A 40 jours des législatives du 10 juin en Belgique, les socialistes du PS en Wallonie (sud) et les chrétiens-démocrates du cartel CDV/NVA en Flandre (nord) arrivent en tête avec environ 30% d'intentions de vote, selon le sondage Cevipol (centre d'étude de la vie politique de l'Universite libre de Belgique-ULB) publié par le quotidien Le Soir. Dans la partie néerlandophone du pays, le CDV/NVA, dirigé par le président de la région flamande, Yves Leterme, atteint les 29,6%. Il gagne du terrain si l'on se réfère aux 26,1% récoltés au régionales en 2004, et 25,8% aux fédérales de mai 2003.
Actuellement dans l'opposition au niveau fédéral, Yves Leterme, partisan d'une réforme des institutions belges qui donne des pouvoirs accrus à la Flandre, se présente comme le favori pour le poste de Premier ministre. Les Flamands représentent la majorité de la population (six des 10 millions de Belges). En revanche, l'effondrement du parti libéral flamand (Open VLD / centre droit) du Premier ministre Guy Verhofstadt, se confirme : seules 16,6% des intentions de vote se portent sur lui. Il n'est plus que la quatrième formation en Flandre. Il avait recueilli 25,4% des voix aux précédentes élections législatives fédérales en 2003.
En Wallonie, le PS dirigé par Elio Di Rupo recueillerait 33,4% des suffrages. Un recul par rapport aux scrutins régionaux de juin 2004 (36,9%) et fédéraux de mai 2003 (36,3%). Il conserve néanmoins une nette avance sur ses concurrents libéraux du MR (centre droit), parti du ministre fédéral des Finances Didier Reynders, qui stagne à 24,5 % (24,3% en 2004, 28,4% en 2003). A Bruxelles, l'autre région à majorité francophone du pays (un million des quatre millions de francophones), le MR devance avec 27,9% des intentions de vote cependant le PS qui en recueille 25,9%. Le PS reste la première formation politique de la Wallonie, en dépit de scandales de corruption retentissants entachant la gestion socialiste des municipalités de Namur et de Charleroi. Mais le parti n'est que deuxième à Bruxelles avec 25,9% des intentions de vote, contre 27,9% à ses rivaux de centre droit du MR.
Guy Verhofstadt, qui dirige depuis quatre ans une coalition droite-gauche (libérale-socialiste), a plaidé le 20 avril pour une « grande coalition » libérale, socialiste, chrétienne-démocrate à l'issue des législatives. Pour l'actuel chef de gouvernement, élargir sa coalition permettrait d'atteindre la majorité des deux tiers au parlement, condition nécessaire à une nouvelle réforme des institutions de l'Etat belge que réclame l'ensemble de la classe politique flamande. Une proposition qui ne semble pas séduire les électeurs flamands, selon l'enquête.
Actuellement dans l'opposition au niveau fédéral, Yves Leterme, partisan d'une réforme des institutions belges qui donne des pouvoirs accrus à la Flandre, se présente comme le favori pour le poste de Premier ministre. Les Flamands représentent la majorité de la population (six des 10 millions de Belges). En revanche, l'effondrement du parti libéral flamand (Open VLD / centre droit) du Premier ministre Guy Verhofstadt, se confirme : seules 16,6% des intentions de vote se portent sur lui. Il n'est plus que la quatrième formation en Flandre. Il avait recueilli 25,4% des voix aux précédentes élections législatives fédérales en 2003.
En Wallonie, le PS dirigé par Elio Di Rupo recueillerait 33,4% des suffrages. Un recul par rapport aux scrutins régionaux de juin 2004 (36,9%) et fédéraux de mai 2003 (36,3%). Il conserve néanmoins une nette avance sur ses concurrents libéraux du MR (centre droit), parti du ministre fédéral des Finances Didier Reynders, qui stagne à 24,5 % (24,3% en 2004, 28,4% en 2003). A Bruxelles, l'autre région à majorité francophone du pays (un million des quatre millions de francophones), le MR devance avec 27,9% des intentions de vote cependant le PS qui en recueille 25,9%. Le PS reste la première formation politique de la Wallonie, en dépit de scandales de corruption retentissants entachant la gestion socialiste des municipalités de Namur et de Charleroi. Mais le parti n'est que deuxième à Bruxelles avec 25,9% des intentions de vote, contre 27,9% à ses rivaux de centre droit du MR.
Guy Verhofstadt, qui dirige depuis quatre ans une coalition droite-gauche (libérale-socialiste), a plaidé le 20 avril pour une « grande coalition » libérale, socialiste, chrétienne-démocrate à l'issue des législatives. Pour l'actuel chef de gouvernement, élargir sa coalition permettrait d'atteindre la majorité des deux tiers au parlement, condition nécessaire à une nouvelle réforme des institutions de l'Etat belge que réclame l'ensemble de la classe politique flamande. Une proposition qui ne semble pas séduire les électeurs flamands, selon l'enquête.
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