Site politique sur le Centre et le Centrisme
mercredi 31 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - François Bayrou refuse de dire pour qui il se désisterait au second tour
Interrogé par RTL, François Bayrou a refusé de dire qui, de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal, il soutiendrait au second tour de la présidentielle. Il a affirmé que c'était «le piège auquel il voulait échapper». Le candidat de l'UDF a, en outre, estimé qu'accepter de répondre, prouverait que sa «démarche de renouvellement de la politique n'est pas sincère».
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage Ifop du 29 janvier & sondage Ipsos du 1er février : Bayrou à 11 %
Le sondage Ifop
Selon le sondage publié mardi dans Paris Match et réalisé les 25 et 26 janvier, Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour avec 52% des voix contre 48%, un score identique au précédent sondage Ifop réalisé le 15 janvier.
Au premier tour, M. Sarkozy arrive également en tête avec 31% des intentions de vote (-2), devant Mme Royal à 27,5% (-0,5). Avec 13%, Jean-Marie Le Pen (+3) reprend la 3ème position à François Bayrou qui totalise 11% des intentions de vote (-1).
Viennent ensuite Olivier Besancenot (3,5%, =), Arlette Laguiller (3%, =), Marie-George Buffet (3%, =) et José Bové qui, pour sa première apparition dans une enquête Ifop, recueille 3%.
Le sondage Ipsos
Selon le sondage à paraître jeudi dans Le Point et réalisé les 26 et 27 janvier, Nicolas Sarkozy progresse de trois points au premier tour à 35% tandis que sa concurrente PS recule de trois points à 26%. Au second tour, il l'emporte à 54% contre 46% à Ségolène Royal, un écart jamais atteint en faveur du favori de la droite ces dernières semaines.
Ipsos place le centriste François Bayrou (UDF) et le candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen (FN) à égalité à 11%.
17% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote pour le premier tour et 20% pour le second, selon ce sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 959 personnes / marge d’erreur ± 3 %.
Selon le sondage publié mardi dans Paris Match et réalisé les 25 et 26 janvier, Nicolas Sarkozy l'emporterait au second tour avec 52% des voix contre 48%, un score identique au précédent sondage Ifop réalisé le 15 janvier.
Au premier tour, M. Sarkozy arrive également en tête avec 31% des intentions de vote (-2), devant Mme Royal à 27,5% (-0,5). Avec 13%, Jean-Marie Le Pen (+3) reprend la 3ème position à François Bayrou qui totalise 11% des intentions de vote (-1).
Viennent ensuite Olivier Besancenot (3,5%, =), Arlette Laguiller (3%, =), Marie-George Buffet (3%, =) et José Bové qui, pour sa première apparition dans une enquête Ifop, recueille 3%.
Le sondage Ipsos
Selon le sondage à paraître jeudi dans Le Point et réalisé les 26 et 27 janvier, Nicolas Sarkozy progresse de trois points au premier tour à 35% tandis que sa concurrente PS recule de trois points à 26%. Au second tour, il l'emporte à 54% contre 46% à Ségolène Royal, un écart jamais atteint en faveur du favori de la droite ces dernières semaines.
Ipsos place le centriste François Bayrou (UDF) et le candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen (FN) à égalité à 11%.
17% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote pour le premier tour et 20% pour le second, selon ce sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 959 personnes / marge d’erreur ± 3 %.
mardi 30 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Bayrou : « Si ça monte c’est que les Français voient qu’il existe une démarche politique différente »
François Bayrou a estimé que la montée de sa cote de popularité dans les sondages était due avant tout à sa volonté de dépasser l'opposition entre gauche et droite pour prôner un gouvernement d'union nationale. Le candidat centriste à la présidentielle, crédité de 14% d'intentions de vote au premier tour selon un sondage LH2 publié lundi soir, apparaît désormais comme le troisième homme de la campagne présidentielle devant Jean-Marie Le Pen.
« Si ça monte c'est que les Français voient qu'il existe une démarche politique différente qui, au lieu de s'enfermer dans l'ancien éternel clivage qui explique tout par droite contre gauche... Il existe un candidat qui dit : élu président de la République, je ferai travailler ensemble au sein d'un gouvernement d'union, de rassemblement, des gens compétents qui viendront des deux camps, qui seront la garantie que les décisions (prises) seront des décisions d'intérêt général », a déclaré le président de l'UDF sur RTL.
« Jusqu'à il y a peu, a-t-il ajouté, on pouvait considérer que c'était un rêve. Il suffit désormais de passer le Rhin pour voir qu'en Allemagne, ce choix a été fait et que ce choix aujourd'hui conduit à un redressement spectaculaire et que tout le monde salue. »
« Si ça monte c'est que les Français voient qu'il existe une démarche politique différente qui, au lieu de s'enfermer dans l'ancien éternel clivage qui explique tout par droite contre gauche... Il existe un candidat qui dit : élu président de la République, je ferai travailler ensemble au sein d'un gouvernement d'union, de rassemblement, des gens compétents qui viendront des deux camps, qui seront la garantie que les décisions (prises) seront des décisions d'intérêt général », a déclaré le président de l'UDF sur RTL.
« Jusqu'à il y a peu, a-t-il ajouté, on pouvait considérer que c'était un rêve. Il suffit désormais de passer le Rhin pour voir qu'en Allemagne, ce choix a été fait et que ce choix aujourd'hui conduit à un redressement spectaculaire et que tout le monde salue. »
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage LH2 du 29 janvier 2007 : François Bayrou, à 14 % qui se pose en candidat du « vote protestataire utile »
Selon un sondage LH2 pour RMC, BFM TV et 20 Minutes réalisé les 26 et 27 janvier (Sondage réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, méthode des quotas / marge d’erreur ± 3 %), rendu public lundi, François Bayrou obtiendrait 14% au premier tour de scrutin des présidentielles.
Il s'agit du premier sondage intentions de vote réalisé par LH2 pour la présidentielle.
François Bayrou serait troisième du premier tour, avec 14%, son plus haut niveau observé jusqu'ici dans un sondage. M. Bayrou avait été crédité mercredi de 13% par BVA et de 12% puis 12,5% par l'IFOP. Il devancerait Jean-Marie Le Pen, crédité de 10%.
C'est le quatrième sondage, de trois instituts différents (Ifop, BVA et LH2), qui place le président de l'UDF devant celui du Front national. Les trois autres instituts (Sofres, Ipsos et CSA) donnent l'ordre inverse.
39% des personnes interrogées, inscrites sur les listes électorales et "certaines d'aller voter au premier tour" affirment avoir fait définitivement leur choix, 35% affirmant avoir une préférence marquée pour un candidat et 26% hésitant encore.
Pour le second tour, les chiffres sont respectivement de 58%, 23% et 17%. 2% ne se prononcent pas.
LH2 rappelle que ces résultats « révèlent un rapport de forces politique, aux dates de réalisation de l'étude, et pas un pronostic électoral ».
En déplacement lundi à Nîmes (Gard), François Bayrou, s'appuyant sur ce dernier sondage, s'est dit certain d'incarner le « vote protestataire utile ».
« Le vote utile, ce sera moi », a déclaré le candidat centriste lors d'un déjeuner de presse. Le candidat centriste n'entend pas en rester là. « Le jeu n'est pas de figurer. Le but est d'être au deuxième tour et de le gagner », a martelé celui qui s'est à nouveau posé en figure rassembleuse, seule capable de transcender le clivage politique traditionnel français.
« Des millions de Français attendent un choix crédible et républicain. Ils ne veulent pas être enfermés dans le matraquage qu'on leur impose. Avant, ils se tournaient vers les extrêmes. Aujourd'hui, je suis ce choix républicain », a poursuivi M. Bayrou.
Selon lui, « le mouvement de rassemblement n'en est qu'à son commencement. C'est l'enjeu des trois mois qui viennent. Je sens que quelque chose se passe. Dans une campagne présidentielle, les courbes bougent en janvier. Et elles bougent de manière sérieuse et prometteuse. J'incarne le vote protestataire utile. »
Selon le président de l'UDF, « les électeurs sont très avisés. En 2002, ils ont voté Le Pen pour contester les sortants. Et en fait, en votant Le Pen, ils ont renforcé les sortants. Ils en ont conscience. Aujourd'hui, ils veulent chercher une autre voix, cette fois dans le champ républicain. Tout va être fait pour que les deux partis du monopole conservent le pouvoir. Mais il y a plus fort que les partis et que leurs états-majors, c'est les Français ».
Vu sa percée dans les sondages, François Bayrou estime « sans fondement » les rumeurs de défection de certains parlementaires UDF, qui rallieraient Nicolas Sarkozy, après les députés Christian Blanc et Pierre-Christophe Baguet.
Interrogé sur le retard qui le sépare de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, il a répondu que ces deux candidats « inquiètent » les Français. « La pratique de ces deux courants politiques, c'est les coups bas », tonne le président de l'UDF.
Il a rappelé qu'il préconisait un gouvernement des compétences, et non des étiquettes. « Il y a des gens responsables, courageux et compétents dans chaque camp et dans la société civile. Je ne veux pas qu'un parti ait tous les pouvoirs, même si c'est le mien! », a glissé le président de l'UDF.
Questionné sur sa faible pénétration de l'électorat populaire, il s'en est pris à nouveau au traitement médiatique de la campagne, qui orchestre selon lui une opposition Royal-Sarkozy. « Il n'y a qu'un moyen d'atteindre l'électorat populaire, c'est la télévision, a-t-il livré. Il y a un effet de retard, mais les chaînes de télévision seront obligées d'y venir. »
« Les médias n'ont pas à faire l'opinion, mais à rendre compte de la réalité de l'opinion », a-t-il ajouté sous l'oeil approbateur de Jean-François Kahn, attablé à ses côtés. Le fondateur, propriétaire et dirigeant de l'hebdomadaire Marianne a affiché son soutien « personnel » à François Bayrou mais s'est défendu de jouer un rôle de conseiller auprès de lui.
Il s'agit du premier sondage intentions de vote réalisé par LH2 pour la présidentielle.
François Bayrou serait troisième du premier tour, avec 14%, son plus haut niveau observé jusqu'ici dans un sondage. M. Bayrou avait été crédité mercredi de 13% par BVA et de 12% puis 12,5% par l'IFOP. Il devancerait Jean-Marie Le Pen, crédité de 10%.
C'est le quatrième sondage, de trois instituts différents (Ifop, BVA et LH2), qui place le président de l'UDF devant celui du Front national. Les trois autres instituts (Sofres, Ipsos et CSA) donnent l'ordre inverse.
39% des personnes interrogées, inscrites sur les listes électorales et "certaines d'aller voter au premier tour" affirment avoir fait définitivement leur choix, 35% affirmant avoir une préférence marquée pour un candidat et 26% hésitant encore.
Pour le second tour, les chiffres sont respectivement de 58%, 23% et 17%. 2% ne se prononcent pas.
LH2 rappelle que ces résultats « révèlent un rapport de forces politique, aux dates de réalisation de l'étude, et pas un pronostic électoral ».
En déplacement lundi à Nîmes (Gard), François Bayrou, s'appuyant sur ce dernier sondage, s'est dit certain d'incarner le « vote protestataire utile ».
« Le vote utile, ce sera moi », a déclaré le candidat centriste lors d'un déjeuner de presse. Le candidat centriste n'entend pas en rester là. « Le jeu n'est pas de figurer. Le but est d'être au deuxième tour et de le gagner », a martelé celui qui s'est à nouveau posé en figure rassembleuse, seule capable de transcender le clivage politique traditionnel français.
« Des millions de Français attendent un choix crédible et républicain. Ils ne veulent pas être enfermés dans le matraquage qu'on leur impose. Avant, ils se tournaient vers les extrêmes. Aujourd'hui, je suis ce choix républicain », a poursuivi M. Bayrou.
Selon lui, « le mouvement de rassemblement n'en est qu'à son commencement. C'est l'enjeu des trois mois qui viennent. Je sens que quelque chose se passe. Dans une campagne présidentielle, les courbes bougent en janvier. Et elles bougent de manière sérieuse et prometteuse. J'incarne le vote protestataire utile. »
Selon le président de l'UDF, « les électeurs sont très avisés. En 2002, ils ont voté Le Pen pour contester les sortants. Et en fait, en votant Le Pen, ils ont renforcé les sortants. Ils en ont conscience. Aujourd'hui, ils veulent chercher une autre voix, cette fois dans le champ républicain. Tout va être fait pour que les deux partis du monopole conservent le pouvoir. Mais il y a plus fort que les partis et que leurs états-majors, c'est les Français ».
Vu sa percée dans les sondages, François Bayrou estime « sans fondement » les rumeurs de défection de certains parlementaires UDF, qui rallieraient Nicolas Sarkozy, après les députés Christian Blanc et Pierre-Christophe Baguet.
Interrogé sur le retard qui le sépare de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, il a répondu que ces deux candidats « inquiètent » les Français. « La pratique de ces deux courants politiques, c'est les coups bas », tonne le président de l'UDF.
Il a rappelé qu'il préconisait un gouvernement des compétences, et non des étiquettes. « Il y a des gens responsables, courageux et compétents dans chaque camp et dans la société civile. Je ne veux pas qu'un parti ait tous les pouvoirs, même si c'est le mien! », a glissé le président de l'UDF.
Questionné sur sa faible pénétration de l'électorat populaire, il s'en est pris à nouveau au traitement médiatique de la campagne, qui orchestre selon lui une opposition Royal-Sarkozy. « Il n'y a qu'un moyen d'atteindre l'électorat populaire, c'est la télévision, a-t-il livré. Il y a un effet de retard, mais les chaînes de télévision seront obligées d'y venir. »
« Les médias n'ont pas à faire l'opinion, mais à rendre compte de la réalité de l'opinion », a-t-il ajouté sous l'oeil approbateur de Jean-François Kahn, attablé à ses côtés. Le fondateur, propriétaire et dirigeant de l'hebdomadaire Marianne a affiché son soutien « personnel » à François Bayrou mais s'est défendu de jouer un rôle de conseiller auprès de lui.
L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Ni gaullisme, ni union nationale, ni gouvernement au centre: le Centrisme est une pensée forte et originale
Il existe entre le centrisme, l’union nationale, le gouvernement au centre et le gaullisme de très grandes différences qu’il convient de ne pas oublier sauf à vouloir diluer cette pensée politique et la rendre fade. L’union nationale permet de réunir des personnes qui pensent différemment mais qui s’unissent à un moment critique du pays pour gouverner ensemble autour d’un consensus sur des politiques précises à mener dans le cadre démocratique. Gouverner au centre, c’est faire en sorte de gouverner prudemment en essayant de faire le moins de vague possible. Quant au Gaullisme, c’est un nationalisme social. Le Centrisme n’est ni l’union nationale comme veulent le faire croire certains, ni un gouvernement au centre comme voudraient le réduire d’autres et encore moins un nationalisme car sa volonté est d’unir toutes les personnes, il a une vocation universaliste qui n’est pas celle du Gaullisme. Le Centrisme est une pensée politique autonome qui ne grappille pas ses idées tantôt à gauche ou à droite, ni qui édulcore les mesures de droite et de gauche. Le Centrisme n’est pas « modéré », il est, au contraire dynamique en ce qu’il propose une vision forte de la politique qui est de mener une politique de juste équilibre afin de renforcer le lien social tout en s’appuyant sur les fondamentaux de la vie en société.
Centrisme et union nationale : le Centrisme n’est pas antinomique avec l’union nationale puisque son but est de rassembler tous les citoyens en leur offrant le meilleur consensus possible, c’est-à-dire le meilleur de ce chacun peut obtenir dans une société d’intérêts personnels divergents. Mais, tout courant politique n’est-il pas pour l’union nationale à condition que ce soit sur ses valeurs et ses propositions ?! Dès lors, le Centrisme n’a pas vocation à représenter l’union nationale. Son projet est de réunir les femmes et les hommes autour de valeurs centristes et non de valeurs de gauche et de droite. Ramener le centrisme à l’union nationale, c’est démontrer qu’il n’a pas de pensée propre et de valeurs propres mais que, justement, l’union nationale lui permet de se réapproprier les idées de droite et de gauche. Evidemment, on peut estimer que le temps est à une union nationale conjoncturelle, c’est-à-dire que les défis qui se présentent à nous demandent un large consensus, comme l’allongement du temps de travail ou la lutte contre la pollution par exemple. Mais cette union nationale doit alors se faire après une élection dans une négociation dialectique entre les différentes visions politiques et non a priori dans un unanimisme réducteur et dangereux car fourre-tout.
Centrisme et gouvernement au centre : le Centrisme a évidemment pour vocation de gouverner au centre mais parce que son projet et son programme sont centristes et non parce qu’il doit, après une élection, faire son aggiornamento centriste comme c’est le cas, à chaque fois, pour la gauche et la droite. De même, le Centre se doit d’être « prudent » au sens que lui donner Aristote, c’est-à-dire en étant responsable et en faisant en sorte de ne pas se jeter dans un aventurisme débridé qui coûte cher à toute la collectivité. En revanche, le Centrisme, se sont des valeurs fortes qui n’ont pas besoin d’être édulcorées après chaque élection car elles ne sont pas démagogiques. Le Centrisme est pragmatique et non démagogique. Le Centrisme n’est donc pas un « gouvernement au centre » mais un « gouvernement du Centre » et cela change tout !
Centrisme et gaullisme : Quant au gaullisme, il est avant tout un nationalisme. De ce point de vue, il veut réunir la population dans une sorte d’union nationale durable autour des notions de nation et de chef charismatique et non sur un programme politique d’équilibre même si le gaullisme a agrégé des gens de gauche et de droite et qu’il s’est revendiqué comme capitalisme social (De Gaulle, ne l’oublions pas, fut démocrate chrétien au sortir de la Première guerre mondiale).
Le Centre est une pensée politique originale
Il faut dire et redire que le Centre c’est une pensée politique originale : le Centrisme. Le Centre doit donc se battre sur ses couleurs, c’est ce qui fait son originalité, son intérêt et se dignité. Bien sûr, nous savons que dans une élection ce n’est pas le projet ni le programme qui font élire un candidat. Cependant, c’est une vision politique et des valeurs. Or, le Centrisme a une vision politique et des valeurs consensuelles qui lui permettent de pouvoir séduire et réunir une majorité d’électeurs. Bien sûr, pour cela, encore faut-il promouvoir cette vision politique et ces valeurs, c’est-à-dire la culture centriste.
La culture centriste a pour vocation de réconcilier les Français avec eux-mêmes et avec leur ambition de construire une communauté apaisée, ouverte et recherchant le bien être de chacun de ses membres. La culture centriste c’est réconcilier la France avec elle-même, avec l’Europe et lui redonner cette confiance indispensable aux femmes et aux hommes qui la compose dans toutes leurs diversités pour bâtir un monde meilleur. Une tâche exaltante parce que celle-là est du domaine du possible.
Alexandre Vatimbella
lundi 29 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - 53 % des Français estiment que François Bayrou est au centre
53% des Français situent François Bayrou « au centre » de l'échiquier politique, 75% le pensent « courageux », et 43% trouvent qu'il a réussi son entrée en campagne, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche.
Pour ce qui est de son entrée en campagne, Bayrou devance Jean-Marie Le Pen (32%), mais est précédé par Ségolène Royal (57%) et par Nicolas Sarkozy (77%).
Quant à ses « traits d'image », 75% des sondés le trouvent « courageux », 46% estiment qu'il propose des « solution nouvelles » pour le pays mais seulement 37% lui reconnaissent la stature d'un chef d'Etat (contre 62% qui pensent le contraire).
Enfin, 53% des Français le situent « au centre » de l'échiquier politique, 11% à gauche, 10% à droite, tandis que 22% ne le voient « ni à gauche, ni à droite ».
Sondage réalisé du 25 au 26 janvier par téléphone ou au domicile auprès d'un échantillon de 957 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas / marge d’erreur ± 3%.
Pour ce qui est de son entrée en campagne, Bayrou devance Jean-Marie Le Pen (32%), mais est précédé par Ségolène Royal (57%) et par Nicolas Sarkozy (77%).
Quant à ses « traits d'image », 75% des sondés le trouvent « courageux », 46% estiment qu'il propose des « solution nouvelles » pour le pays mais seulement 37% lui reconnaissent la stature d'un chef d'Etat (contre 62% qui pensent le contraire).
Enfin, 53% des Français le situent « au centre » de l'échiquier politique, 11% à gauche, 10% à droite, tandis que 22% ne le voient « ni à gauche, ni à droite ».
Sondage réalisé du 25 au 26 janvier par téléphone ou au domicile auprès d'un échantillon de 957 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas / marge d’erreur ± 3%.
dimanche 28 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Les « six E » de François Bayrou
Le président de l’UDF, François Bayrou, a décliné ses « six E » de son projet électoral. Il s’agit de : emploi, écologie, éducation, économie, exclusion et Europe.
Enoncés lors d’un discours à Orléans, celui contenait également des propos sur la santé : « Il y a quelques années, nous avons envoyé des médecins à la retraite en considérant que moins il y aurait de médecins, moins il y aurait d'ordonnances », a-t-il fustigé. « Toute la journée, j'ai rencontré des professionnels de la santé frappés par un sentiment de fatigue, une impression de ne pas en voir le bout ».
François Bayrou, que certains sondages d'opinion placent en troisième position au premier tour de l'élection présidentielle avec jusqu'à 12% des intentions de vote, s'est appuyé sur un questionnaire envoyé par son parti à quelque 35.000 médecins, pour renforcer son argumentaire.
« Je lisais toujours la même remarque sur ces questionnaires : c'est la première fois que l'on me demande mon avis », a-t-il dit. « Même eux, les notables, se sentent oubliés, écartés des décisions prises par ceux qui sont de l'autre côté de l'écran de télévision. Il me semble que c'est toute la société française qui a ce sentiment », a-t-il ajouté, développant un de ses thèmes favoris sur le divorce entre les élites et le reste des Français.
L'ancien ministre de l'Education a, en outre, détaillé son programme sur l'enseignement : « Je suis pour que l'on garantisse aux enfants arrivant en sixième la maîtrise de la lecture, de l'écriture et du calcul », a-t-il déclaré. « Pour rétablir le contrat de confiance entre l'école et les Français, il faut revaloriser son image et cesser de dénigrer (le corps enseignant) ».
À propos des dégradations et de l'indiscipline dans les établissements scolaires, il a préconisé « l'extraction des enfants fautifs et la mise en place d'une pédagogie adaptée avec des éducateurs spécialisés, sans laquelle ils font l'objet d'une non-assistance à personne en danger ».
François Bayrou est revenu sur la condition des élèves méritants, demandant que l'Etat octroie les moyens pour qu'un jeune « issu d'un quartier populaire ait les mêmes chances qu'un jeune scolarisé au lycée Henri IV de Paris ».
Le président de l'UDF a poursuivi son propos pour défendre le ferroutage, l'énergie éolienne, l'installation de panneaux solaires, ou encore une baisse de la consommation d'énergie.
Sur le front de l'emploi, il a répété que « pour éradiquer le chômage » doit exister la possibilité « pour toutes les entreprises de créer deux emplois sans charges sociales pendant cinq ans ».
En conclusion, François Bayrou a rappelé son attachement à « dénoncer l'opposition gauche droite, cette véritable mise en scène ».
« Elu président, je ferai un gouvernement d'union », a-t-il promis, se disant favorable à la représentation de tous les courants à l'Assemblée nationale, « même ceux que je n'aime pas », allusion directe au Front national.
« Je rétablirai une société honnête au bénéfice de tous », a-t-il ajouté. « C'est une véritable révolution à laquelle certains ne sont pas prêts », a-t-il lancé, estimant qu'il convenait d' « interdire aux dirigeants de nommer les petits copains aux postes clés ».
Enoncés lors d’un discours à Orléans, celui contenait également des propos sur la santé : « Il y a quelques années, nous avons envoyé des médecins à la retraite en considérant que moins il y aurait de médecins, moins il y aurait d'ordonnances », a-t-il fustigé. « Toute la journée, j'ai rencontré des professionnels de la santé frappés par un sentiment de fatigue, une impression de ne pas en voir le bout ».
François Bayrou, que certains sondages d'opinion placent en troisième position au premier tour de l'élection présidentielle avec jusqu'à 12% des intentions de vote, s'est appuyé sur un questionnaire envoyé par son parti à quelque 35.000 médecins, pour renforcer son argumentaire.
« Je lisais toujours la même remarque sur ces questionnaires : c'est la première fois que l'on me demande mon avis », a-t-il dit. « Même eux, les notables, se sentent oubliés, écartés des décisions prises par ceux qui sont de l'autre côté de l'écran de télévision. Il me semble que c'est toute la société française qui a ce sentiment », a-t-il ajouté, développant un de ses thèmes favoris sur le divorce entre les élites et le reste des Français.
L'ancien ministre de l'Education a, en outre, détaillé son programme sur l'enseignement : « Je suis pour que l'on garantisse aux enfants arrivant en sixième la maîtrise de la lecture, de l'écriture et du calcul », a-t-il déclaré. « Pour rétablir le contrat de confiance entre l'école et les Français, il faut revaloriser son image et cesser de dénigrer (le corps enseignant) ».
À propos des dégradations et de l'indiscipline dans les établissements scolaires, il a préconisé « l'extraction des enfants fautifs et la mise en place d'une pédagogie adaptée avec des éducateurs spécialisés, sans laquelle ils font l'objet d'une non-assistance à personne en danger ».
François Bayrou est revenu sur la condition des élèves méritants, demandant que l'Etat octroie les moyens pour qu'un jeune « issu d'un quartier populaire ait les mêmes chances qu'un jeune scolarisé au lycée Henri IV de Paris ».
Le président de l'UDF a poursuivi son propos pour défendre le ferroutage, l'énergie éolienne, l'installation de panneaux solaires, ou encore une baisse de la consommation d'énergie.
Sur le front de l'emploi, il a répété que « pour éradiquer le chômage » doit exister la possibilité « pour toutes les entreprises de créer deux emplois sans charges sociales pendant cinq ans ».
En conclusion, François Bayrou a rappelé son attachement à « dénoncer l'opposition gauche droite, cette véritable mise en scène ».
« Elu président, je ferai un gouvernement d'union », a-t-il promis, se disant favorable à la représentation de tous les courants à l'Assemblée nationale, « même ceux que je n'aime pas », allusion directe au Front national.
« Je rétablirai une société honnête au bénéfice de tous », a-t-il ajouté. « C'est une véritable révolution à laquelle certains ne sont pas prêts », a-t-il lancé, estimant qu'il convenait d' « interdire aux dirigeants de nommer les petits copains aux postes clés ».
samedi 27 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Editorial de Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction de Marianne : Le plan B comme… Bayrou
Cette fois, c'est plus qu'un frémissement en faveur de François Bayrou. On l'a vu, hier, dans le Loiret où il battait la campagne. Il y a bien un élan en sa faveur que laissaient présager, depuis plusieurs semaines, tant le bruit, le buzz sur Internet, que les encouragements des passants. Alors seulement, le candidat centriste dépasse désormais régulièrement la barre de crédibilité des 10 %, mais deux enquêtes d'opinion le placent devant Jean-Marie Le Pen. François Bayrou « troisième homme » ! Quand on songe qu'à la même époque, en 2002, il se traînait péniblement avec les fourchettes de sondages plantées dans le dos entre 4 et 6 % et il avait fini à un peu plus de 6 % des voix. Aujourd'hui, il fait donc le double, et son rêve fou commence à prendre consistance : être « le plan B. comme Bayrou », supplanter Jean-Marie Le Pen et s'imposer comme l'alternative républicaine aux deux candidats de la gauche et de la droite. Il s'y croit. C'est le combat de sa vie. Bayrou se sent prêt, cette fois, contrairement à 2002 où il était trop tendre, timoré, sur la défensive, tenaillé par la peur d'être ridicule. Cette fois, il se sent porté, comme il dit, par une vague chaque jour plus puissante. Il en jubile. C'est la revanche du paysan béarnais sur les élites qui, comme les Guignols, le tiennent pour un benêt, un « neu-neu ».
C'est le succès de sa stratégie de centrisme révolutionnaire. Il a su camper un candidat anti-système convaincant en attaquant tout seul, et à plusieurs reprises, les puissances médiatiques et de l'argent. Le voilà en position idéale pour récupérer ces électeurs de gauche déçus par la campagne chaotique de Ségolène Royal et les modérés qu'inquiètent les zigzags du ministre de l'Intérieur.
Inutile de vous dire que la dégradation du climat entre la gauche et la droite sert le candidat de l'extrême centre puisqu'elle donne de l'écho à son plaidoyer pour un Etat impartial et honnête qui échapperait aux exigences des deux camps dominants. On l'écoute davantage maintenant. Les médias se précipitent quand il dénonce, comme Giscard autrefois, « la république des copains et des coquins », et quand il prône l'instauration de véritables contre-pouvoirs. Le voilà héraut des petits contre « les puissants », dénonciateur de « l'establishment » qui supplante Le Pen. Le Pen qui était pour Bayrou « la surprise de 2002 », une vieille surprise. Une surprise obsolète. Celle de 2007, ce sera lui évidemment, assure-t-il puisqu'il en faut une, de surprise, à chaque élection. Bref, Bayrou a un moral de vainqueur et ce ne sont pas les défections dans son camp qui l'inquiètent outre mesure.
En 2002, les trahisons de Claude Goasguen, de Pierre Méhaignerie, de Douste-Blazy, et de tant d'autres, l'avaient laissé exsangue, l'empêchant de dormir la nuit et lui pourrissant ses jours. Cette fois, Bayrou pense que l'essentiel tient à sa relation avec les Français, au lien qu'il est en train de nouer avec eux. Les désertions de Christian Blanc qui est un libéral à la droite de Bush ou des élus des Hauts-de-Seine tenus par le président du conseil général, Nicolas Sarkozy, ne l'atteignent donc pas. Pourtant, il existe bien « un plan B » contre lui que préparent les sarkozystes. C'est « le plan B comme Borloo ».
Il s'agit ici de créer demain un axe centriste contre le candidat du centre. Et comment mieux réussir ce coup qu'en se servant du très populaire ministre des Affaires Sociales, qui fut autrefois le porte-parole de François Bayrou ? Pour cette opération, Jean-Louis Borloo recevrait les renforts du ministre UDF de l'Education, Gilles de Robien, ou du député des Hauts-de-Seine, le jovial André Santini, connu pour sa participation aux Grosses Têtes de Philippe Bouvard. Les sarkozystes vont donc promouvoir cet axe social-démocrate et encourager l'auto ralliement parmi les élus UDF. François Bayrou s'y attend. Il leur a même fait savoir qu'il ne les retenait pas, que c'était à eux de choisir, mais que, lui, le candidat du centre, avait « un rendez-vous avec l'Histoire ». Et qu'il y a un moment où l'homme politique doit choisir entre ses intérêts locaux et ceux de la France, qu'il ne marchanderait pas et … qu'il pouvait être au second tour. Certains l'ont pris pour un illuminé, d'autres pour un visionnaire.
C'est le succès de sa stratégie de centrisme révolutionnaire. Il a su camper un candidat anti-système convaincant en attaquant tout seul, et à plusieurs reprises, les puissances médiatiques et de l'argent. Le voilà en position idéale pour récupérer ces électeurs de gauche déçus par la campagne chaotique de Ségolène Royal et les modérés qu'inquiètent les zigzags du ministre de l'Intérieur.
Inutile de vous dire que la dégradation du climat entre la gauche et la droite sert le candidat de l'extrême centre puisqu'elle donne de l'écho à son plaidoyer pour un Etat impartial et honnête qui échapperait aux exigences des deux camps dominants. On l'écoute davantage maintenant. Les médias se précipitent quand il dénonce, comme Giscard autrefois, « la république des copains et des coquins », et quand il prône l'instauration de véritables contre-pouvoirs. Le voilà héraut des petits contre « les puissants », dénonciateur de « l'establishment » qui supplante Le Pen. Le Pen qui était pour Bayrou « la surprise de 2002 », une vieille surprise. Une surprise obsolète. Celle de 2007, ce sera lui évidemment, assure-t-il puisqu'il en faut une, de surprise, à chaque élection. Bref, Bayrou a un moral de vainqueur et ce ne sont pas les défections dans son camp qui l'inquiètent outre mesure.
En 2002, les trahisons de Claude Goasguen, de Pierre Méhaignerie, de Douste-Blazy, et de tant d'autres, l'avaient laissé exsangue, l'empêchant de dormir la nuit et lui pourrissant ses jours. Cette fois, Bayrou pense que l'essentiel tient à sa relation avec les Français, au lien qu'il est en train de nouer avec eux. Les désertions de Christian Blanc qui est un libéral à la droite de Bush ou des élus des Hauts-de-Seine tenus par le président du conseil général, Nicolas Sarkozy, ne l'atteignent donc pas. Pourtant, il existe bien « un plan B » contre lui que préparent les sarkozystes. C'est « le plan B comme Borloo ».
Il s'agit ici de créer demain un axe centriste contre le candidat du centre. Et comment mieux réussir ce coup qu'en se servant du très populaire ministre des Affaires Sociales, qui fut autrefois le porte-parole de François Bayrou ? Pour cette opération, Jean-Louis Borloo recevrait les renforts du ministre UDF de l'Education, Gilles de Robien, ou du député des Hauts-de-Seine, le jovial André Santini, connu pour sa participation aux Grosses Têtes de Philippe Bouvard. Les sarkozystes vont donc promouvoir cet axe social-démocrate et encourager l'auto ralliement parmi les élus UDF. François Bayrou s'y attend. Il leur a même fait savoir qu'il ne les retenait pas, que c'était à eux de choisir, mais que, lui, le candidat du centre, avait « un rendez-vous avec l'Histoire ». Et qu'il y a un moment où l'homme politique doit choisir entre ses intérêts locaux et ceux de la France, qu'il ne marchanderait pas et … qu'il pouvait être au second tour. Certains l'ont pris pour un illuminé, d'autres pour un visionnaire.
vendredi 26 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Tribune libre de Jean-Pierre Roux, historien, dans Le Monde La balle au centre, enfin !
Des sondages le disaient bien avant l'ouverture de la campagne présidentielle : deux Françaises et Français sur trois ne veulent plus marcher au pas cadencé du droite-gauche, dénoncent la vieille règle du jeu constitutionnelle et les modes d'élections à la hache qui remettent aux ténors et élus, de l'UMP comme du PS, le soin de régner partout en solo alterné. Et alors qu'ils ne séduisent pas plus d'un tiers des électeurs.
Pourquoi ne pas entendre un candidat hors norme mais entêté de morale civique et d'union nationale, un modéré immodérément républicain qui tient un discours pour adultes, refuse la guerre des deux camps et demande de retrousser les manches ? Pourquoi, depuis que les sondages deviennent plus favorables à François Bayrou, ces piaillements de la gauche chabichou et de la droite rambo, sans parler du sourire des extrémistes patentés ? Pourquoi tant de condescendance parce qu'un centriste de SAMU revient au vif du vrai débat et souhaite aider à donner les premiers soins à la patiente si mal en point ?
Il n'est ni incongru ni illégitime d'avoir aujourd'hui à compter avec ce représentant d'une famille politique souvent effacée dans l'alignement gauche-droite, désunie et impuissante plus qu'à son tour mais qui, malgré tout, a gardé l'oeil et l'esprit vifs, l'âme en paix et le coeur à l'aise depuis... la Révolution. Quand une poignée d'Impartiaux voyaient déjà dans l'affrontement orchestré entre droite et gauche une promesse de guerre civile et une garantie d'impuissance.
Cette famille est restée durant deux siècles, de Guizot à Barre, de Ferry à Schuman, de Gambetta à Simone Veil, une force centripète postée à l'affût entre ultras et jacobins, entre étatistes et libéraux, entre autoritaires et révolutionnaires. Elle a su, temporairement mais non sans succès, négocier et dépasser des conflits, défendre les libertés, porter la modernité, mobiliser des "couches nouvelles", promouvoir le travail, l'association et l'instruction. Ce centre démocratique a réuni des libéraux assagis, des non-conformistes prophétiques, des néo-constructeurs, des gestionnaires avisés, des notables populaires, des sociaux-démocrates avoués, des résistants non encartés, des rénovateurs et des personnalistes de tout poil.
Forcer le destin
Et, surtout, il a rameuté des catholiques sociaux puis des démocrates chrétiens en quête d'une nouvelle République et des radicaux solidaristes, mendésistes et réformateurs. Il a été copieusement défait et raillé par de Gaulle et les gaullistes au temps de Monnerville, de Lecanuet et de Poher, tenu en laisse puis désaffecté sous Giscard, méprisé par le PS. Et il n'a jamais pu prendre ses aises dans le présidentialisme et la bipolarisation imposés par la Ve République.
C'est alors que François Bayrou intervient, à l'heure exacte où présidentialisme et bipolarisation sont entrés en déconfiture, où droite et gauche implosent, où le pays menacé voudrait tant reprendre courage. Il a forcé le destin, enfoncé le coin entre majorité et opposition, gagné en popularité et en souffle, engagé une bataille de France profonde où héritage et anticonformisme ne font pas, semble-t-il, si mauvais ménage.
L'héritage ? Ce sont les idées force du centrisme offensif. La promotion d'un humanisme chrétien et laïque, de confession libre et d'instruction obligatoire, qui défend la personne et leste l'individu désemparé, bataille pour la vérité et la justice face à la raison d'Etat, dénonce ceux qui, ayant la puissance et l'argent, croient pouvoir imposer leur matérialisme inégalitaire et pervers.
La valorisation d'une démocratie représentative où les personnes, les collectivités, les associations qui mutualisent et haussent l'art de vivre ensemble seront mieux installées et reconnues, pourront expérimenter, diversifier, participer, corrigeant ainsi notre propension nationale à l'autoritarisme, à l'égalitarisme et à l'idéologisation.
La conviction qu'aucune question nationale ne peut être bien posée et réglée sérieusement si on n'étend pas ses attendus et ses modes de gestion aux deux extrémités, si conflictuelles, si modernes et donc si vivantes et si prometteuses de notre espace-temps, la région et l'Europe.
L'anticonformisme ? C'est cette prétention à concilier centre et vigueur, rassemblement et singularité ; cet allant, pour tout dire, de Béarnais des "fors", ces mini-Constitutions qui vers l'an mil avaient déjà inventé là-bas l'habeas corpus, la démocratie de base et l'art de franchir les cols. C'est cet espoir, inédit dans sa famille, de pouvoir convaincre aussi, au passage, outre les classes moyennes, les abstentionnistes et les extrémistes. Fédérateur et pugnace, voici un centriste plus insolent qu'à l'habitude. Mais moins que jamais insolite ou aventuriste.
Pourquoi ne pas entendre un candidat hors norme mais entêté de morale civique et d'union nationale, un modéré immodérément républicain qui tient un discours pour adultes, refuse la guerre des deux camps et demande de retrousser les manches ? Pourquoi, depuis que les sondages deviennent plus favorables à François Bayrou, ces piaillements de la gauche chabichou et de la droite rambo, sans parler du sourire des extrémistes patentés ? Pourquoi tant de condescendance parce qu'un centriste de SAMU revient au vif du vrai débat et souhaite aider à donner les premiers soins à la patiente si mal en point ?
Il n'est ni incongru ni illégitime d'avoir aujourd'hui à compter avec ce représentant d'une famille politique souvent effacée dans l'alignement gauche-droite, désunie et impuissante plus qu'à son tour mais qui, malgré tout, a gardé l'oeil et l'esprit vifs, l'âme en paix et le coeur à l'aise depuis... la Révolution. Quand une poignée d'Impartiaux voyaient déjà dans l'affrontement orchestré entre droite et gauche une promesse de guerre civile et une garantie d'impuissance.
Cette famille est restée durant deux siècles, de Guizot à Barre, de Ferry à Schuman, de Gambetta à Simone Veil, une force centripète postée à l'affût entre ultras et jacobins, entre étatistes et libéraux, entre autoritaires et révolutionnaires. Elle a su, temporairement mais non sans succès, négocier et dépasser des conflits, défendre les libertés, porter la modernité, mobiliser des "couches nouvelles", promouvoir le travail, l'association et l'instruction. Ce centre démocratique a réuni des libéraux assagis, des non-conformistes prophétiques, des néo-constructeurs, des gestionnaires avisés, des notables populaires, des sociaux-démocrates avoués, des résistants non encartés, des rénovateurs et des personnalistes de tout poil.
Forcer le destin
Et, surtout, il a rameuté des catholiques sociaux puis des démocrates chrétiens en quête d'une nouvelle République et des radicaux solidaristes, mendésistes et réformateurs. Il a été copieusement défait et raillé par de Gaulle et les gaullistes au temps de Monnerville, de Lecanuet et de Poher, tenu en laisse puis désaffecté sous Giscard, méprisé par le PS. Et il n'a jamais pu prendre ses aises dans le présidentialisme et la bipolarisation imposés par la Ve République.
C'est alors que François Bayrou intervient, à l'heure exacte où présidentialisme et bipolarisation sont entrés en déconfiture, où droite et gauche implosent, où le pays menacé voudrait tant reprendre courage. Il a forcé le destin, enfoncé le coin entre majorité et opposition, gagné en popularité et en souffle, engagé une bataille de France profonde où héritage et anticonformisme ne font pas, semble-t-il, si mauvais ménage.
L'héritage ? Ce sont les idées force du centrisme offensif. La promotion d'un humanisme chrétien et laïque, de confession libre et d'instruction obligatoire, qui défend la personne et leste l'individu désemparé, bataille pour la vérité et la justice face à la raison d'Etat, dénonce ceux qui, ayant la puissance et l'argent, croient pouvoir imposer leur matérialisme inégalitaire et pervers.
La valorisation d'une démocratie représentative où les personnes, les collectivités, les associations qui mutualisent et haussent l'art de vivre ensemble seront mieux installées et reconnues, pourront expérimenter, diversifier, participer, corrigeant ainsi notre propension nationale à l'autoritarisme, à l'égalitarisme et à l'idéologisation.
La conviction qu'aucune question nationale ne peut être bien posée et réglée sérieusement si on n'étend pas ses attendus et ses modes de gestion aux deux extrémités, si conflictuelles, si modernes et donc si vivantes et si prometteuses de notre espace-temps, la région et l'Europe.
L'anticonformisme ? C'est cette prétention à concilier centre et vigueur, rassemblement et singularité ; cet allant, pour tout dire, de Béarnais des "fors", ces mini-Constitutions qui vers l'an mil avaient déjà inventé là-bas l'habeas corpus, la démocratie de base et l'art de franchir les cols. C'est cet espoir, inédit dans sa famille, de pouvoir convaincre aussi, au passage, outre les classes moyennes, les abstentionnistes et les extrémistes. Fédérateur et pugnace, voici un centriste plus insolent qu'à l'habitude. Mais moins que jamais insolite ou aventuriste.
jeudi 25 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Christian Blanc (apparenté UDF) se rallie à Nicolas Sarkozy
Le député apparenté UDF des Yvelines Christian Blanc annonce jeudi son soutien à Nicolas Sarkozy, souhaitant que François Bayrou "participe au rassemblement autour" du candidat de l'UMP. "J'apprécie sa capacité d'action", souligne-t-il dans "Le Figaro. "Il me semble le mieux préparé et le plus tonique pour faire face aux défis que nous allons connaître". "Il a compris que la France est restée trop longtemps figée dans un modèle qui a fait merveille pendant les Trente Glorieuses mais qui ne marche plus aujourd'hui", analyse-t-il. "En ce qui me concerne, avec le mouvement Energies 2007 que j'ai fondé, je contribuerai à faire entrer la France dans le XXIe siècle avec optimisme".
Assurant qu'"il ne quitte personne", le député apparenté UDF rappelle avoir "de l'amitié pour François Bayrou et espère que le moment venu il participera au rassemblement autour de Nicolas Sarkozy pour gagner la présidentielle".
Christian Blanc n'est pas le premier parlementaire apparenté UDF à se rallier à Nicolas Sarkozy. Le député des Hauts-de-Seine Pierre-Christophe Baguet et la sénatrice de Loire-Atlantique Gisèle Gautier ont déjà exprimé leur soutien au président de l'UMP.
Assurant qu'"il ne quitte personne", le député apparenté UDF rappelle avoir "de l'amitié pour François Bayrou et espère que le moment venu il participera au rassemblement autour de Nicolas Sarkozy pour gagner la présidentielle".
Christian Blanc n'est pas le premier parlementaire apparenté UDF à se rallier à Nicolas Sarkozy. Le député des Hauts-de-Seine Pierre-Christophe Baguet et la sénatrice de Loire-Atlantique Gisèle Gautier ont déjà exprimé leur soutien au président de l'UMP.
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Robien critique la stratégie de Bayrou
L'UDF Gilles de Robien, qui conteste la stratégie présidentielle de François Bayrou, a affirmé jeudi que « l'embellie apparente » du candidat de l'UDF dans les sondages s'expliquait « sans aucun doute » par sa « protestation continuelle ».
« Rouspéter, hurler avec les loups », cela « rend populaire », a commenté sur RTL le ministre de l'Education nationale, interrogé sur la montée de François Bayrou dans plusieurs sondages.
Gilles de Robien s'est dit « très content » pour François Bayrou tout en parlant « d'embellie apparente ». Il a observé toutefois que le président de l'UDF « ne semble pas qualifié pour le second tour » et « donc, que la question des alliances du second tour se pose toujours ». Il a demandé à François Bayrou d'être « un peu plus clair » sur sa position pour le second tour, entre la gauche et la droite. Invité à dire pour qui il voterait au premier tour, M. de Robien a indiqué qu'il allait « prendre le temps de réfléchir ».
De son côté, à l'interrogation de Gilles de Robien qui lui demande avec qui il comptait gouverner la France, François Bayrou a fermement répondu : « Je vais gouverner avec tous les responsables politiques et de la société civile qui souhaitent s'affranchir de cet affrontement droite-gauche stérile et qui s'accorderont des grandes lignes que j'ai tracées. »
« Rouspéter, hurler avec les loups », cela « rend populaire », a commenté sur RTL le ministre de l'Education nationale, interrogé sur la montée de François Bayrou dans plusieurs sondages.
Gilles de Robien s'est dit « très content » pour François Bayrou tout en parlant « d'embellie apparente ». Il a observé toutefois que le président de l'UDF « ne semble pas qualifié pour le second tour » et « donc, que la question des alliances du second tour se pose toujours ». Il a demandé à François Bayrou d'être « un peu plus clair » sur sa position pour le second tour, entre la gauche et la droite. Invité à dire pour qui il voterait au premier tour, M. de Robien a indiqué qu'il allait « prendre le temps de réfléchir ».
De son côté, à l'interrogation de Gilles de Robien qui lui demande avec qui il comptait gouverner la France, François Bayrou a fermement répondu : « Je vais gouverner avec tous les responsables politiques et de la société civile qui souhaitent s'affranchir de cet affrontement droite-gauche stérile et qui s'accorderont des grandes lignes que j'ai tracées. »
Une Semaine en Centrisme. Présidentielles 2007 - Victimisation et stigmatisation font-elles un programme centriste ?
François Bayrou se dit victime des deux grands partis, le PS et l’UMP qui tentent de le marginaliser ainsi que des médias qui l’ignorent, notamment la télévision et plus particulièrement TF1. Dans le même temps, il stigmatise ces mêmes médias, l’UMP et le PS mais aussi d’autres partis politiques ainsi que les 100 000 « puissants » qui se seraient tous appropriés l’Etat. Cette politique de victimisation stigmatisation est-elle centriste ? Dit-il la vérité ? Que se cache-t-il derrière cette soudaine envie de défendre tous les mécontents du système dans un discours dont certains aspects ne rebuteraient ni Jean-Marie Le Pen, ni Philippe de Villiers, ni Arlette Laguiller ou Olivier Besancenot ? Pourquoi jouer à feu l’abbé Pierre en prenant la défense intransigeante de tous les pauvres et de tous les exclus et en rendant un hommage très appuyé au prêtre qui vient de mourir en rappelant qu’il faisait parti du MRP, parti pour lequel il éprouve une tendresse particulière ? Et, en l’absence pour l’instant de programme de François Bayrou, peut-on dire qu’il s’agit d’une ligne directrice s’il accède au pouvoir ?
Toutes ces questions reviennent à se demander quelle est la stratégie du leader de l’UDF. Car, le problème numéro un de François Bayrou lorsqu’il annonce sa candidature en décembre dernier est de se faire entendre et, pour cela, de trouver un credo porteur. Et, devant ce qu’il estime être une décrédibilisation des élites et l’envie de la population de voir des complots partout contre les petits, il décide de jouer la victime – dont des ouvrages récents nous montrent qu’il s’agit d’une posture qui rapporte gros dans nos sociétés actuelles – et de stigmatiser les puissants qui, selon lui, de manière occulte, se seraient liguer, encore une fois, contre les petits, thème populiste qui reçoit toujours un écho favorable dans la « France profonde ».
Cette stratégie, il faut en convenir, a donné de bons résultats lorsque l’on voit la sympathie que François Bayrou a suscitée chez les Français ces dernières semaines et sa bonne tenue dans les sondages. Mais, cet intérêt demeure encore fragile car ces mêmes Français attendent maintenant la deuxième partie de la campagne du leader de l’UDF, c’est-à-dire son programme. Non pas que les électeurs épluchent un programme de candidat présidentiel mais ce dernier permet, à leurs yeux, de crédibiliser un candidat.
François Bayrou, qui a déjà dévoilé quelques axes et quelques mesures, a promis de détailler son programme (ou son projet, on ne sait encore) dans le courant du mois de février.
Il sera temps, alors, de voir si François Bayrou « recentre son discours ». Car, dans cette victimisation et cette stigmatisation qui lui permet de susciter cette sympathie, François Bayrou a délaissé le discours centriste pour un discours d’affrontement et de mélange des genres. Affrontement en opposant les Français, ceux qui ont et ceux qui n’ont pas (alors qu’il devrait en bon centriste avoir un discours d’union). Mélange des genres, encore, en diluant le centrisme dans l’union nationale, deux notions qui n’ont qu’un très lointain cousinage. Ce « recentrage » permettra de savoir si François Bayrou prendra vraiment ses idées dans la pensée centriste ou s’il voudra coller au plus près d’une stratégie de David contre Goliath.
mercredi 24 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Certains notables UDF se rapprochent de Nicolas Sarkozy
La posture antisarkoziste de François Bayrou agace sérieusement certains notables centristes. Le soutien du député Pierre-Christophe Baguet et de la sénatrice Gisèle Gautier à Nicolas Sarkozy en dit long sur l’inquiétude des élus centristes, bien souvent dépendants d’alliances avec la droite et tentés de ménager dès à présent l’avenir. Fait notable, André Santini, dont Pierre-Christian Baguet est proche, veut ressusciter le parti social-démocrate, au travers d’un club devant déterminer la personne la plus indiquée pour incarner « les valeurs humanistes »... Histoire de préparer sans doute une future association à l’UMP, sur le mode du parti radical ou du FRS. Il n’est pas jusqu’à Christian Blanc, un temps champion de l’UDF dans les Yvelines, qui ne cache pas son admiration pour le président de l’UMP.
mardi 23 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Sondage Ifop du 22 janvier : Bayrou à 12,5 %
Selon un nouveau sondage Sofres, au premier tour de scrutin, M. Sarkozy arriverait en tête avec 32,5% des suffrages exprimés (-0,5), devant Mme Royal (28%, =), tandis que le président de l'UDF François Bayrou recueillerait 12,5% (+0,5 point), son plus haut score dans les enquêtes jusque là. Jean-Marie Le Pen est crédité de 11% (+1 point).
Si François Bayrou parvenait au second tour, il ferait jeu égal avec Ségolène Royal et ne serait défait par M. Sarkozy que par 51% contre 49%.
Le « vote utile » au premier tour représenterait près d'un Français sur quatre, 23% « privilégiant plutôt un candidat qui ne correspond pas totalement à leurs idées mais qui a le plus de chances d'être au second tour ». Cet effet est nettement plus important parmi les électeurs de Mme Royal (39%) que parmi ceux de M. Sarkozy (21%).
Chez les petits patrons, le président de l'UMP battrait Mme Royal par 70% contre 30% (contre 65% à 35% en décembre).
Le slogan « Ensemble, tout devient possible » de Nicolas Sarkozy, très proche du slogan du PS en 1972 « Tout est possible, cela dépend de nous », inspire de la méfiance à 57% des Français, contre 43%.
Le thème de campagne prioritaire pour l'ensemble des Français reste l'emploi, devant le pouvoir d'achat et les salaires. Pour les petits patrons, c'est la fiscalité et la dette publique, qui se détachent nettement.
(Sondage réalisé par téléphone du 18 au 20 janvier auprès d'un échantillon représentatif de la population âgée de 18 ans et plus avec la méthode des quotas / Pour les patrons, échantillon de 502 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés constitué sur des critères de secteur d'activité, taille et région d'implantation, interrogés du 15 au 19 janvier / marge d’erreur ± 3 %)
Si François Bayrou parvenait au second tour, il ferait jeu égal avec Ségolène Royal et ne serait défait par M. Sarkozy que par 51% contre 49%.
Le « vote utile » au premier tour représenterait près d'un Français sur quatre, 23% « privilégiant plutôt un candidat qui ne correspond pas totalement à leurs idées mais qui a le plus de chances d'être au second tour ». Cet effet est nettement plus important parmi les électeurs de Mme Royal (39%) que parmi ceux de M. Sarkozy (21%).
Chez les petits patrons, le président de l'UMP battrait Mme Royal par 70% contre 30% (contre 65% à 35% en décembre).
Le slogan « Ensemble, tout devient possible » de Nicolas Sarkozy, très proche du slogan du PS en 1972 « Tout est possible, cela dépend de nous », inspire de la méfiance à 57% des Français, contre 43%.
Le thème de campagne prioritaire pour l'ensemble des Français reste l'emploi, devant le pouvoir d'achat et les salaires. Pour les petits patrons, c'est la fiscalité et la dette publique, qui se détachent nettement.
(Sondage réalisé par téléphone du 18 au 20 janvier auprès d'un échantillon représentatif de la population âgée de 18 ans et plus avec la méthode des quotas / Pour les patrons, échantillon de 502 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés constitué sur des critères de secteur d'activité, taille et région d'implantation, interrogés du 15 au 19 janvier / marge d’erreur ± 3 %)
lundi 22 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2007 - Le programme de François Bayrou en cinq points
François Bayrou a présenté les grandes lignes de sa politique : réduction du déficit ; priorité donnée à l'Education et à la Recherche ; possibilité pour toute entreprise de créer deux emplois sans charges ; plan de lutte contre l'exclusion et plan de préservation de l'environnement. François Bayrou a expliqué que s'il est élu, il gouvernera avec des responsables politiques et des personnes de la société civile qui veulent dépasser le clivage droite-gauche et qui sont d'accord avec les grandes lignes de sa politique.
Cinq grands axes que le candidat à l'élection présidentielle a détaillé sur France Info en attendant la publication de son projet courant février. Le premier concerne le déficit, dont on ne peut plus laisser le poids aux générations futures. François Bayrou a rappelé qu'il s'était engagé au début de la campagne à évoquer à chacune de ses apparitions publiques la dette qui pèse sur le dos des français, le déficit abyssal et le problème de l'emploi, crucial. En deuxième point, donner la priorité à l'éducation et à la recherche. Qu'il lie directement avec un plan de création d'emplois qui concernerait à la fois les jeunes diplômés, et les plus de cinquante ans. Il a proposé deux emplois sans charge pour toutes les entreprises créatrices d'emplois nouveaux. François Bayrou offre un quatrième axe de gouvernement : un plan de lutte contre l'exclusion. « Nous devons mettre fin au découragement et au désespoir de ceux qui ne peuvent plus regarder leurs voisins parce qu'ils ne trouvent pas d'emploi » affirme-t-il. Enfin, il a garanti un plan de lutte pour la préservation de l'environnement et de la biodiversité en rappelant qu'il avait signé le Pacte écologique de Nicolas Hulot. Pour conclure, François Bayrou a estimé que le programme qui découlerait de ces cinq axes de gouvernements coûterait « trois fois moins cher que celui du parti socialiste et de l'UMP ».
Cinq grands axes que le candidat à l'élection présidentielle a détaillé sur France Info en attendant la publication de son projet courant février. Le premier concerne le déficit, dont on ne peut plus laisser le poids aux générations futures. François Bayrou a rappelé qu'il s'était engagé au début de la campagne à évoquer à chacune de ses apparitions publiques la dette qui pèse sur le dos des français, le déficit abyssal et le problème de l'emploi, crucial. En deuxième point, donner la priorité à l'éducation et à la recherche. Qu'il lie directement avec un plan de création d'emplois qui concernerait à la fois les jeunes diplômés, et les plus de cinquante ans. Il a proposé deux emplois sans charge pour toutes les entreprises créatrices d'emplois nouveaux. François Bayrou offre un quatrième axe de gouvernement : un plan de lutte contre l'exclusion. « Nous devons mettre fin au découragement et au désespoir de ceux qui ne peuvent plus regarder leurs voisins parce qu'ils ne trouvent pas d'emploi » affirme-t-il. Enfin, il a garanti un plan de lutte pour la préservation de l'environnement et de la biodiversité en rappelant qu'il avait signé le Pacte écologique de Nicolas Hulot. Pour conclure, François Bayrou a estimé que le programme qui découlerait de ces cinq axes de gouvernements coûterait « trois fois moins cher que celui du parti socialiste et de l'UMP ».
samedi 20 janvier 2007
Actualités du Centre. Présidentielles 2008 aux Etats-Unis - Hillary Clinton s’est déclarée candidate à l'investiture du Parti Démocrate
« Je suis candidate et candidate pour gagner », a déclaré l’ancienne première dame des Etats-Unis qui, depuis l’an 2000, représente l’Etat de New York au Sénat. Très attendue, la candidature aux élections présidentielles de 2008 d’Hillary Clinton ajoute un piment particulier à la campagne présidentielle qui a commence plus tôt que jamais aux Etats-Unis, après la défaite cuisante du parti républicain de George W. Bush aux législatives de novembre.
A ce stade, il n’y a pas moins de 7 candidats déclarés (dont six au parti démocrates et 10 hommes politiques qui ont formé un comité exploratoire en vue de leur candidature à la Maison Blanche. Parmi les candidats démocrates, Hillary Clinton est la mieux placée. Un sondage publié cette semaine crédité ainsi Hillary Clinton d’une avance de 11 points sur son rival immédiat, le jeune sénateur noir, Barack Obama.
Contrairement à Barack Obama, Hillary Clinton a l’expérience de la Maison Blanche et la connaissance des dossiers. Elle a aussi un appareil de campagne bien huilé qui a déjà collecté plusieurs dizaines de millions de dollars, un record pour un candidat à une date si éloignée du scrutin.
Si elle s’oppose au plan de George Bush pour l’Irak qui prévoit l’envoi de plus de 20.000 troupes en renforts, Hillary Clinton a aussi évolue vers le centre, notamment en défendant l’offensive d’Israël au Liban en juillet et en août. Le nouveau centrisme d’Hillary Clinton lui a d’ailleurs permis de se faire réélire par un raz-de-marée en novembre, en rassemblant derrière elle le vote juif de l’Etat de New York, ainsi que de nombreux blancs conservateurs des régions rurales de sa circonscription. Elle bénéficie aussi de l’attachement des Noirs américains pour Bill Clinton. Un sondage réalise pour le quotidien Los Angeles Times montre même qu’elle est plus populaire auprès des Noirs que Barack Obama.
A ce stade, il n’y a pas moins de 7 candidats déclarés (dont six au parti démocrates et 10 hommes politiques qui ont formé un comité exploratoire en vue de leur candidature à la Maison Blanche. Parmi les candidats démocrates, Hillary Clinton est la mieux placée. Un sondage publié cette semaine crédité ainsi Hillary Clinton d’une avance de 11 points sur son rival immédiat, le jeune sénateur noir, Barack Obama.
Contrairement à Barack Obama, Hillary Clinton a l’expérience de la Maison Blanche et la connaissance des dossiers. Elle a aussi un appareil de campagne bien huilé qui a déjà collecté plusieurs dizaines de millions de dollars, un record pour un candidat à une date si éloignée du scrutin.
Si elle s’oppose au plan de George Bush pour l’Irak qui prévoit l’envoi de plus de 20.000 troupes en renforts, Hillary Clinton a aussi évolue vers le centre, notamment en défendant l’offensive d’Israël au Liban en juillet et en août. Le nouveau centrisme d’Hillary Clinton lui a d’ailleurs permis de se faire réélire par un raz-de-marée en novembre, en rassemblant derrière elle le vote juif de l’Etat de New York, ainsi que de nombreux blancs conservateurs des régions rurales de sa circonscription. Elle bénéficie aussi de l’attachement des Noirs américains pour Bill Clinton. Un sondage réalise pour le quotidien Los Angeles Times montre même qu’elle est plus populaire auprès des Noirs que Barack Obama.
vendredi 19 janvier 2007
Actualités du Centre. L’UDF est crédité de 5 % d’intentions de vote pour les législatives de 2007
Les intentions de vote des Français aux prochaines élections législatives confirment la domination de l'UMP et du Parti socialiste, tous deux étant crédités de 31%, selon un sondage BVA pour Orange. Cette tendance, qui fait écho à la focalisation sur les candidatures de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal, est particulièrement nette à gauche, souligne l'institut. Les candidats du PS et du Parti radical de gauche (31%) réaliseraient en effet un score global supérieur de 5 points à celui de 2002. A l'inverse, le score des candidats UDF apparaît relativement bas (5%), de même que celui du Front national (10%), souligne BVA. Largement distancé par l'extrême gauche dans les intentions de vote à l'élection présidentielle, le Parti communiste rétablirait l'équilibre aux législatives de juin (5%). Plus des deux tiers des Français se disent intéressés par la campagne pour la prochaine élection présidentielle (68%). L'attention du public pour le scrutin de 2007 est également perceptible dans le fait que 76% des Français jugent que la manière dont se déroule la campagne les incite plutôt à aller voter. Cet intérêt tient à l'idée que le résultat de l'élection présidentielle sera décisif pour l'avenir du pays (68%).
jeudi 18 janvier 2007
Actualités du Centre. 2 % des Français pronostiquent la victoire de François Bayrou mais 12 % souhaiteraient qu’il soit élu
Un sondage, effectué le 15 janvier (auprès d’un échantillon de 963 personnes de 18 ans et plus) par l’IFOP pour Profession Politique, montre que 51% des Français pronostiquent la victoire de Nicolas Sarkozy le 22 avril prochain contre 38 % pour Ségolène Royal, 4 % pour Jean-Marie Le Pen et 2 % pour François Bayrou. Ce mauvais score est atténué par le souhait des Français. Ainsi, 35 % souhaitent que Nicolas Sarkozy soit élu, 32 % Ségolène Royal, 12 % François Bayrou et 8 % Jean-Marie Le Pen.
Actualités du Centre. Les priorités du programme de François Bayrou
François Bayrou a expliqué que les priorités de son programme présidentiel (qu’il a promis de chiffrer dans les semaines qui viennent) sont la lutte contre la dette, un effort pour l'éducation et la recherche, la lutte contre l'exclusion et pour la « défense du climat et de la biodiversité ». Il défend aussi un « plan de créations d'emplois », qui s'appuie notamment sur la proposition d'offrir à chaque entreprise la possibilité de créer immédiatement deux emplois bénéficiant d'une exonération totale de cotisations sociales.
samedi 13 janvier 2007
Une Semaine en Centrisme. 2007, l’année du centrisme américain ?
Les élections de mi-mandat aux Etats-Unis ont apporté une majorité démocrate à la Chambre des Représentants et au Sénat. Cette nouvelle donne au Congrès américain représente une inflexion politique, celle-ci se manifestant par un balancier qui se déplace plus vers le centre que vers la gauche. En effet, la grande majorité des nouveaux élus démocrates – mais aussi républicains - sont, pour une grande majorité, des partisans d’une voie modérée ou de ce que l’on appelle aux Etats-Unis la « Third Way », c’est-à-dire la Troisième voie chère à l’ancien président Bill Clinton qui inspira le New Labour de Tony Blair en Grande-Bretagne.
Les éditorialistes américains, à l’image de Joe Klein dans Time Magazine dont le titre de son éditorial était « Why the center is the new place to be » (Pourquoi le centre est le nouvel endroit où il faut être), ne s’y sont pas trompés en écrivant que le centre avait gagné ces élections. Cette victoire est intéressante en ce qu’elle montre que les discours idéologiques remis au goût du jour par les « néoconservateurs » et les anathèmes sur les « mous » démocrates mis en musique par le conseiller politique et âme damnée de George W. Bush, le talentueux Karl Rove, sont passés de mode aux yeux des électeurs. Certains diront qu’il a fallu le temps pour qu’ils s’aperçoivent de la manipulation mais, enfin, le rebasculement vers un discours plus pragmatique, plus ouvert et plus social est de mise, même chez les Républicains, d’autant que ceux-ci voient l’échéance présidentielle de 2008 avec une certaine appréhension….
Le retour du centre dans le jeu politique américain est une bonne nouvelle pour ceux qui pensent que la recherche d’un équilibre harmonieux dans la société doit primer sur la vision d’une lutte à mort entre une droite et une gauche doctrinaires. L’évolution de la droite vers le centre, et sa nouvelle popularité, d’Arnold Schwarzenegger, réélu gouverneur de Californie en est une autre preuve. Une bonne nouvelle pour les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi pour le monde occidental puisque les évolutions politiques américaines ont souvent une influence dans les autres démocraties.
De leur côté, les Américains peuvent s’attendre à quelques avancées sociales (déjà le salaire minimum fédéral a été revalorisé après plusieurs années d’immobilisme). De même, les problèmes seront traités au niveau du Congrès (mais aussi au niveau de la présidence qui ne peut ignorer, quoi qu’elle montre actuellement, la nouvelle donne) avec un pragmatisme et un sens de l’équilibre retrouvé. Bien sûr, tout cela devrait se radicaliser à nouveau dans les derniers mois de 2008 lorsqu’il s’agira d’élire un successeur George W. Bush. Goûtons donc en attendant cette plage politique qui devrait être plus consensuelle.
Les éditorialistes américains, à l’image de Joe Klein dans Time Magazine dont le titre de son éditorial était « Why the center is the new place to be » (Pourquoi le centre est le nouvel endroit où il faut être), ne s’y sont pas trompés en écrivant que le centre avait gagné ces élections. Cette victoire est intéressante en ce qu’elle montre que les discours idéologiques remis au goût du jour par les « néoconservateurs » et les anathèmes sur les « mous » démocrates mis en musique par le conseiller politique et âme damnée de George W. Bush, le talentueux Karl Rove, sont passés de mode aux yeux des électeurs. Certains diront qu’il a fallu le temps pour qu’ils s’aperçoivent de la manipulation mais, enfin, le rebasculement vers un discours plus pragmatique, plus ouvert et plus social est de mise, même chez les Républicains, d’autant que ceux-ci voient l’échéance présidentielle de 2008 avec une certaine appréhension….
Le retour du centre dans le jeu politique américain est une bonne nouvelle pour ceux qui pensent que la recherche d’un équilibre harmonieux dans la société doit primer sur la vision d’une lutte à mort entre une droite et une gauche doctrinaires. L’évolution de la droite vers le centre, et sa nouvelle popularité, d’Arnold Schwarzenegger, réélu gouverneur de Californie en est une autre preuve. Une bonne nouvelle pour les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi pour le monde occidental puisque les évolutions politiques américaines ont souvent une influence dans les autres démocraties.
De leur côté, les Américains peuvent s’attendre à quelques avancées sociales (déjà le salaire minimum fédéral a été revalorisé après plusieurs années d’immobilisme). De même, les problèmes seront traités au niveau du Congrès (mais aussi au niveau de la présidence qui ne peut ignorer, quoi qu’elle montre actuellement, la nouvelle donne) avec un pragmatisme et un sens de l’équilibre retrouvé. Bien sûr, tout cela devrait se radicaliser à nouveau dans les derniers mois de 2008 lorsqu’il s’agira d’élire un successeur George W. Bush. Goûtons donc en attendant cette plage politique qui devrait être plus consensuelle.
L'Editorial d'Alexandre Vatimbella. Le vrai et beau récit du Centre
Tous les courants politiques possèdent un récit structurant principal (et d’autres de moindre importance). Ce récit est ce que cette pensée raconte aux citoyens, l’histoire et l’aventure qu’elle leur propose de vivre s’ils lui font confiance. Au moment où des présidentielles se profilent et où le Centre semble avoir une chance de se raconter mais où certaines postures et certaines déclarations peuvent ressembler à de simples postures électorales, essayons de dégager ce récit.
Tout d’abord, le récit du Centre part d’une vision humaniste pragmatique et « modérée » (au sens de modérateur) de la société qui refuse la démagogie et le populisme des extrêmes. Cette vision n’est pas sans difficultés puisqu’elle privilégie une société du possible contre une société de l’utopie défendue par la droite et la gauche. Car, même si cette approche est appréciée par l’opinion publique, cette dernière est toujours tentée de rejoindre les vendeurs de chimères et de rêves inaccessibles mais si féeriques... Mais c’est aussi ce qui fait son honneur et sa respectabilité.
Qu’est-ce que propose le Centre ? Il se propose de construire une société équilibrée c’est-à-dire une société où chacun, quel qu’il soit, pourra trouver sa place et jouir de manière effective de ses droits s’il respecte ses devoirs. Ni partisan échevelé de l’individu-roi mais pas plus défenseur rigide d’une communauté-reine, le Centre veut mettre l’individu au centre de la société, c’est-à-dire en lui conférant le rôle principal. Mais ce rôle s’accompagne de la nécessaire et incontournable responsabilité. Et cette responsabilité, envers lui-même d’abord, envers les autres ensuite, c’est-à-dire envers chacun des autres mais aussi la communauté dans son ensemble est essentielle pour que la société soit équilibrée.
La responsabilité de l’individu qui est considéré comme une personne, c’est-à-dire comme quelqu’un qui possède une autonomie irréductible et un lien indéfectible avec la société, doit lui permettre de se prendre en charge. Mais, à l’inverse d’un libéralisme pur et dur, le Centre ne pense qu’un « laisser-faire » où une fameuse mais fumeuse « main invisible » rééquilibre sans cesse les distorsions d’une liberté échevelée puisse répondre à tous les cas de figure et organise dans cette optique une solidarité pour aider ceux qui en ont besoin à s’assumer et à se responsabiliser. C’est ainsi, qu’à l’inverse d’un collectivisme utopique et liberticide, elle ne pense pas que l’Etat doit être l’organisateur en chef ad vitam æternam, le Léviathan, mais bien un outil dont la finalité est, en dehors de la cohésion et de la sécurité de la communauté, d’émanciper l’individu pour en faire une personne libre et responsable.
Dès lors, le récit du Centre est d’amener chacun à devenir une personne épanouie dont l’individualité se mêle harmonieusement à celles des autres personnes dans une communauté consensuelle où le lien social s’exprime par le respect et la solidarité. Pas de révolutions violentes, pas de grands soirs, pas de sociétés utopiques, juste une recherche du meilleur équilibre possible afin de fonder la meilleure société possible où l’on pratique le bien vivre ensemble.
Si cette vision est souvent plus difficile à faire passer médiatiquement parce qu’elle ne raconte pas de contes de fées, parce qu’elle n’est pas démagogique, elle est, en revanche, une vision réaliste, donc possible à réaliser.
Mais elle raconte aussi une belle histoire, celle d’un individu libre et sachant où il a envie d’aller, respecter par les autres pour ce qu’il est, se sentant responsable de sa vie mais aussi de ce qui se passe autour de lui, voulant construire en harmonie avec les autres une société où l’on se rappelle que les êtres humains sont, comme le disait Aristote, des « animaux sociaux » dans le sens qu’ils se réalisent totalement dans le cadre de la communauté humaine.
C’est ce récit que devrait nous raconter tout homme ou toute femme politique qui se réclame du Centre et qui cherche à se faire élire dans une élection locale ou nationale. Cela éviterait de faire passer le Centre pour un lieu où se retrouvent des gens qui ne savent pas choisir entre un côté ou l’autre, pire, qui n’ont que peu d’idées et qui les piquent alternativement à gauche ou à droite, des politiques plus préoccupés par se faire élire que par agir.
Le Centre a un vrai et beau récit à raconter. Il serait bête de s’en priver.
Alexandre Vatimbella
mardi 9 janvier 2007
Actualités du Centre. Lancement officiel du site internet de la campagne de François Bayrou
François Bayrou a lancé son site internet en vue de la présidentielle, imaginé comme un lieu de "rencontre" et de "résistance" de ceux qui refusent le traditionnel clivage droite-gauche. « Ce site, je l'ai voulu comme un site de rencontre - au singulier ! », a plaisanté le président de l'UDF devant les journalistes venus assister à la présentation de cet outil de campagne, au siège du parti rue de l'université.
lundi 8 janvier 2007
Actualités du Centre. Les reports de voix de Bayrou vers Sarkozy et Royal à égalité
Près de la moitié des suffrages acquis au premier tour à François Bayrou pourraient se déplacer vers le camp de la gauche au deuxième, selon l’Institut BVA. Les sondeurs chiffre à 53% la proportion d'électeurs Bayrou qui se reporteraient sur Royal. Selon la Sofres, « presque un électeur sur deux » du candidat UDF indique qu'il votera Royal le 6 mai. « Habituellement, le report des électeurs UDF se faisait massivement à droite. Mais le positionnement assez droitier de Nicolas Sarkozy peut heurter une partie de l'électorat centriste », estime M. Fourquet. « Celui-ci pourrait être attiré aussi par le discours de Mme Royal sur les valeurs familiales et une posture moins à gauche que celle qu'a le Parti Socialiste habituellement », ajoute-t-il.
François Bayrou, lui même, a évolué et « mord » un peu plus à gauche que précédemment dès le départ, notent également les sondeurs. Selon eux, ces renforts permettraient à Mme Royal de gagner 6 à 7 points - 3 à 4 venant de Bayrou et au moins 3 de Le Pen - qui viendraient s'ajouter au total gauche + extrême gauche du premier tour, compensant largement les pertes qu'elle pourrait subir de ce côté.
François Bayrou, lui même, a évolué et « mord » un peu plus à gauche que précédemment dès le départ, notent également les sondeurs. Selon eux, ces renforts permettraient à Mme Royal de gagner 6 à 7 points - 3 à 4 venant de Bayrou et au moins 3 de Le Pen - qui viendraient s'ajouter au total gauche + extrême gauche du premier tour, compensant largement les pertes qu'elle pourrait subir de ce côté.
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