Perben. Les deux adversaires sont à la manœuvre depuis plusieurs mois pour tenter de décrocher une alliance avec les centristes. Ces derniers, pour le moment, font mine de ne pas choisir et de défendre une position d'autonomie. Mardi 25 septembre, lors d'un bureau départemental du MoDem, M. Mercier a inquiété les nouveaux adhérents du parti centriste en déclarant que la dissolution de l'UDF, qui devait être actée dimanche 25 novembre au cours du congrès fondateur du MoDem, ne serait plus acquise. Des sénateurs, partisans d'un parti fédéral chapeautant plusieurs formations, comme l'UDF, les nouveaux adhérents et Cap 21 (fondé par Corine Lepage), auraient obtenu que la question de la dissolution soit tranchée, avant le 25 novembre, lors d'un congrès de l'UDF. « Si nous options pour un parti fédéral au lieu d'un parti unitaire, ce serait la fin de la ligne défendue par Bayrou. Les UDF pourraient rentrer au gouvernement sans quitter le MoDem. A Lyon, l'UDF pourrait s'allier avec Dominique Perben après ou même avant le premier tour », commente un participant.
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