- Sondage BVA, réalisé le 7 mai pour Orange et la presse régionale.
L'UMP disposerait de la majorité absolue à l'Assemblée nationale avec un nombre de députés allant de 288 à 344, à l'issue des législatives, tandis que le PS aurait 158 à 200 députés, selon une projection en sièges. Le PCF conserverait 14 à 18 députés (il en a 21 aujourd'hui) et ne pourrait donc plus constituer un groupe. Il devancerait le Mouvement démocrate de François Bayrou (8 à 13 sièges). Les divers droites seraient entre 4 et 7, les écologistes entre 0 et 6, le Front national n'aurait pas de député. Selon cette projection, le nombre de députés UMP baisserait par rapport à ce qu'il est aujourd'hui (350 + 9 apparentés), le nombre de députés PS progresserait (aujourd'hui 141 + plus 8 apparentés). La formation de François Bayrou perdrait au moins la moitié de ses membres (26 plus 3 apparentés aujourd'hui). L'UMP recueillerait 35% et le PS (avec PRG et MRC) 30%, Le Mouvement démocrate 9%, le Front national 8% et les Verts 6%. L'extrême-gauche obtiendrait 5%, le PCF 3% et les autres candidats de droite 4%. 7% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote. 67% des Français pensent que les législatives confirmeront le vote du 6 mai, en donnant à la droite la majorité, 22% étant d'un avis inverse. 50% préfèrent que la droite l'emporte, contre 44%. Ce sentiment est partagé par 46% des électeurs Bayrou contre 39% et 53% des sympathisants UDF contre 28%. 79% des Français contre 18% considèrent que le résultat des élections sera décisif pour l'avenir du pays et 64% (contre 33%) qu'il le sera pour leur vie quotidienne. Parmi les sympathisants UDF, 23% préféreraient que le mouvement de M. Bayrou s'allie avec la gauche, 14% avec la droite, 60% refusant de choisir entre les deux options. 26% des Français, 39% des sympathisants PS et 36% de ses électeurs au second tour souhaitent que Ségolène Royal dirige le PS. Qu'elle y joue un rôle important sans le diriger est souhaité par 44% des Français, 53% des sympathisants PS et 52% de ses électeurs. Qu'elle n'y joue plus un rôle important est souhaité par 23% des Français, 8% des sympathisants PS et 9% de ses électeurs.
(Sondage réalisé lundi par téléphone auprès d'un échantillon de 806 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
- Sondage LH2 pour Libération réalisé le 6 mai.
Les électeurs de François Bayrou se sont reportés dimanche à 39% sur Ségolène Royal, à 32% sur Nicolas Sarkozy et 29% se sont abstenus. L'électorat de Jean-Marie Le Pen a voté à 55% pour Sarkozy et 9% pour Royal, 36% se sont abstenus. 86% de ceux qui avaient choisi la gauche au premier tour ont voté Royal le 6 mai, 4% Sarkozy, 10% ont préféré l'abstention. 68% des électeurs de la gauche antilibérale se sont reportés sur la socialiste, 10% sur Sarkozy. Concernant les motivations du vote, 76% des électeurs du candidat UMP ont voté pour son programme, 52% pour sa personnalité, et 45% pour ses valeurs. 46% des électeurs de Royal ont voté pour faire barrage à son rival, 37% pour son appartenance politique, 26% pour rompre avec ce qui a été fait jusqu'ici, 18% pour sanctionner la majorité sortante. Par ailleurs, 39% des électeurs de Sarkozy l'ont choisi pour la lutte contre l'insécurité, 37% pour réduire le chômage, 29% pour lutter contre l'immigration, 23% pour réduire la dette publique, 21% pour baisser le niveau des impôts et des taxes. 44% de l'électorat Royal s'est porté sur elle par souci de réduire les inégalités sociales, 25% pour lutter contre l'exclusion et la précarité, 23% pour préserver notre système de santé. 57% des électeurs de Sarkozy l'ont jugé plus capable de diriger le pays avec efficacité, 56% plus capable de représenter la France à l'étranger, 53% plus à même d'incarner l'identité de la France. La socialiste a été jugée plus capable d'être attentive aux préoccupations des Français, à 48%.
(Sondage par téléphone auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
- Sondage Ipsos/Dell pour Le Point, Europe 1, France 2 et 20 Minutes, réalisé le 6 mai
Le vote pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle dimanche est largement un vote d'adhésion, selon un sondage Ipsos/Dell pour Le Point, Europe 1, France 2 et 20 Minutes publié lundi 7 mai. D'après cette enquête réalisée dimanche 6 mai, 77% des personnes ayant voté pour le candidat de l'UMP l'ont fait parce qu'elles avaient « envie qu'il soit président » et 18% pour « barrer la route à Ségolène Royal ». Pour la candidate socialiste, le vote d'adhésion atteint 55% et le vote de barrage 42%. Nicolas Sarkozy semble avoir plus fait bouger les lignes de vote traditionnelles que sa concurrente. Ainsi, 6% des personnes se disant « à gauche » ont voté pour Nicolas Sarkozy et 13% des personnes « plutôt à gauche" ». 98% des électeurs se considérant proches de l'UMP ont voté pour Nicolas Sarkozy, 83% des sympathisants Front national et 66% des sympathisants UDF. Les sympathisants des Verts ont voté à 32% pour le candidat de l'UMP, les sympathisants PS à 10%, les sympathisants PC à 12% et ceux de l'extrême gauche à 14%. Les personnes se déclarant proches d'aucun parti ont voté à 55% pour Nicolas Sarkozy. Parmi les électeurs de François Bayrou, 40% ont voté pour Nicolas Sarkozy, 38% pour Ségolène Royal, 7% ont voté nul ou blanc et 15% se sont abstenus. Ceux de Jean-Marie Le Pen ont voté à 63% pour le candidat de l'UMP, 12% pour Ségolène Royal, 5% nul ou blanc, et 20% se sont abstenus. 71% des personnes interrogées souhaitent des ministres UDF au gouvernement, une proportion qui passe à 80% chez les électeurs de Nicolas Sarkozy. Jean-Louis Borloo est le Premier ministre favori des Français (38%), devant Michèle Alliot-Marie et François Fillon, tous deux à 17%.
(Sondage CSA pour France 3, France Info, France Inter, Le Parisien/Aujourd'hui réalisé le 6 mai / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
- Sondage Ifop pour Profession politique réalisé les 3 et 4 mai
Selon un sondage Ifop pour Profession politique réalisé les 3 et 4 mai et rendu public dimanche, l'UMP obtiendrait 34% des voix au premier tour des élections législatives, le PS 29%, l'UDF 12%, et le Front national 7%. Le Parti communiste recueillerait 4%, l'extrême-gauche 4%, les Verts 5%, Chasse Pêche Nature Traditions 1%, le MPF 2% et les sans étiquette 2%. Sur cette base, il y aurait très peu de triangulaires au second tour le 17 juin, jugeait samedi un expert électoral. Selon Jean-Luc Parodi, conseiller pour les études politiques de l'IFOP, la chambre des députés issue des scrutins des 10 et 17 juin pourrait, toujours sur cette base, être l'une des chambres les plus à droite de l'histoire de la cinquième République. La chambre la plus à droite avait été élue en mars 1993. Au soir du second tour, RPR, UDF et divers-droite avaient obtenu 485 sièges. Le RPR (247 sièges) devançait l'UDF (213) de 34 sièges. Le PS (54) avec le MRG (6) avait tout juste atteint la barre des 60 députés nécessaire pour saisir le Conseil constitutionnel.
(Sondage Ifop réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 883 personnes âgées de plus de 18 ans représentatif de la population française et inscrites sur les listes électorales, issu d'un échantillon de 961 personnes / méthode des quotas / ± 3 points de marge d’erreur)
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