François Bayrou a estimé que la montée de sa cote de popularité dans les sondages était due avant tout à sa volonté de dépasser l'opposition entre gauche et droite pour prôner un gouvernement d'union nationale. Le candidat centriste à la présidentielle, crédité de 14% d'intentions de vote au premier tour selon un sondage LH2 publié lundi soir, apparaît désormais comme le troisième homme de la campagne présidentielle devant Jean-Marie Le Pen.
« Si ça monte c'est que les Français voient qu'il existe une démarche politique différente qui, au lieu de s'enfermer dans l'ancien éternel clivage qui explique tout par droite contre gauche... Il existe un candidat qui dit : élu président de la République, je ferai travailler ensemble au sein d'un gouvernement d'union, de rassemblement, des gens compétents qui viendront des deux camps, qui seront la garantie que les décisions (prises) seront des décisions d'intérêt général », a déclaré le président de l'UDF sur RTL.
« Jusqu'à il y a peu, a-t-il ajouté, on pouvait considérer que c'était un rêve. Il suffit désormais de passer le Rhin pour voir qu'en Allemagne, ce choix a été fait et que ce choix aujourd'hui conduit à un redressement spectaculaire et que tout le monde salue. »
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