Jean-Marie Bockel, ex-PS secrétaire d'Etat à la Coopération et maire de Mulhouse (Haut-Rhin), a déclaré dans une interview son intention de créer « à la rentrée » une « entité politique, un club ou un parti » afin de réunir à l'échelle nationale « des gens qui, comme moi, viennent du courant social-libéral, mais qui n'ont pas vocation à adhérer à l'UMP ».
Il a, en outre, expliqué avoir « beaucoup plus de points d'accord avec le gouvernement actuel » qu'avec ceux de son « ancienne famille politique ». « Je ne considère pas qu'il faille être d'accord à 100%. Lorsque j'étais dévoué à Jospin, je n'étais même pas d'accord avec 50% de ce qu'il faisait », affirme M. Bockel dans le quotidien régional Les dernières nouvelles d'Alsace (DNA), soulignant qu'il restait néanmoins « fidèle à (ses) convictions de gauche, sociales-libérales ». Evoquant ses rapports avec le président de la République Nicolas Sarkozy, qui doit présider en fin de semaine à Strasbourg le premier Conseil des ministres décentralisé du quinquennat, il a encore estimé que travailler à ses côtés était « stimulant ». « Je pressentais que tout se passerait bien, c'est encore mieux que ce que je pressentais. J'avoue sans flagornerie que les contacts sont agréables et stimulants », a commenté M. Bockel.
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